Troisième
biennale des photographes du monde arabe contemporain
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11 septembre 2019 - 24 Novembre 2019
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Mardi, Mercredi, Jeudi,
Vendredi : 10h - 18h
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Samedi, Dimanche, Jours
fériés : 10h
- 19h
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Plein tarif : 10 €
Tarif réduit : 6€
18-25 ans : 5€
-18ans : gratuit
Tarif réduit : 6€
18-25 ans : 5€
-18ans : gratuit
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Activités en lien avec l'exposition
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Niveaux -1 et -2
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Troisième biennale des photographes du monde arabe
contemporain
Du 11 septembre au 24
novembre 2019, la troisième Biennale des photographes du monde arabe
contemporain poursuit l’exploration de la création photographique contemporaine
du monde arabe. Elle reste fidèle aux lignes directrices qui ont fait son succès
: assurer sa richesse et sa diversité en se déployant dans plusieurs lieux, au
fil d’un parcours entre MEP et IMA ; porter un regard sur le monde arabe
contemporain tout en privilégiant la démarche artistique ; réunir des artistes
de toutes origines. Pour cette 3e édition, l’IMA met la scène libanaise à
l’honneur avec des œuvres pour la plupart réalisées au cours de la dernière
décennie ; et la MEP donne carte blanche à l'artiste marocain Hassan Hajjaj.
François
Sargologo, Beyrouth empire, 2017-2018. François
Sargologo
La Biennale
des photographes du monde arabe contemporain se déroulera
simultanément dans neuf lieux parisiens : l’IMA, la MEP,
la Cité internationale des arts,
la Mairie du 4e, la Galerie Clémentine de la
Féronnière, la Galerie Agathe Gaillard, la Galerie
XII, la
Galerie Basia Embiricos et Graine de photographe,
dessinant un parcours pluriel à travers les différents regards des photographes
contemporains sur le monde arabe.
Chacun
des lieux d’exposition présentera à la fois les travaux de créateurs issus du
monde arabe, résidant dans leur propre pays ou « parlant » depuis un autre
rivage, et les œuvres d’artistes étrangers témoignant eux aussi de la réalité
des pays arabes. Le mélange des cultures et le dialogue des sensibilités est au
cœur de la Biennale.
Il est difficile d’identifier un artiste libanais à travers une forme photographique ! Ce qu’on reconnaît en revanche, c’est le type de propos qui anime ces artistes. Y compris ceux qui ont quitté le Liban.Gabriel Bauret, commissaire général de la Biennale
Le
Liban à l'honneur à l'IMA
Les
années de guerre civile au Liban (1975-1990) ont profondément
marqué les photographes. Le besoin d’entretenir la mémoire d’un patrimoine
architectural perdu, de montrer les stigmates du conflit, semblait au cœur de
leurs préoccupations artistiques. Certains travaux actuels en conservent la
mémoire ; mais une nouvelle génération s’en détache et aborde des thématiques
inédites.
Un regard sur le Liban
d’aujourd’hui
C’est
cette nouvelle génération qui est à découvrir à l’IMA. Créateurs reconnus ou
encore peu montrés en France, les artistes participent d’une effervescence
artistique qui transparaît au fil du parcours. La plupart sont libanais, même
si certains ont décidé de vivre ailleurs tout en continuant de produire des
œuvres dans et sur leur pays. Quelques-uns sont des « étrangers » de passage et
ont donné du Liban une vision marquée de l’empreinte de leur propre culture ;
d’autres encore ont choisi de s’y installer. Cette diversité de motifs et
d’approches, ce dialogue des sensibilités nourrit l’esprit de l’exposition. Les
œuvres exposées ont pour l'essentiel été réalisées au cours des années 2010.
Du réalisme à la fiction
L’exposition
s’articule en deux temps. Une première séquence, à caractère documentaire, est en
prise avec la réalité géographique, urbaine et sociale, l’histoire, le devoir
de mémoire, le mélange des communautés, l’exil. La seconde, échappant aux
contraintes du réalisme, réunit des artistes qui nous entraînent dans d’autres
paysages, rêvés ou inventés, exprimant la quête d’un ailleurs, le désir
d’évasion. Les travaux ici réunis abordent le registre de la fiction, cultivent
l’imaginaire, développant des formes telles que le photomontage ou le collage
numérique.
Deux projections
encadrent le parcours : Beyrouth centre ville, 1991, un
court-métrage documentaire de Tanino Musso sur la capitale
libanaise au sortir de la guerre ; et à la fin de l’exposition, une
installation de Zad Moultaka associant une vidéo – paysages
– à une composition musicale. Enfin, un passage aménagé entre les deux
niveaux d’exposition accueille Beyrouth mon amour de Vladimir
Antaki, une installation dont la forme évoque celle d’un kaléidoscope.
LIBRAIRIE-BOUTIQUE
Troisième
Biennale des Photographes du monde arabe contemporain : Liban, entre réalité et
fiction
Les artistes exposés à
l'IMA
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Lamia Maria Abillama (1962), Clashing realities, 2006
(work in progress)
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Vladimir Antaki (1980), Beyrouth mon amour, 2017-2018
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Nadim Asfar
(1976), Expérience de la Montagne, 2015 (work in
progress)
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Myriam Boulos (1992), Nightshift, 2015
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Catherine Cattaruzza (1968), I Can't Recall the Edges, 2016-2019
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Gilbert Hage (1966), Eleven views of Mount Ararat, 2009
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Omar Imam (1979), Live love refugee, 2016
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Maria Kassab (1980), Le Naufrage, 2018
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Dalia Khamissy (1973), The Missing of Lebanon, 2019
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Demetris Koilalous (1962), Antiparadise. A lebanese
notebook, 2011
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Vicky Mokbel (1964), On-Off / In-Out, 2015
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Zad Moultaka (1967),
Création visuelle et musicale
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Tanino Musso (1952), Beyrouth centre ville, 1991 (court
métrage, 15’)
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Berine Pharaon (1974), Another stranger, 2017
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François Sargologo (1955), Beyrouth empire, 2017-2018
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Ieva Saudargaité Douaihi (1988), Dernière ville,
2013 (work in progress)
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Caroline Tabet (1974), Recueil, 2012-2013
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Lara Tabet (1983), Underbelly, 2017
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Tanya Traboulsi (1976), Ich Schreibe dir später, 2013
L’Institut du monde
arabe remercie chaleureusement les mécènes et partenaires de la Biennale des
Photographes du monde arabe contemporain.
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