samedi 24 novembre 2018

Σταυροφορίες, πρώτο μέρος

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LES CROISADES (1096-1291) : LE CHOC DE LA RENCONTRE ENTRE DEUX MONDES (1/3) 
ARTICLE PUBLIÉ LE 23/11/2018

Par Yara El Khoury

Yara El Khoury est docteur en Histoire de l’Université Saint-Joseph et titulaire d’un DEA en Résolution des Conflits de l’Institut Catholique de Paris. Elle est chargée de cours à l’Université Saint-Joseph et chercheur associé au CEMAM, Centre d’études pour le monde arabe moderne.
Bien que des siècles nous en séparent, les Croisades ne sauraient être un sujet dépassé. C’est un thème qui demeure d’une actualité brûlante, car, comme dans un écho lointain à notre monde, il met aux prises un Orient musulman et un Occident chrétien. A ce titre, il véhicule des problématiques qui sont toujours les nôtres, toujours aussi délicates. Ceci expliquerait peut-être qu’il ait été quasiment retiré des programmes scolaires en France. Le programme d’histoire de la classe de Seconde pose les fondements historiques et culturels de l’Europe ; y figurent notamment la Grèce antique et Rome, la Renaissance et la Réforme, la Révolution française et l’avènement des grandes idéologies, libéralisme, socialisme et nationalisme. Récemment, la partie consacrée au Moyen Âge a introduit la chrétienté, élément qui n’existait pas il y a quelques années. Les programmes officiels reconnaissent désormais le christianisme comme source constitutive de la civilisation européenne, en réponse aux questionnements identitaires qui agitent la France. En outre, l’étude de la période médiévale accorde une large place à la féodalité, phénomène qui n’a plus aucune incidence sur le monde actuel et ne consacre que deux paragraphes aux Croisades, alors que les rapports entre l’Islam et la chrétienté ne cessent d’entraîner les deux rives de la Méditerranée dans des conflictualités toujours plus sévères. Est-ce à dire que le sujet est considéré tellement polémique que les concepteurs des programmes d’histoire préfèrent tout simplement l’éluder, et se cantonner à des thématiques plus neutres qui ne susciteraientaucune polémique dans des classes où la mixité religieuse des élèves et des enseignants est perçue comme une source d’affrontement ? Car il  est indéniable que les Croisades continuent de soulever les passions. On se souviendra des réactions très vives du monde musulman quand, au lendemain des attaques du 11 septembre 2001, le président américain Georges W. Bush a annoncé que son pays était désormais en croisade contre le terrorisme. Les blessures occasionnées par les Croisades ne sont toujours pas refermées et la douleur affleure au moindre écart de langage.
Indéniablement, les Croisades ont constitué un temps fort de l’Histoire, un véritable choc dans le sens militaire car des parties antagonistes se sont affrontées par le moyen des armes, mais il s’agit également d’un choc culturel et ceci n’est pas forcément chose négative. Rappelons que grâce aux Croisades, l’Orient et l’Occident ont amélioré leur connaissance l’un de l’autre. C’est à cette époque que l’Europe a accès au texte du Coran, traduit pour la première fois (όχι βέβαια, η πρώτη μετάφραση από χριστιανούς έγινε στα ελληνικά μερικούς αιώνες νωρίτερα, πράγμα που σημαίνει ότι οι χριστιανοί και οι μουσουλμάνοι του λεγόμενου μεσαίωνα ήταν πιο ενήμεροι από ότι εμείς θέλουμε να αναφέρουμε, εκτός κι αν Ευρώπη πρέπει να πάψει να είναι αυτό που είναι, δλδ μια ήπειρος, και πρέπει να γίνει ένας κλειστός χώρος με άλλα ... 'μετα' στοιχεία). Au contact l’un de l’autre, les deux mondes échangent des savoir-faire dans
- l’art militaire et
l’architecture notamment.
L’histoire des Croisades est riche en événements qui, loin de se limiter à une confrontation entre Islam et christianisme, recèlent des aspects étonnants souvent méconnus du public non averti. C’est cette histoire-là, reconstituée dans sa trame chronologique, qui charpente ce texte qui se propose de partir de l’événement afin de mieux mettre à jour ce qui, dans les Croisades, fait sens pour nous.

L’Orient et l’Occident à la veille des Croisades

A la veille des Croisades, trois mondes sont en présence, et non pas deux comme on a coutume de le croire : l’Empire byzantin, l’Occident et l’Islam.
L’Empire Byzantin est l’héritier de Rome. Après la chute de l’Empire romain d’Occident aux mains des Barbares en 476, l’Empire romain d’Orient continue pendant un millénaire de perpétuer le double legs de l’hellénisme et de la romanité. Il sera appelé Empire Byzantin parce que Constantinople, sa capitale baptisée d’après son fondateur l’empereur Constantin, s’appelait Byzance au temps où elle était une colonie grecque. A l’heure où les Croisades vont commencer, cet Empire est affaibli du fait notamment d’une perte de territoires importante survenue au profit de l’Islam sorti de la péninsule arabe au VII° siècle. En outre, son rayonnement religieux et culturel s’est considérablement rétréci depuis que le Grand Schisme a séparé en 1054 les chrétiens d’Orient et leurs coreligionnaires d’Occident autour de questions de primauté entre le pape de Rome et le patriarche de Constantinople qui s’excommunient mutuellement. Cet événement rompt l’unité de l’Eglise et la sépare en deux groupes antagonistes : les chrétiens d’Orient qui se disent désormais « orthodoxes », dépositaires de la « voie droite », la vraie foi, et les chrétiens d’Occident qui se disent « catholiques » et revendiquent une universalité – sens littéral de catholique – qu’ils dénient à leurs coreligionnaires byzantins. La conscience que le monde catholique va avoir de son universalité sera sans doute constitutive de l’esprit qui a présidé aux Croisades. L’élan guerrier qui va se manifester alors n’épargnera pas l’Empire byzantin. La Quatrième Croisade sera détournée sur Constantinople qui sera mise à sac et contrainte à accepter un Empire latin dans ses murs.
Sur la rive européenne de la Méditerranée, l’Occident finit de se relever du choc qu’il a encouru en 476, à la chute de Rome. La disparition de l’Empire romain d’Occident a eu une incidence profonde sur les contemporains habitués à vivre selon un ordre qui remontait à un temps immémorial et mythique, la fondation de Rome. La rupture qui survient finit d’inscrire des frontières internes dans un espace qui, jusque-là, était uni dans un cadre juridique et identitaire homogène. L’unité cède la place au morcellement et à un vide juridique générateur d’insécurité et de peur. Laissées à elles-mêmes dans des espaces livrés à des exactions multiples, les populations se mettent biens et corps sous la protection de seigneurs. Peu à peu se construit la féodalité qui substitue une structure atomisée en mini-Etats à l’Empire romain naguère mondialisé. Un seul pouvoir centralisateur a survécu au naufrage de l’Empire : c’est l’Église. La papauté est la dernière survivance du pouvoir central. Héritier des empereurs, le pape se retrouve investi de leur titre de Pontifex Maximus. Forte de cette légitimité et de l’autorité qu’elle exerce sur les âmes, c’est l’Eglise qui va lancer les Croisades.
L’élan militaire des Croisades va être porté par des pouvoirs monarchiques de plus en plus stables. L’exemple le plus éloquent demeure sans conteste celui de la dynastie capétienne qui voit le jour en 987. Quand disparaît sans héritier le dernier successeur de Charlemagne, les nobles choisissent l’un des leurs, Hughes Capet, pour recevoir à Reims le sacre qui fera de lui le roi, premier entre ses pairs. A l’époque, il ne régnait effectivement que sur l’Ile-de-France et sa capitale, Paris. Hugues Capet institue une pratique qui sera suivie par ses successeurs : il fait sacrer et couronner son fils de son vivant, afin d’assurer la continuité du principe dynastique et la solidité du pouvoir royal. Ce sont les descendants d’Hugues Capet, les Capétiens, qui partiront en croisade ; ce sont également eux, qui, au moyen de la guerre et des alliances matrimoniales, vont façonner peu à peu au cours des siècles suivants le territoire qui deviendra la France. Cette nouvelle donne politique ainsi que toutes les mutations techniques et agricoles qui ont jalonné le Moyen Âge ont fait de cette période une ère fondatrice pour l’Europe au même titre que l’Antiquité gréco-romaine qui a été longtemps mise en avant alors que les âges médiévaux étaient considérés comme des âges sombres, empreints de religiosité et de superstitions de toutes sortes.
Au XIXème siècle, le romantisme redécouvre les Croisades et réhabilite l’histoire du Moyen Âge. A la faveur de ce changement de perception, on redécouvre l’importance du cette époque, en tombant parfois dans des excès inverses. Ainsi, il était devenu commun de penser que les améliorations survenues dans le secteur de l’agriculture avaient généré un surplus démographique qui s’était déversé sur l’Orient à travers les Croisades. Actuellement, cette vision est relativisée ; même s’il est indéniable que les conditions de vie se sont sensiblement améliorées, on ne saurait parler d’explosion démographique pour autant car la mortalité restait très élevée. De même, la peur de l’An Mil, à l’approche du premier millénaire de la naissance et de la mort du Christ, date censée marquer la fin du monde, a longtemps alimenté des lectures quelque peu exagérées. Quel que soit le degré véritable des appréhensions que cette date a fait naître dans les esprits, il est cependant hors de doute que, passé l’An Mil, l’Europe a connu un renouveau architectural notoire, avec son entrée notamment dans l’âge des cathédrales gothiques. Sanctuaires de lumière, ces lieux de culte à l’architecture élancée, agrémentés d’une profusion de détails, sont des projets de construction qui s’étalent sur plusieurs générations, signe que l’Europe est optimiste et qu’elle croit en l’avenir.
Le Monde musulman est le troisième acteur de la période qui s’ouvre. Situé sur un large espace bordant les rives Est et Sud de la Méditerranée, de l’Espagne andalouse aux confins de l’Inde, c’est un Empire régi par l’autorité d’un Calife, successeur du Prophète. Au moment où il va être bouleversé par l’afflux des Croisades, des califes de la lignée des Abbassides sont établis à Bagdad, ville qu’ils ont fait construire sur le Tigre, cité la plus belle et la plus riche au temps de la splendeur d’Haroun al-Rachid. A l’heure où les Croisades déferlent, leur pouvoir s’est considérablement affaibli. La centralité de naguère a complètement disparu ; partout des mini-Etats se sont constitués. Ainsi, à Alep, la cour des Hamdanides s’enorgueillit de la présence du grand poète al-Mutanabbi. Ces Etats disposent d’une autorité politique sur les territoires qu’ils contrôlent et continuent de reconnaître l’autorité spirituelle du calife. Il n’en est pas ainsi dans la zone allant de l’Afrique du Nord jusqu’au Levant. Là, un califat fatimide de confession chiite a vu le jour dans la Tunisie actuelle, puis s’est transporté sur les bords du Nil où en 969, il s’est doté d’une capitale, Le Caire, « celle qui opprime », construite sur le site de l’antique Fustat. Partout ailleurs, ce qui reste du califat abbasside-sunnite est morcelé en mini-Etats, et un califat des Omeyades est établi à Cordoue à l’extrémité occidentale du monde musulman d’où il concurrence Bagdad.
Au début du XI° siècle, le calife fatimide al-Hâkim bi-Amr-Illâh se proclame « incarnation du divin ». Une prédication nouvelle voit le jour, qui va être transposée jusqu’en Syrie, car l’Egypte, en dépit de la présence d’un califat chiite, était restée profondément sunnite et imperméable à toute nouveauté religieuse. En revanche, la Syrie est depuis les temps anciens un terrain ouvert à tous les courants spirituels. La foi nouvelle venue d’Egypte parvient à s’y implanter et à se répandre parmi la population en grande partie chiite ismaélienne qui sera dès lors connue sous le nom de Druzes, du nom du prédicateur al-Darazi qui les a convertis. En 1009, le calife al-Hâkim ordonne la destruction de l’Église du Saint Sépulcre. La nouvelle parvient en Occident où, de par l’horreur qu’elle suscite, elle comptera au nombre des causes premières des Croisades.
Au Xème siècle, des populations turcophones venant d’Asie centrale déferlent sur le monde musulman. Elles arrivent, non pas en envahisseurs, mais en vagues successives issues du nomadisme, comme cela a été le cas pour les Barbares à l’égard de l’Empire romain. Des changements climatiques et économiques particuliers font qu’au Xème siècle, les Turcs s’installent peu à peu en terre d’Islam et embrassent le sunnisme, le courant dominant. Eux-mêmes ne constituent pas une unité mais une multitude de groupes reliés par leur appartenance commune au monde turcophone. Ainsi, un groupe de Turcs se réclamant d’un ancêtre nommé Othman s’installent sur les rivages de la mer Egée ; discrets pour l’heure, ils formeront pas la suite la dynastie ottomane.
Les cavaliers turcs deviennent indispensables pour le califat auquel ils apportent du sang nouveau et des aptitudes militaires dont le Calife avait bien besoin. Autour de 1050, le calife partage ce qui lui reste de pouvoir avec l’une de leurs dynasties, les Seldjoukides qui ont fait d’Ispahan leur capitale. Une division du pouvoir s’installe en Islam : un Calife arabe sunnite, de la lignée du Prophète, détient le pouvoir religieux et un Sultan turc sunnite exerce le pouvoir politique et reconnaît la tutelle religieuse du Calife au nom duquel est dite la prière. Mais c’est le pouvoir seldjoukide qui détient le pouvoir de faire la guerre et la paix. Quand les Croisés vont arriver, ils ne se heurtent pas au Calife de Bagdad, mais aux Turcs Seldjoukides. Jusqu’en 1517, date à laquelle les sultans ottomans s’arrogent la dignité califale, va persister cette séparation entre le religieux et le politique en Islam.

The Sixth Conference on Translating the Meanings of the Holy Qur`an, 20-21/11/2019

 معهد محمد السادس للقراءات والدراسات القرآنية
Al Kindi Center for Translation and Training In collaboration with The Knowledge Integration and Translation Research Laboratory, Faculty of Arts and Humanities- Marrakech And Mohammed VI Institute of Qur’anic Studies Organizes
The Sixth Conference on Translating the Meanings of the Holy Qur`an
Under the theme
Translation Studies and the Translation of the Holy Qur`an
 In honour of Professor Mohammed Didaoui Date: 20 - 21 November 2019
Website: http://takc.org

The Holy Qur’an was revealed to the prophet Muhammad (PBUH) in Arabic. Its translation has been an old and debatable issue among a host of scholars. In the present time, the different translations of the Holy Qur`an are of a great need to be scrutinized and examined in the light of contemporary theories in translation studies to establish a dialogue between different languages and nations. In this regard, a vital question must be raised; to what extent are these contemporary theories in the translation field of great scientific guidance to overcome all the potential barriers facing the Holy Qur`an translator? Since its inception as a fully-fledged and independent discipline, translation has been approached by a myriad of pioneers and masters of translation theory. The controlling concept for most translation theory during the 1960s and 1970s was equivalence, and translation studies were linguistically oriented. Eugene Nida (1964) identified two fundamental measures for producing and assessing a translation: formal equivalence and dynamic equivalence. In the late seventies, Text Linguistics was created, and much attention was given to the structure of the text based on the work of Katharina Reiß (1971) text typology. Within the same decade, translation was looked at from a philosophical standpoint (the Hermeneutic Motion). Steiner (1975), as a pioneer of this approach, focused on the psychological and intellectual functioning of the mind of the translator. The latter was viewed as the understander and the interpreter of the original text. As a reaction to static prescriptive models, a dynamic culturally oriented theory (polysystem) was initiated by Itmar Even-Zohar (1978) who looked at translated literature as a system operating in the larger social, literary and historical systems of the target culture. Gideon Toury (1978), a major proponent of a comparative literatureoriented approach, shifted attention to the translated text with no comparison with the original one. For him, translation involves a set of norms as well as the translator’s alertness in manipulating the ST to make it acceptable in the target language and culture. As the science of translation grows, more translation theories have emerged to enrich this field. First, the functional theory began to take shape in the 1980s thanks to the German scholars Hans J. Vermeer and Katharina Reiss (1984). They ascertained that the Skopos (aim and purpose) of a translation is given more importance over any other considerations. Later, it became crystal clear that it is not enough to analyse just linguistic structures but rather focus on extra linguistic features as well. In this respect, the sociolinguistic theory, a communicative oriented approach, focused on the social context that defines what is and is not translatable. This approach is associated with scholars and academicians such as Annie Brisset (1990), Even Zohar and Guideon Toury (1995). Within the same decade, Ernst-August Gutt (1991) introduced the relevance theory, a cognition-based approach, into the communication theory model. The focus of attention moved to ‘mental faculties rather than texts or processes of text production. The image of the translator has been changed by Basil Hatim and Ian Mason (1990), who viewed the translator as a communicator. They highlighted the importance many basic elements in communication theory. A thorough study of the history of translation reveals that the concept of translation itself has been labelled with a wide range of terms by different translation specialists according to a set of principles underscoring their points of departure. Accordingly, to what extent can the translation act (`` to translate``, `` to render``, `` to replace``, `` to rewrite``, ``to reproduce``, ``to transfer``, and ``to substitute``) be adopted as a working framework to translate the Holy Qur`an? Due to the different aspects of the source language and the target language, translators resort to some techniques in the translation process in order to achieve the equivalence of the translated works. The subject of translation techniques has been widely investigated by specialists in the field of translation studies. The major aim is to examine whether the translation techniques explored in this call for paper are helpful in the Holy Qur`an translation. The first category of translation techniques is direct translation which is used when structural and conceptual elements of the source language can be transposed into the target language. Direct translation techniques include: Borrowing, Calque and Literal Translation or a word-for-word translation. When direct translation techniques are not applicable because they are either structurally impossible, or the target language does not have a corresponding expression, the generated text would have a different meaning, no meaning or a foreign structure. The translator then seeks refuge in oblique translation techniques. These include: Transposition, Modulation, Reformulation or Equivalence, Adaptation and Compensation. Domestication and foreignization are two other opposite techniques/strategies suggested by Venuti (1995). The first one is the imitation of text features of the target culture. Whereas, foreignization is characterized by giving much emphasis to the elements that are foreign to the target culture (Venuti 1992). Domesticating practices where some source culture features are partially or totally erased may lead to the invisibility of translators. That is, the more fluent the translation, the more invisible the translator. (Venuti, 1995). The aim of the conference is to re-raise the problem of translating the meanings of the Holy Qur’an in the light of modern theories and techniques. Accordingly, the ensuing questions arise: ▪To what extent can modern theories be adopted as an intellectual framework for the translator of the meanings of the Holy Qur’an? ▪To what extent can the notion of translation itself be considered as a descriptive concept of the rendering process from Arabic into other languages? ▪To what extent can translation professionals rely on the various translation techniques and regard them as procedural devices to translate the meanings of the Holy Qur’an?

The conference research axes include, but are not limited to:
  Equivalence and Qur’an translation
  Discourse analysis and Qur’an translation
  Hermeneutic approach and Qur’an translation
 Literary polysystem and Qur’an translation
 Theory of norms and Qur’an translation
  Skopos theory and Qur`an Translation
 Translation as a transfer and Qur’an translation
 Translation as rewriting and Qur’an translation
  Translation as reproducing and Qur`an Translation
 Translation as rendering and Qur`an Translation
 Translation as substitution and Qur`an translation
  Translation as replacement and Qur`an translation
 Translation as communication and Qur`an translation
  Visibility / Invisibility and Qur`an Translation
  Direct translation techniques and Qur`an Translation
 Oblique translation techniques and Qur`an Translation
  Domestication / Foreignization and Qur`an Translation
 Translation terminology and Qur`an translation

Conference working languages The working languages of the conference are Arabic, English and French.

Important dates
 ▪ Deadline for proposal submission: March 31, 2019.
 ▪ Submission of final papers: June 30, 2019
▪ Notification of acceptance after blind reviewing: July 30, 2019.
 ▪ Conference date: 20 - 21 November 2019.
▪ Conference venue: Faculty of Arts and Humanities, Marrakech, Kingdom of Morocco. ▪

Participation proposals should be sent to:
alkinditranslationconferences@gmail.com

 ▪ Conference proceedings are to be published before the conference.
 ▪ APA reference style required.

Participation fees ▪ $ 450 or equivalent (conference documents, participation certificate, accommodation, meals and coffee breaks are included)
▪ Travel expenses to be covered by participants

 Conference general chair Khalid Essaki

 Conference coordinators Jamaa Ouchouid Noreddine Hanini Noureddine Azmi Scientific committee - Rachid Aaradi (Cadi Ayyad University, Morocco) - Abied Al-Sulaiman (University of Leuven, Belgium) - Brahim Assikar (Cadi Ayyad University, Morocco) - Hassan Bouijelabn (Cadi Ayyad University, Morocco) - Bouchra Chakir (Al Quaraouiyine University, Maroc) - Ahmed Saber Chergui (Cadi Ayyad University, Morocco) - Ahmad El-Leithy (University of Sharjah, United Arab Emirates) - Kamal El Fouadi (Cadi Ayyad University, Morocco) - Ahmed El Hamzaoui (Cadi Ayyad University, Morocco) - Souad El kouttoubia (Cadi Ayyad University, Morocco) - Hassan El Moudden (Cadi Ayyad University, Morocco) - Malika El Ouali (Cadi Ayyad University, Morocco) - Lhoucine Idyouss (University of Leuven, Belgium) - Ahmed Kerroum (Ibn Zohr University, Morocco) - Abdelouahed Lamrabet (Cadi Ayyad University, Morocco) - Abdelali Majdoub (Cadi Ayyad University, Morocco) - Abdelkader Marrah (Cadi Ayyad University, Morocco) - Mohamed Fathallah Misbah (Cadi Ayyad University, Morocco) - Amal Oussikoum (Sultan Moulay Slimane University, Morocco) - Mohamed Rezzaki (Cadi Ayyad University, Morocco) - Amir Zanati (Ain Shams University, Egypt) Organizing committee Adil Lachgar Imad Dehbi Ayoub Nejjari Laila El ghazouani Hanane Oussoulouane Nour El Houda Belghita Hicham Beddari Taoufiq Bouamrane Overall supervision Abdelhamid Zahid (The Knowledge Integration and Translation Research Laboratory) Hassane Darir (Al Kindi Center for Translation and Training) Coordinator of Master’s program: Translation Technology and Specialized Translation

Participation form Full name Phone number Email Position and academic discipline Institution Participation axis Presentation title Summary
 Biodata

συνέντευξη στο Les clés du Moyen-Orient, πρωτίστως για το θέμα Κασόγκι

Η συζήτηση αυτή είναι πολύ ενδιαφέρουσα. Αναλύει την ενδεχόμενη συμβολική σημασία των πράξεων μεταξύ Τουρκίας και Σαουδικής Αραβίας. υπάρχει συμβολική σημασία; πώς έγινε επί Τουρκίας το έγκλημα; για ποιο λόγο η Τουρκία αντέδρασε με τρόπο τόσο άμεσο και επιθετικό (αν σκεφτεί κανείς κιόλας για ποια χώρα μιλάμε, όπου μερικές χιλιάδες άνθρωποι διώχθηκαν σχηματοποιημένα). προκύπτει επίσης μέσα από το βλέμμα ενός γνώστη της κατάστασης και η θέση του Ισλάμ στην Ανατολική Μεσόγειο, θέμα που πρέπει να τραβά την προσοχή μας, κυρίως από πολιτικής πλευράς. έτσι οι Αδελφοί Μουσουλμάνοι που βρίσουν καταφύγιο από την Αϊγυπτο στην Τουρκία φανερώνει τον ηγετικό ρόλο που προσπαθεί να παίξει ο Ερντογάν σε όλη την περιοχή. θα τον αφήσουν; 
θα δούμε...

https://www.lesclesdumoyenorient.com/Entretien-avec-Jean-Marcou-En-lien-avec-l-affaire-Khashoggi-retour-sur-les.html
ENTRETIEN AVEC JEAN MARCOU - EN LIEN AVEC L’AFFAIRE KHASHOGGI, RETOUR SUR LES RELATIONS ENTRE LA TURQUIE ET L’ARABIE SAOUDITEARTICLE PUBLIÉ LE 29/10/2018
Questions de Anne-Lucie Chaigne-Oudin


Jean Marcou est actuellement Professeur des Universités à l’IEP de Grenoble (France) après avoir été pensionnaire scientifique à l’Institut Français d’Études Anatoliennes d’Istanbul où il a dirigé, de 2006 à 2010, l’Observatoire de la Vie Politique Turque (OVIPOT – http://ovipot.hypotheses.org/). Il a été aussi directeur de la Section francophone de la Faculté d’Économie et de Sciences Politiques de l’Université du Caire (Égypte), entre 2000 et 2006. 
A l’IEP de Grenoble, il est directeur des relations internationales et dirige également le Master « Intégration et Mutations en Méditerranée et au Moyen-Orient. » Ses principaux champs d’enseignement et de recherche concernent la vie politique turque (Constitutions, élections et partis politiques…), les transitions politiques dans le sud de l’Europe, l’Union européenne, et l’évolution des équilibres politiques au Moyen-Orient (vue notamment au travers de la politique étrangère turque).

Pouvez-vous revenir sur les questions de discorde entre l’Arabie saoudite et la Turquie, en particulier sur la discorde à propos du soutien turc au Qatar (militaire et politique), soutien reproché par Riyad, dans le contexte du blocus contre le Qatar mis en place par l’Arabie saoudite et par d’autres États de la région ?

Lorsque l’Arabie saoudite rompt ses relations diplomatiques avec le Qatar, le 5 juin 2017, les relations entre Riyad et Ankara sont plutôt bonnes. Depuis le début de l’année 2015, Recep Tayyip Erdoğan s’est lancé dans une grande opération de séduction pour s’attirer les bonnes grâces du régime saoudien, décrétant un deuil national suite à la mort du roi Abdallah, approuvant l’intervention saoudienne au Yémen ("Tempête décisive"), minorant la responsabilité saoudienne dans la bousculade meurtrière du Hadj en septembre 2015… Significativement, lorsque la crise qatarie éclate, l’Arabie saoudite est le pays que Recep Tayyip Erdoğan a le plus visité, depuis qu’il a été élu président de la République, en 2014. Dès lors, la Turquie espère pouvoir user de son influence pour arbitrer le conflit entre Doha et Riyad, et alors même qu’on est en plein Ramadan, le président turc déclare qu’il se fait fort de résoudre le différend d’ici à la prochaine Eid el Fitr. Las ! Très vite la tension monte, car Ankara, en dépit de ses velléités d’arbitrage, apporte d’emblée un soutien sans faille à son allié qatari. Dès le 7 juin 2017, le parlement turc approuve le déploiement de troupes au Qatar dans la nouvelle base militaire turque qui vient d’ouvrir, et deux accords militaires sont signés entre les deux pays. Sur le plan économique, Recep Tayyip Erdoğan désapprouve les sanctions économiques prises par l’Arabie saoudite et ses alliés. Aux côtés de l’Iran, la Turquie assure ainsi rapidement le ravitaillement du Qatar, pour l’aider à surmonter l’embargo dont il est l’objet. Si bien qu’à la fin du mois de juin 2017, les exportations turques vers ce pays ont triplé.
La réaction d’Ankara est très mal accueillie par l’Arabie saoudite et par ses alliés. Riyad repousse sèchement les propositions de médiation turque dans le conflit, et plusieurs incidents se produisent entre les deux pays : des journalistes turcs sont arrêtés en Arabie saoudite ; cette dernière et ses alliés bloquent les sites d’information turcs sur Internet et annulent les diffusions de séries turques sur les bouquets télévisés qu’ils contrôlent. Dans les semaines qui suivent, certes, le différend se stabilise, et Recep Tayyip Erdoğan se rend même, le 23 juillet 2017, en visite officielle à Riyad, mais l’idylle qui semblait s’être nouée entre les deux pays depuis 2015 est belle et bien terminée, et le climat de méfiance, voire d’hostilité, qui s’est installé entre eux, se confirme, dans les mois qui suivent. Ainsi, la Turquie critique-t-elle les vagues d’arrestation qui interviennent alors dans la famille princière saoudienne, et raille les velléités de Mohamed Ben Salman de faire de son pays un bastion de "l’islam modéré". En décembre 2017, enfin, une violente polémique éclate entre Recep Tayyip Erdoğan et le ministre émirati des Affaires étrangères, ce dernier ayant accusé le gouverneur ottoman Fahreddin Pasha d’avoir volé les reliques du Prophète à Médine, pendant la Première Guerre mondiale…

De même, pouvez-vous revenir sur la question des Frères musulmans, considérés comme organisation terroriste par l’Arabie saoudite, et de leur accueil par la Turquie, en lien avec le blocus contre le Qatar ?

Au cours de l’été 2013, en Égypte, à l’issue de la destitution du président Mohamed Morsi, et du massacre dont sont victimes ses partisans qui tentaient de résister, la Turquie et le Qatar accueillent les Frères musulmans égyptiens. "Rabia", une chaine de télévision égyptienne des Frères se met notamment à émettre à partir de la Turquie. Ce soutien de la confrérie par Ankara, comme la dénonciation sans ménagement du renversement de Mohamed Morsi par Recep Tayyip Erdoğan, qui ne manque pas une occasion de brandir les 4 doigts de "Rabia" dans ses meetings, ne provoquent pas de tensions directes entre Riyad et Ankara, mais ils affectent lourdement les relations entre l’Égypte et la Turquie dont l’ambassadeur au Caire est déclaré personna non grata, en novembre 2013. Face à ce gel des relations entre Le Caire et Ankara, l’Arabie saoudite adopte une attitude prudente jusqu’à la crise qatarie, jouant les médiateurs entre son allié égyptien et la Turquie. Mais elle forcera Doha, en 2014, à expulser les Frères égyptiens, qui avaient trouvé refuge en territoire qatari.

Quel message a fait passer l’Arabie saoudite à la Turquie par l’affaire Khashoggi, qui s’est déroulée sur le sol turc ?

Je ne suis pas sûr que l’Arabie saoudite ait voulu initialement adresser un message à la Turquie, au travers de l’affaire Khashoggi. Riyad (probablement Mohammed Ben Salmane, en l’occurrence), voulait surtout, dans cette affaire, éliminer Jamal Khashoggi, non seulement parce que ce dernier était un journaliste dissident, écrivant dans le Washington Post, mais aussi parce qu’il était issu d’une famille proche de la famille royale, connaissant parfaitement les rouages du pouvoir saoudien de l’intérieur. Les autorités saoudiennes n’ayant pas osé agir à leur consulat de Washington où le journaliste avait d’abord demandé ses papiers pour se marier, et sa fiancée étant turque au demeurant, l’assassinat s’est donc déroulé à Istanbul.
Mais, dès lors que cet acte a été commis, "sur le sol turc", comme l’a rappelé Recep Tayyip Erdoğan, il affecte bien évidemment les relations entre Riyad et Ankara, et peut prendre, à bien des égards, l’aspect d’une véritable provocation. La réaction turque, le plus souvent exprimée par Recep Tayyip Erdoğan en personne, a été celle d’une posture de fermeté, évitant toutefois d’aller jusqu’à la rupture. Cette approche était particulièrement présente dans le discours qu’a prononcé Recep Tayyip Erdoğan devant le Parlement, le 23 octobre dernier. En effet, si le président turc a préservé ses intérêts (comme d’autres pays l’ont fait d’ailleurs, à commencer par les Etats-Unis), en ménageant une porte de sortie à l’Arabie saoudite, il n’a pas non plus voulu donner l’impression de tout accepter, au risque de perdre la face. C’est pourquoi, distillant petit à petit les informations dont il dispose, ce qui oblige l’Arabie saoudite à reconnaître des faits qu’elle niait initialement farouchement, il n’a pas hésité à mettre celle-ci au pied du mur… C’est ce qui explique que Recep Tayyip Erdoğan ne se soit pas satisfait de la reconnaissance de la mort du journaliste par Riyad, mais qu’il ait rappelé qu’elle était le résultat d’un acte intentionnel et prémédité. Il a en outre demandé à l’Arabie saoudite de dire ce qu’était devenu le corps du journaliste et révéler qui avait fait venir une équipe de l’extérieur pour le tuer. Dans le discours d’Erdoğan, ces questions ultimes semblent s’adresser au prince Mohamed Ben Salmane, plus qu’au le roi Salmane, "gardien des deux mosquées", que le président turc a ménagé, en déclarant qu’il ne remettait pas en question sa bonne foi. Mais au travers de ces propos, c’est peut-être Recep Tayyip Erdoğan qui a voulu adresser un message à Riyad en disant qu’il préférait le royaume d’autrefois plus nuancé et plus prudent, aux offensives violentes et irréfléchies de Mohammed Ben Salmane.

La Turquie et l’Arabie saoudite ont-elles/ont-elles eu des sujets de rapprochement, notamment la question syrienne, la question yéménite ?

Au début de la crise syrienne, la Turquie a tenté de mener une politique conjointe avec l’Arabie saoudite, pour soutenir l’opposition syrienne, contre le régime de Bachar el Assad, prétendant ainsi défendre les intérêts des Arabes sunnites, face au régime de Damas et aux Kurdes en pleine ascension. C’est probablement le souci de préserver ces intérêts communs en Syrie, qui a poussé la Turquie à soutenir l’intervention saoudienne au Yémen, en 2015, même s’il a fallu pour cela dénoncer les "risques d’impérialisme persan", alors que la Turquie avait entretenu antérieurement, à la veille des printemps arabes, une relation plutôt stable avec l’Iran.

Qu’en est-il du positionnement de la Turquie et de l’Arabie saoudite concernant l’Iran ?

En dépit de ses tentatives de rapprochement avec Riyad, en 2015-2016, et de son approbation de l’intervention saoudienne au Yémen, la Turquie n’est finalement pas entrée dans la coalition des pays sunnites, mobilisés contre le soi-disant "arc chiite". Dès 2011, lors de la répression par l’Arabie saoudite du soulèvement bahreïni, la Turquie s’était montrée très critique. Mais il est vrai que l’appui apporté par Téhéran au régime de Bachar el Assad dans le conflit syrien l’a éloignée à nouveau de l’Iran. Toutefois, parallèlement à l’approbation de l’opération "Tempête décisive", Ankara n’a pas hésité à saluer l’accord sur le dossier nucléaire iranien, obtenu par l’administration Obama. Par la suite, la détérioration des relations turco-américaines a contribué à éloigner à nouveau la Turquie de l’Arabie saoudite, surtout après l’avènement de l’administration Trump qui, entre autres, en remettant en question l’accord sur le nucléaire, a raffermi sa relation avec l’Arabie saoudite, dégradée par la fin de la présidence Obama.
Dans le Golfe, en revanche, la crise qatarie a abouti à une convergence durable de l’Iran et de la Turquie, un accord tripartite ayant été signé pour faciliter les flux commerciaux de l’émirat, toujours soumis à l’embargo saoudien. En Irak, également, Ankara s’est retrouvée sur des positions voisines de celles Téhéran, pour s’opposer à l’indépendance réclamée par le gouvernement régional kurde de Massoud Barzani. Au Yémen, enfin, la position turque s’est faite plus prudente, consistant plus en une aide économique au gouvernement yéménite, qu’en une approbation de la conduite de la guerre par l’Arabie saoudite.
Aujourd’hui, la persistance de la Turquie à demander des comptes aux Saoudiens, dans l’affaire Khashoggi, illustre un positionnement régional qui ne gêne pas seulement Riyad, mais aussi de plus en plus Donald Trump en personne. Ce dernier, en effet, au-delà des intérêts commerciaux considérables qui sont les siens, entend faire de l’Arabie saoudite un maillon clef de son projet de règlement du conflit israélo-palestinien.

Lire également : 
La nouvelle politique étrangère de la Turquie, par Jean Marcou
Le néo-ottomanisme, clef de lecture de la Turquie contemporaine ?, par Jean Marcou
Les relations turco-israéliennes ne sont pas un long fleuve tranquille, par Jean Marcou
L’Égypte de Mohammed Morsi de retour sur la scène moyen-orientale ?, par Jean Marcou
Entretien avec Jean Marcou – politique intérieure, Etat-islamique, Kobanê, Syrie : le point sur la Turquie
Entretien avec Jean Marcou - Le point sur la Turquie après les législatives du 7 juin 2015
Entretien avec Jean Marcou – Diplomatie, énergie, Syrie : où en sont les relations russo-turques ?
Entretien avec Jean Marcou – Retour sur le coup d’Etat turc du 15-16 juillet 2016
Entretien avec Jean Marcou – Les relations Turquie / Qatar dans le contexte de la crise Qatar / CCG

jeudi 22 novembre 2018

IRAN.https://journals.openedition.org/echogeo/15326?utm_source=lettre

45 | 2018
juillet 2018/septembre 2018

The Qur’an in Translation – A Survey of the State-of-the-Art. 5-7/12/2018

International Workshop



Preliminary Considerations on the Corpus Coranicum Christianum

The Qur’an in Translation – A Survey of the State-of-the-Art

Freie Universität Berlin/Germany, December 5th – 7th, 2018
Convener: Manolis Ulbricht & Berlin Byzantine Studies (Freie Universität Berlin)

Objectives

The workshop “Preliminary Considerations on the Corpus Coranicum Christianum. The Qur’an in Translation – A Survey of the State-of-the-Art” seeks to lay the groundwork for an interdisciplinary research project comparing all Christian translations of the Qur’anIts goal is to gather and analyze, in a first step, all Greek, Syriac, and Latin translations of the Quran from the 7th century CE until the Early Modern period and to present the results to the scientific and broader public as a synoptic open-access digital edition.
The workshop is aiming at mapping out the different scholars and research traditions dealing with varied translations of the Qur’an and to facilitate further scientific exchange. It will also examine the possibilities of using methods in the Digital Humanities for building an annotated database of the Corpus Coranicum Christianum. This workshop is sponsored by the Deutsche Forschungsgemeinschaft and the Freie Universität Berlin.
The project initiative Corpus Coranicum Christianum (CCC) shall start with the three subprojects: Corpus Coranicum Byzantinum (CCB), Corpus Coranicum Syriacum (CCS), and Corpus Coranicum Latinum (CCL). More languages may be added later. Firstly, the different manuscripts that preserve translations of the Qur’an will be collected and analyzed individually. Then, they will be compared and commented on under determined philological and syntactical aspects. Therefore, all translations shall be digitalized and linked to each other and to the Arabic Qur’an texts in order to enable researchers to systematically examine the Christian reception and transmission of the Muslim Qur’an. Thus, the Corpus Coranicum Christianum synopsis will be made accessible in an open-access database, following the example of the Corpus Coranicum project at the Berlin-Brandenburg Academy of Sciences and Humanities (BBAW).
The project initiative Corpus Coranicum Christianum is financed by the Presidency of the Freie Universität Berlin. For more information about this project initiative, please visit our website.

Program 

  • Flyer (sequential web version)



Date: Wednesday – Friday, 5th – 7th December 2018
Venue: Freie Universität Berlin
Wednesday (05/12/2018)
Topoi Building Dahlem
Hittorfstraße 18
D-14195 Berlin
Conference Room 010
Thursday & Friday (06–07/12/2018)
Silberlaube (Ground Floor)
Otto-von-Simson-Str. 26
14195 Berlin-Dahlem
Seminarzentrum Room L 115



Contact: corpus.coranicum.christianum@klassphil.fu-berlin.de

lundi 19 novembre 2018

Eurames, 47/2018


CONFERENCES

1.    Annual Meeting of the "American Academy of Religion", Denver, 17-20 November 2018

2.    Conference: "Mapping the Role of Intellectuals in Iranian Modern and Contemporary History", SOAS University of London, 1 December 2018

3.    Workshop: "The Politics of the Judiciary and the Legal System in Contemporary Iran", Institute for the Study of Muslim Civilisations, Aga Khan University, London, 4 December 2018

4.    Mediterranean Panels and Papers at the Annual Meeting of the "American Historical Association", Chicago, 3-6 January 2019

5.    Conference of the World History Association of Texas on "Global Civil Rights", Texas A&M University, 23 February 2019

6.    Annual Palestine Research Seminar, SOAS University of London, 27 February 2019

7.    Conference: “The International Politics of Middle East Migration – Problems, Policy, Practice”. University of Birmingham, 7-8 March 2019

8.    Graduate Conference on “Movement and Migration,” Stony Brook University, 30 March 2019

9.    Workshop: "Sovereign Institutions and Migration in South Asia", Radboud University Nijmegen, 3 April 2019

10.  Graduate Student Symposium of the Institute of Islamic Studies, McGill University, 4-5 April 2019

11.  Symposia Iranica, St John´s College, Cambridge, 9-10 April 2019

12.  Sixth Conference of International Iranian Economic Association (IIEA), SOAS University of London, 16-17 May 2019

13.  “China and the Middle East and North Africa Conference”, Northwest University, Xi’an, China, 16-18 May 2019

14.  Conference: "Pilgrimage and the Senses", University of Oxford, 7 June 2019

15.  Workshop: “Currents and Currency: Cultural Circulations in the Mediterranean and Beyond”, Koç University, Turkey, 13-15 June 2019

16.  Interdisciplinary Conference: "The Arab World as Ghurba: Citizenship, Identity and Belonging in Literature and Popular Culture", University of Warwick, 21 June 2019

17.  International Workshop: “Gender, Fashion, and Embodiment in Islam”, University of Hamburg, 29-30 June 2019

18.  Workshop: "Critical Perspectives on 'Modern Slavery': Law, Policy and Society", University of Hull, 30 October 2019

19.  26th International Congress of the German Middle East Studies Association (DAVO) in Cooperation with the Section Islam Studies of the DMG, University of Hamburg, 3-5 October 2019


POSITIONS

20.  Communications Manager, LSE Middle East Centre, London

21.  Fellowship on Gender, Human Rights and Refugees in the Middle East, Baker Institute for Public Policy, Rice University

22.  Assistant Professor with Expertise in East or Southeast Asia or the Middle East, Department of Historical and Political Studies, Arcadia University


OTHER INFORMATION

23.  8 PhD Scholarships in Cultural Studies at the International Graduate Centre for the Study of Culture (GCSC), University of Giessen, Germany

24.  Visiting Scholar Grants to Use the Archives at the Khayrallah Center for Lebanese Diaspora Studies

25.  Funding Opportunities for 2019-2020 and Research Awards by the "Council of British Research in the Levant"

26.  Byzantine Studies Postdoctoral Fellowship 2019-20, University of Notre Dame, Indiana

27.  Economic Research Forum on "Non-Monetary Dimensions of Inequality and Poverty among the Youth in the ERF Region", Tunisia, 23 December 2018

28.  Shia Studies Course, University of Religion and Denominations, Iran, 22-28 February 2019

29.  Articles on "Working with Muslim Clients in the Helping Professions"

 If you want to distribute an announcement via DAVO-Info-Service (about 1400 recipients) and EURAMES Info Service (more than 6000 recipients, only English and French announcements), please apply the usual format of the text with no more than 50 words and no attachment. Please send only the most important information to davo@geo.uni-mainz.de and refer to further details with a link to the respective website or an email address.

Best regards,

Guenter Meyer, Centre for Research on the Arab World (CERAW)i, University of Mainz, in cooperation with the University of Sharjah/UAE


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CONFERENCES

1.    Annual Meeting of the "American Academy of Religion", Denver, 17-20 November 2018

Mediterranean-themed papers and sessions will be featured at the meeting.


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2.    Conference: "Mapping the Role of Intellectuals in Iranian Modern and Contemporary History", SOAS University of London, 1 December 2018

Forty years after the Revolution, how can we evaluate the role of Iranian intellectuals in the history of Iranian modernity and in the process of the Iranian democratic debate? This question and many others are some of the key points this one-day conference – organized by the Centre for Iranian Studies at SOAS – will explore.


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3.    Workshop: "The Politics of the Judiciary and the Legal System in Contemporary Iran", Institute for the Study of Muslim Civilisations, Aga Khan University, London, 4 December 2018

The workshop aims to analyze the judicial and legal institutions of the Islamic Republic of Iran (IRI) in their social and political and historical contexts. Both the application of the Sharia and the rule of law have been major pillars of the ideology of the IRI since its inception.


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4.    Mediterranean Panels and Papers at the Annual Meeting of the "American Historical Association", Chicago, 3-6 January 2019


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5.    Conference of the World History Association of Texas on "Global Civil Rights", Texas A&M University, 23 February 2019

We envision the theme broadly as transnational, multicultural, and multiethnic recognizing there are many avenues toward building an historical narrative of civil rights that may include dimensions of gender, race, ethnicity, identity, sexuality, equity, equality, resistance, and social justice.


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6.    Annual Palestine Research Seminar, SOAS University of London, 27 February 2019

This one-day research seminar provides a critical platform for PhD students working on Palestine or Palestine-related issues to present their projects and discuss theoretical and research questions. We welcome a broad range of topics aiming at an inter-disciplinary dialogue across Palestine Studies.


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7.    Conference: “The International Politics of Middle East Migration – Problems, Policy, Practice”. University of Birmingham, 7-8 March 2019

This interdisciplinary conference aims to bring together scholars working on the interplay of international relations and migration into, out of, and across the Middle East, both historically and in contemporary times. Funding is available to cover participants’ costs.


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8.    Graduate Conference on “Movement and Migration,” Stony Brook University, 30 March 2019

The conference offers graduate students an excellent opportunity to network, engage with new and innovative scholarship from multiple disciplines, and receive feedback on their research projects from fellow students and established scholars.


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9.    Workshop: "Sovereign Institutions and Migration in South Asia", Radboud University Nijmegen, 3 April 2019

This one-day workshop seeks to juxtapose land-based sovereign institutions with the various kinds of movement that occurred throughout the Indian Ocean during the 18th and 19th centuries. Through the discussion of migration over these centuries, we hope to assess the influence of these governing bodies over local communities, as well as the agency that local communities had in dictating their own mobilities.


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10.  Graduate Student Symposium of the Institute of Islamic Studies, McGill University, 4-5 April 2019

We are invite graduate students at all stages of research and dissertation-writing related to Islam and Islamicate communities anywhere in the world to submit proposals for individual paper presentations.


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11.  Symposia Iranica, St John´s College, Cambridge, 9-10 April 2019

Symposia Iranica is a dedicated, multidisciplinary, peer-reviewed platform open to emerging scholars working on any aspect of Iranian or Persian Studies within the arts, humanities, and social sciences.

Deadline for abstracts: 30 December 2018. Information: http://symposia-iranica.com/cfp/

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12.  Sixth Conference of International Iranian Economic Association (IIEA), SOAS University of London, 16-17 May 2019

The proposed topics may be in any field of economics, economic history and political economy. The Program Committee welcomes both empirical and theoretical papers that use quantitative or analytical narrative methods.


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13.  “China and the Middle East and North Africa Conference”, Northwest University, Xi’an, China, 16-18 May 2019

Topics include the Political Economy of the Middle East, Environmental Issues, Social Movements, Religion and Politics, Gender Issues in the Middle East, etc.


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14.  Conference: "Pilgrimage and the Senses", University of Oxford, 7 June 2019

This interdisciplinary conference hosted at the University of Oxford aims to shed light on how sensory perception shapes and is shaped by the experience of pilgrimage across cultures, faith traditions, and throughout history.


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15.  Workshop: “Currents and Currency: Cultural Circulations in the Mediterranean and Beyond”, Koç University, Turkey, 13-15 June 2019

The conference aims to bring together cultural works that constitute alternative archives of the Mediterranean in order to reassess the current geographical divides that shape typical understandings of the Mediterranean and beyond.


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16.  Interdisciplinary Conference: "The Arab World as Ghurba: Citizenship, Identity and Belonging in Literature and Popular Culture", University of Warwick, 21 June 2019

This conference is interested in how migration to the Arab world appears in literature as well as culture more generally, and in what this documentation tells us about the Arab world as a migrant destination, or a place of ghurba.

Deadline for abstracts: 30 December 2018. Information: https://warwick.ac.uk/fac/arts/hrc/confs/arab/

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17.  International Workshop: “Gender, Fashion, and Embodiment in Islam”, University of Hamburg, 29-30 June 2019

We want to compare the dynamics in the so-called “Islamic center” (the Arabian Peninsula) with developments in the so called “Muslim Periphery". The workshop aims to problematize the discursive and lived interactions between gender, fashion, spirituality, religion, class, and ethnicity.


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18.  Workshop: "Critical Perspectives on 'Modern Slavery': Law, Policy and Society", University of Hull, 30 October 2019

We particularly seek papers that question and theorize the use of the term “modern slavery”, and related legal and policy responses, from any perspective or discipline.


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19.  26th International Congress of the German Middle East Studies Association (DAVO) in Cooperation with the Section Islam Studies of the DMG, University of Hamburg, 3-5 October 2019

Mind the date! Website with detailed information will soon be available.

Deadline for abstracts of panels on 15 February 2019 and papers on 30 April 2019. Information: davo@geo.uni-mainz.de

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POSITIONS

20.  Communications Manager, LSE Middle East Centre, London

LSA seeks to hire an experienced Communications Manager to lead the Centre’s communications work and research impact. The postholder is responsible for managing the Centre’s publications, events, web presence and outreach work.

Deadline for applications: 1 February 2019. Information: https://apply.interfolio.com/57545Deadline for applications: 29 November 2018. Information: https://bit.ly/2zzwZ61

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21.  Fellowship on Gender, Human Rights and Refugees in the Middle East, Baker Institute for Public Policy, Rice University

Position for a Fellow whose work is at the intersection of gender, human rights, and refugees in the Middle East. This is an endowed position with primary responsibility in conducting policy-relevant research on these topics.

Review of applications will continue until the position is filled. Information: https://jobs.rice.edu/postings/16664

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22.  Assistant Professor with Expertise in East or Southeast Asia or the Middle East, Department of Historical and Political Studies, Arcadia University

Thematic specialization in one or more of the following areas is desired: international political economy, global governance, conflict management, or environmental politics and sustainable development. We welcome candidates with training in Political Science, History, Anthropology, and other related disciplinary and interdisciplinary fields.


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SONSTIGE INFORMATIONEN / OTHER INFORMATION

23.  8 PhD Scholarships in Cultural Studies at the International Graduate Centre for the Study of Culture (GCSC), University of Giessen, Germany

The GCSC encourages applications which make a significant contribution to the study of culture in various historical contexts, including contemporary phenomena. An international research perspective, i.e. international study experience, is an advantage. Scholarships are offered for one year with the possibility of two extensions, each of one year.


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24.  Visiting Scholar Grants to Use the Archives at the Khayrallah Center for Lebanese Diaspora Studies

Funding for researchers - at all levels of their career from graduate students to senior scholars - working on early Arab diaspora and migration to work at the Khayrallah Center for a period of 1 to 2 weeks.

Applications are accepted on a rolling basis with no deadline. Information: https://lebanesestudies.ncsu.edu/awards/VisitingScholar.php

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25.  Funding Opportunities for 2019-2020 and Research Awards by the "Council of British Research in the Levant"

CBRL offers research grants for fellowships, project awards and travel grants.


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26.  Byzantine Studies Postdoctoral Fellowship 2019-20, University of Notre Dame, Indiana

This fellowship is designed for junior scholars with a completed doctorate whose research deals with Byzantine Studies om history (including its auxiliary disciplines), archaeology, art history, literature, theology, and liturgical studies, as well as the study of Byzantium’s interactions with neighboring cultures.

Deadline for applications: 1 February 2019. Information: https://apply.interfolio.com/57545

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27.  Economic Research Forum on "Non-Monetary Dimensions of Inequality and Poverty among the Youth in the ERF Region", Tunisia, 23 December 2018

This approach is based on the assumption of a decomposable multi-attributes rank-dependent social welfare function. Since these social welfare functions are additive in the different attributes, researchers can use the same framework to analyze socioeconomic inequalities in other non-income dimensions, such as education.


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28.  Shia Studies Course, University of Religion and Denominations, Iran, 22-28 February 2019

The Shi’a Intensive Course endeavors to enhance scholarly attention to Shi’a Islam and offer an original and insightful understanding of its history, doctrines, and practices. Combining the classical Shi’ite thought and the current political, social, and religious concerns of Shi’ite society in Iran, this program aims to offer scholarly perspectives on challenging issues that affect contemporary Iran.


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29.  Articles on "Working with Muslim Clients in the Helping Professions"

The goal of this volume is to prepare helping professionals in areas such as social work, human resources, counseling, palliative care, nursing, public health, guidance counselors, funeral services, life coaches, and other related areas to understand pertinent issues that may impact their success working with Muslim clients.

Deadline for abstracts: 26 December 2018. Information: https://www.igi-global.com/publish/call-for-papers/call-details/3551