ένα είναι το σίγουρο θετικό: το ευρύ κοινό πλησιάζει τέχνη που διαφορετικά θα αγνοούσε.
συχνά, πανηγυρικές εκθέσεις, που κοστίζουν πολλά χρήματα, πραγματοποιούνται επειδή τους επιτρέπεται να γίνουν, να αποκτήσουν τα απαραίτητα κονδύλια, να μοιραστούν τα λεφτά σαν να λέμε, -καλό δεν είναι αυτό; - για να προωθήσουν άλλες θέσεις που δεν έχουν καμιά σχέση με την τέχνη.
είναι αινιγματικές άρα καρποφόρες οι σκέψεις που προκύπτουν...
η ορολογία, που είναι μια πολύ ενδιαφέρουσα επιστήμη, πολλές φορές αναρωτιέται σχετικά. η λογοτεχνία, που χρησιμοποιείται επίσης, άλλοτε προσφέρει λεφτά και εκδότες στους εργάτες της, κι άλλες φορές ένα κελί ή ένα τάφο. άπαξ και πεθάνεις είσαι ακίνδυνος, θα έλεγε κανείς για τον Ναζίμ Χικμέτ, ή θα μάζευε ως τεχνοκάπηλος, τα υπόλοιπα ενός Βαν Γκόνγκ, ενώ θα αναζητούσε εν ζωή ο καλλιτέχνης μια παρουσία σ'ένα γκαλά πολιτικών, και λοιπά και λοιπά.
το ευτυχές γεγονός είναι ότι εκθέσεις που κάνουν την τέχνη υπόδουλη μιας εντελώς άσχετης ιδεολογίας, παρουσιάζουν την τέχνη, κι αυτό είναι θετικό.
το αρνητικό είναι ότι την παρουσιάζουν για να κοιμίσουν τον θεατή ως προς κάποιες άλλες θέσεις. τι να πω; καταλάβατε; μπορεί και όχι.
« ART TURC » ? : HISTOIRE D’UNE NOTION PROBLÉMATIQUE
Bibliographie
συχνά, πανηγυρικές εκθέσεις, που κοστίζουν πολλά χρήματα, πραγματοποιούνται επειδή τους επιτρέπεται να γίνουν, να αποκτήσουν τα απαραίτητα κονδύλια, να μοιραστούν τα λεφτά σαν να λέμε, -καλό δεν είναι αυτό; - για να προωθήσουν άλλες θέσεις που δεν έχουν καμιά σχέση με την τέχνη.
είναι αινιγματικές άρα καρποφόρες οι σκέψεις που προκύπτουν...
η ορολογία, που είναι μια πολύ ενδιαφέρουσα επιστήμη, πολλές φορές αναρωτιέται σχετικά. η λογοτεχνία, που χρησιμοποιείται επίσης, άλλοτε προσφέρει λεφτά και εκδότες στους εργάτες της, κι άλλες φορές ένα κελί ή ένα τάφο. άπαξ και πεθάνεις είσαι ακίνδυνος, θα έλεγε κανείς για τον Ναζίμ Χικμέτ, ή θα μάζευε ως τεχνοκάπηλος, τα υπόλοιπα ενός Βαν Γκόνγκ, ενώ θα αναζητούσε εν ζωή ο καλλιτέχνης μια παρουσία σ'ένα γκαλά πολιτικών, και λοιπά και λοιπά.
το ευτυχές γεγονός είναι ότι εκθέσεις που κάνουν την τέχνη υπόδουλη μιας εντελώς άσχετης ιδεολογίας, παρουσιάζουν την τέχνη, κι αυτό είναι θετικό.
το αρνητικό είναι ότι την παρουσιάζουν για να κοιμίσουν τον θεατή ως προς κάποιες άλλες θέσεις. τι να πω; καταλάβατε; μπορεί και όχι.
YASMINA GHATA, LE CALAME NOIR
ARTICLE PUBLIÉ LE 17/05/2019
ARTICLE PUBLIÉ LE 17/05/2019
Compte rendu de lecture
de Florence Somer Gavage
En 2005, la Royal
Academy de Londres a organisé une exposition consacrée à l’art turc de 600 à
1 600 de notre ère au sein de laquelle était dévoilée une collection de
peinture en provenance du musée du palais de Topkapi datant du 15ème siècle et
attribuée à un énigmatique peintre appelé Mohammad Siyah Qalam (1) ou le calame
Noir.
Loin des standards artistiques et des
miniatures d’épopée de la cour de Tabriz, les peintures du calame noir montrent
le quotidien des nomades des steppes d’Asie centrale, de leurs démons et de
leur habitat au moment où le dessinateur rejoint leur campement au début du
printemps. Qui était ce peintre en marge des artistes qui furent ses
contemporains et quelle fut sa postérité ? Comment ce miniaturiste a-t-il
eu la latitude de travailler sur des sujets qui, de prime abord, ne devaient
pas refléter la grandeur du pouvoir de ses commanditaires ? Sous la
protection de Ya’qub (1478-1492), le peintre adepte du manichéisme a pu œuvrer
pour qu’arrivent jusqu’à nous ses œuvres, sauvées par le neuvième sultan de
l’Empire ottoman, Selim Ier (1470-1520), qui les a ramenées à Constantinople où elles ont été
installées dans le palais de Topkapi. Les raisons de ce
choix auraient pu être livrées à l’indifférence des néophytes si l’inspiration
de l’écrivaine Yasmine Ghata n’en avait décidé autrement.
Préambule
En découvrant cette exposition,
l’écrivaine Yasmine Ghata et auteure de l’ouvrage Le calame noir est
bouleversée par la simplicité tellurique de celui qui signait ses œuvres du nom
de Mohammad, la plume noire. Mettant ses connaissances d’historienne de l’art
spécialisée en art islamique au service de son don de l’écriture, elle va
tenter de retracer l’histoire de ce personnage dont les archives ne nous
livrent que des brides diffuses. Puisque ni manuscrit ni annales ne permettent
d’appréhender la connaissance de cet artiste disparu avec le secret du sens
profond de ses lignes, elle va imaginer une relation venue de l’au-delà, un
lien avec la fille du calame noir, Aygül, fleur de Lune. Comme elle, elle n’a
de son père que les souvenirs laissés dans son âme d’enfant. Au fil des pages,
le lien d’affection entre le calame noir et sa fille subsistera grâce à un
mouvement d’association de l’image et du réel pour se le réapproprier et
finalement permettre à Aygül de le faire vivre en elle avant d’enfin en faire
le deuil.
Histoire
Alors que l’héroïne du roman, Suzanne,
découvre l’exposition des peintures du calame noir dont elle ignorait, jusqu’à
ce jour, le travail et l’existence, son esprit est happé par celui d’une étrangère,
ses mains liées à celles d’une atma venue d’un autre temps. La
traversée du miroir est instantanée, les ressentis obsédants ; Aygül, à
cinq siècles de distance, vient d’investir Suzanne d’une mission : rendre
justice à l’âme de son père. Aimé puis détesté pour son témoignage intense et
marginal, le calame noir va revivre, Aygül le veut, par les écrits
contemporains de Suzanne dont les nuits seront empreintes des péripéties de son
histoire, de son apprentissage, de son désarroi et de son parcours, de
l’adulation à l’acceptation.
Le
travail des miniaturistes de l’atelier de Uzun Hasan à Tabriz est décrit avec
technicité et minutie. On voit, par les mots de Yasmine Ghata, se déverser les
encres et se diluer les couleurs. On ressent la précision des mains qui
choisissent les pinceaux et leur permettent de s’unir avec le parchemin. La
petite Aygül, qui espionne les moindres faits et gestes de son père, scande son
récit et ses gestes qu’elle veut parfaits pour répondre aux exigences de son
miniaturiste de père. Elle trépigne et s’impatiente et puis elle ose ;
elle a treize ans et ne peut plus supporter cette séparation du long voyage de
plusieurs mois qui apporte chaque année à son père son souffle, son inspiration
et l’allégresse du frémissement de ses pinceaux pour délivrer les images
contenues dans ses veines. Elle veut le connaître, le découvrir par le prisme
de ces scènes de vie sans apparats, presque réduites au seul souffle de vie,
intemporelles et essentiellement mortelles à la fois.
Qu’il
le veuille ou non, elle part avec lui. Il hésite, il acquiesce.
Le
chemin est rude jusqu’aux verdoyantes plaines des steppes. D’abord le désert,
exigeant mais essentiel pour se délivrer des vernis que la vie à la cour dépose
malgré soi sur l’immanence du discernement. Le sable, la soif, la faim, le
découragement et la perte de conscience momentanée pour mieux revenir à l’état
brut de son soi et se permettre d’exister pleinement.
Enfin,
le but se laisse atteindre et la beauté de la simplicité se capte par touche de
couleur sobre, brute, inélégante, mystique.
Aygül
grandit et nous livre les expériences qui vont la façonner. La rencontre avec
les démons, la danse puis la torture infligée aux manichéens qui sillonnent
encore les plaines en quête de fidèles et de nourriture spirituelle. Elle se
lie avec les nomades, ils font partie d’elle et par ses yeux, on perçoit le
découpage de leur réalité. Aygül raconte à Suzanne qui était son père et
pourtant jamais on ne pourra s’en faire une image, comme si le souvenir, devenu
flou, avait emporté les traits pour ne laisser que les gestes. Une peinture
mystique, cachée jalousement par son père, raconte l’incessant combat que se
livrent le bien et le mal. Quand Aygül peut enfin l’ouvrir, le parchemin a
totalement viré au noir, l’avenir est devenu orage.
Le
calame noir emmène le lecteur dans un voyage entre onirisme et chamanisme,
entre terre et ciel. L’histoire est également riche en détails historiques et
géographiques. Par son ouvrage, Yasmine Ghata nous livre un récit aux frontières
du conte et nous ouvre quelques grilles de lecture de la diversité et de la
spiritualité de l’art en Orient.
Yasmina Ghata, Le
Calame noir, Paris, Robert Laffont, août 2018
Note :
(1) En persan et turc : la plume noire.
(1) En persan et turc : la plume noire.
« ART TURC » ? : HISTOIRE D’UNE NOTION PROBLÉMATIQUE
La tenue du 15e Congrès
international d’art turc du 16 au 18 septembre prochains à L’Orientale de Naples est
l’occasion de se pencher sur la notion d’“art turc”, ses développements
historiographiques et plus généralement sur le champ de l’histoire de l’art
islamique en Turquie. Organisé depuis 1959 dans plusieurs villes d’Europe et de
Turquie, il s’agit d’une des plus importantes manifestations scientifiques dans
le domaine de l’histoire de l’art des Balkans à l’Asie Centrale, aux époques
médiévales et ottomanes. Bien que le congrès soit ouvert à des questionnements
plus larges, son nom même renvoie à une notion problématique qu’il convient de
discuter. La bibliographie portant majoritairement sur la collection de l’IFEA
a été proposé dans l’espoir de remettre le débat à jour.
Bien établie
dans le contexte culturel actuel de la Turquie comme le montrent les exemples
du Türk ve İslam Sanatları Müzesi (Musée des Arts turcs et
islamiques) ou encore les nombreux cours de Türk-İslam Sanatı (Art
turco-islamique) présents dans les programmes universitaires, cette définition
d’un « art turc » mérite en effet d’être revisitée dans un contexte
multiculturel et international. Définir un “art turc” implique penser le
caractère ethnique d’une production artistique et sous-entend la turcité et/ou
l’appartenance à la foi musulmane de l’artiste, du commanditaire et du
spectateur. La question suivante se pose alors : « comment pourrait-on
dans ce cadre étudier la production artistique des Balyan, la famille
arménienne d’architecte à l’origine du Palais de Dolmabahçe ? »
Proposé pour la première fois en Europe
dans la seconde moitié du XIXe siècle, ce label renvoie à une vision sinon nationaliste du moins
ethnicisante de la production artistique et trouve son origine dans le contexte
orientaliste. Dans sa Grammar of Ornament, publiée en 1856,
outre les motifs “Persans”, “Indiens” ou “Arabes”, Owen Jones (1809-1874) fait
aussi l’inventaire des motifs “Turcs”, qu’il juge d’ailleurs inférieurs à
certains autres. Dans les années 1930, Albert Gabriel (1883-1972), fondateur de
l’IFEA, classifie encore sous l’appellation “monuments turcs” l’architecture
islamique médiévale d’Anatolie qu’il est l’un des premiers à étudier. Un
phénomène similaire se retrouve en Iran où les spécificités « persanes »
de la production artistique servent de base à la définition d’un Persian
Artdont un catalogue monumental a été édité par Arthur Upham Pope
(1881-1969) dans les années 1960.
Toutefois, le discours nationaliste
autour de la notion « d’art turc » est développé dès le début du XXe siècle par des membres de l’école de Vienne
comme Joseph Strzygowski (1862-1941), Heinrich Glück (1889-1930) et notamment
Ernst Diez (1878-1961). Ils ont vu à travers une optique hégélienne, une
certaine substance nationale derrière la production artistique et ont attribué
des sens raciaux aux motifs ou aux structures artistiques. Cette deuxième
génération de chercheurs européens a eu un impact plus important sur
l’installation du discours et la formation des universitaires turcs. Cette approche
se retrouve dès 1928 dans les écrits de Celal Esad Arseven (1876-1971) et Ernst
Diez lui-même a participé à la fondation du département d’histoire de l’art de
l’Université d’Istanbul. Son héritage a été par la suite largement diffusé dans
les cours et les écrits d’Oktay Aslanapa (1914-2013), fondateur d’une véritable
école d’histoire de l’art toujours en activité.
Le contexte culturel kémaliste a permis
à ce discours de s’épanouir et donné parfois même lieu à des approches
pantouranistes. La mosquée Ibn Tulun du Caire, construite au IXe siècle par un gouverneur abbasside d’origine
turque fait dès lors partie des fleurons de l’« art turc » bien que
son architecture renvoient très directement aux mosquées abbassides
(« arabes ») de Samarra. De même, l’architecture des
Rois-Esclaves de Delhi (1206-1290) relèverait de « l’art turc » sur
la seule base de l’appartenance ethnique de la dynastie, peu important leur
contexte culturel de production. S’élargissant concurremment, « Art Turc »
et « Persian Art » se recoupent assez fortement : l’architecture
des Grands Seldjoukides (1038-1194) relèveraient pour les uns de l’art turc par
la turcité des souverains mais aussi de l’art persan car produit en Iran.
Alors que de vives discussions agitaient
le champ de l’histoire des arts de l’Islam depuis les années 1970, la remise en
question de cette notion d’“art turc” ne s’est fait que très récemment. Donner
un nom à la production artistique en contexte islamique a depuis le XIXesiècle suscité de nombreux débats. La notion d’un art
musulman (ou comme elle a été définie en allemand d’un “Muhammedanischer
Kunst”), telle qu’elle a été souvent employé dans la première moitié du XXe siècle, a été critiquée à partir des années
1940. On lui reprochait d’enfermer dans un discours religieux la
production artistique de sociétés multiconfessionnelles. Un consensus s’est
progressivement établi autour de la notion d’Islamic Arts ou Arts
de l’Islam qui permet tant d’évoquer une culture réunie autour de l’Islam que
d’inclure les communautés non-musulmanes du Dār al-Islam et leur art. Les
débats sont encore vifs et d’autres approches sont proposées pour aborder cette
question comme l’illustrent les travaux de Avinoam Shalem ou ceux de Finbar
Barry Flood.
Les
discussions sur la notion d’art turc sont cependant plus récentes. Un colloque
international organisé en 2006 par l’Aga Khan Trust for Culture intitulé
“Historiography and Ideology: Architectural Heritage of the ‘Lands of Rum’” a
donné lieu à la publication d’un numéro spécial de la célèbre revue Muqarnas,
édité par Sibel Bozdoğan et Gülru Necipoğlu, et a permis de poser néanmoins les
jalons principaux de cette remise en question.
Bibliographie
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Actes du 10e Congrès
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attaché à la Faculté de Théologie (Université d’Ankara): 19-24 Ekim 1959, Ankara, Faculté des lettres, 1959. [Tur
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Cite this article as: Ekin Akalın
et Maxime Durocher, "« Art Turc » ? : Histoire d’une notion
problématique," in Dipnot, 01/09/2015, https://dipnot.hypotheses.org/1777.
https://www.miet.gr/userfiles/b43b6205-bc09-4b97-8795-a6b100f44a81/to%20xaremi_ta%20nea_2018-05-19-1.pdf
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