samedi 8 décembre 2018

φεμινισμός στη Μεσόγειο, μια άποψη

https://www.iemed.org/actualitat-fr/noticies/sexualitat-i-canvis-socials-a-la-mediterrania 

Sexualité et changement social dans la Méditerranée

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Au cours des dix dernières années, et particulièrement à la suite du Printemps Arabe, la sexualité a commencée à cesser d'être un tabou dans les sociétés arabes. Même si maintenant la sexualité est discutée plus ouvertement, les lois et la réalité sur le terrain n’ont pas évolué au même rythme.

Ainsi l’a expliqué, Shereen El Feki, académique anglo-canadienne-égyptienne reconnue internationalement pour son livre Sex and the Citadel: Intimitate Life in a Changing Arab World (2013), où elle explore les connections entre les droits politiques et sexuels dans le monde arabe et islamique, lors d'un débat aujourd’hui à l’IEMed sur la sexualité et changement social dans la Méditerranée.
"L’année 2008 je faisais une recherche pour mon livre en Egypte où peu de femmes ont osé parler de sexualité ou d’harcèlement sexuel, alors que maintenant c’est un thème présent dans sphère publique, même les politiciens le traite,  bien que ce soit pour se présenter comme les défenseurs des droits humains", a-t-elle expliqué. "Nous avons beaucoup évolué dans les types de conversations qui se produisent, surtout si nous examinons les conversations qu’entretiennent actuellement les jeunes via internet (...) il y a une ouverture du débat public sur cette question, mais il existe encore une grande lacune entre ce que disent les personnes et ce qu’ils font, entre ce que les gouvernements promettent, puis légifèrent ou exécutent. Le défi réel que nous avons actuellement, pareil que ça fait dix ans, est comment trouver la manière d'accorder l’apparence et la réalité".  
El Feki a expliqué que la citadelle dont elle parle dans son livre est une métaphore du mariage dans le monde arabe, où tout acte sexuel est un péché s'il ne se produit pas dans le mariage. L'auteur a coordonné la récente étude de l’ONU sur la crise de la masculinité en Egypte, Liban, Maroc et Palestine. Cependant, de plus en plus de personnes restent en dehors de cette citadelle. Pas seulement les personnes du collectif LGTBI mais aussi beaucoup d’hommes pour lequel le manque de ressources économiques est un empêchement pour opter pour le mariage. De plus, nombreuses femmes du monde arabe, formées, activistes et entrepreneuses, non trouvent un mari, du fait qu’ils ne sont pas intéressés en une femme qui représente un défi pour les cadres sociaux traditionnels. Cela nous amène, selon El Feki, à une question cruciale: comment pouvons-nous arriver à avoir une sexualité pleine de tous ces collectifs en croissance et en même temps, ne pas souffrir de l’acceptation sociale.
Dans l’acte, est également intervenue Genwa Samhat, ex-directrice d'Helem, association pionnière dans le monde arabe dans l’appui et protection aux personnes LGBT. Elle se créa en 1998 comme un mouvement clandestin. À partir de 2004, Helem se constitua formellement et actuellement travail publiquement, des fois invité par le gouvernement, avec des programmes et des espaces de protection et soutien, ce qui prouve - selon Samhat - le progrès registré au Liban, au moins sur l’ouverture du débat public sur les libertés, droits et identités sexuelles. 
De son côté, Eugeni Rodríguez, porte-parole du Front d'Alliberament Gai de Catalunya (FAGC), a expliqué l'évolution en matière de sensibilisation et de législation qu’il y a eu en Catalogne depuis les années quatre-vingt jusqu’à présent. De plus, il a rappelé que cette année c'est le 10ème anniversaire de la naissance de l'Observatoire contre l'Homophobie, duquel il est le président, et l'objectif est d'éradiquer la phobie LGBTI, la sérophobie et la plumophobie. Il a célébré, dans ce sens, qu'en Catalogne les lois sont appliquées et que le collectif trouve aujourd'hui un interlocuteur valable dans l'administration.
Le débat, que a été dirigé par Pol Galofre, documentaliste de cinéma, activiste trans et féministe, ferme le programme des activités et dialogues dont a organisé l'IEMed dans le cadre de la Biennal de la Pensée "Ciutat Oberta".

 12-11-2018

L'art s'allie avec le féminisme en Egypte et au Soudan

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“L’art provoque des émotions, fait que tu sentes quelque chose, et connecté plus avec les problèmes que traitent et cela peut te faire changer et avec de la chance peut aussi amener toute une société à changer”.

Ainsi expliquait Alaa Satir (Khartoum) comment la liberté et le pouvoir de transformer la réalité que confère l'art lui ont convaincus pour abandonner sa licence d’architecture, pour se consacrer à expliquer des histoires à travers des arts visuelles et le comique. Satir a participé aujourd’hui à l’IEMed dans un dialogue “Féminisme et art dans la ville. Un lien essentiel pour les droits de l'homme” jointement avec l’écrivaine, storyteller, performer et directrice théâtrale Sondos Shabayek (Le Caire).

De plus, Satir a expliqué qu’être artiste au Soudan signifie de devoir lutter avec des limites politiques, sociales et religieux et aussi avec la censure. Mais elle a défendu que “l’attitude des gent chnage devant l’art, ils sont plus tolérants et ouverts. Dans la société soudanaise on a besoin de trouver des façons indrectes pour aborder des questions sociales ou politiques, d’une manière qui ne soit pas vulgaire ni insultante, mais plus tôt créative au point d'inviter à la réflexion”.
Elle ajouta que actuellement, il existe une éclosion artistique dans le pays, qui répond en partie à la volonté d’écrire la propre histoire et un héritage qui nous permet de mieux connaître notre société et ce que nous pensons, loin du regard courte et étroite sur le pays qui peut se trouver dans les moyens de communications”
Pour sa part, Shabayek a expliqué l’expérience du projet Bussy, qui depuis 2006 offre aux femmes et hommes d’Egypte un espace sans censure pour expliquer des histoires personnelles à travers du théâtre. Depuis le début, le thème le plus abordé a été le sujet d’harcèlement de la campagne #MeToo, surgit l’année 2017, dont pour "nous c’était un sujet non pertinent du fait nous avions affaire à elle pendant des années”. Shabayek a défendu que Bussy est un projet qui dirige et offre un cadre de liberté pour expliquer les histoires d’harcèlement avec tous les détails, afin de secouer la conscience.  Elle a justifié que le resserrement et le vocabulaire précis avec lequel les histoires sont racontées ont fait qu’elles reçoivent beaucoup de critiques, du fait que “le harcèlement est devenu un mot tellement utilisé et familier qu’il termine par cacher tout ce dont il représente réellement, cela dont la femme souffre et ressent”.
Les deux artistes ont pu participer dans ce nouveau dialogue de l’IEMed pour la Biennal de la Pensée “Ciutat Oberta”, du fait qu’ils sont à Barcelone dans le cadre du projet Xabaca, impulsé par Jiwar Creació i Societat, Novact et la Fondation Al Fanar. Il s’agit d’un projet qui facilite des résidences dans la capitale catalane provenant du monde arabe. De plus. Ce projet fait promouvoir le travail en réseau aussi bien entre les artistes comme entre les associations de pays, comme la Tunisie, Liban ou le Maroc. Sa responsable,  Mireia Estrada, a expliqué les avantages que suppose d’offrir aux artistes de ces pays, de développer leur travail dans un contexte différent, et a défendu  la continuité du projet, dans ses deux premières éditions il reçut 230 candidatures de femmes artistes du  monde arabe. Elle a aussi expliqué que des projets comme celui-là, nécessite non seulement le support intentionnel, mais aussi il y a souvent des problèmes quand il a refus des visas aux artistes invités.
L’acte a compté avec la participation d’Emilie Vidal, coordinatrice de la Fondation de Femmes Euro-méditerranéennes (FFEM) et des activités du programme de Genre de l’IEMed, qui a expliqué brièvement les objectifs de la fondation et souligné que à Barcelone il est encore possible de visiter l’exposition photographique  de la Fondation “Femmes rompant les barrières” (Á l’Ateneu l’Harmonia jusqu’au mercredi14 de novembre).

► The Bussy Project

position photographique: "Femmes rompant des barrières. Transformer les villes méditerranéennes"


TypeExposition
Description
Après d'avoir visiter Paris, Lisbonne et Barcelone,
 l’exposition photographique "Femmes rompant des barrières.
 Transformer les villes méditerranéennes" 
promu par la Fondation des Femmes Euro-Méditerranéennes (FFEM), 
elle peut être visitée à Torredembarra (Tarragone).

C'est un recueil des 10 meilleures images et histoires sélectionnées comme finalistes du 
concours photographique lancé l'année passée par la fondation.
 Les photographies montrent les histoires pleines d'espoir et le dépassement 
des femmes Algérie, Belgique, Egypte, Israël, Maroc, Palestine et Turquie; 
femmes qui rompent avec les rôles de genre traditionnels, 
qui luttent contre les inégalités sur le marché du travail et dans l’éducation, 
et qui occupent un espace public dominé par les hommes.

Du 19 novembre au 30 décembre à la Bibliothèque Mestra Maria Antònia 
dans le cadre des activités organisées à l’occasion du Jour International pour
 l'Élimination de la Violence contre les Femmes, qui se célèbre le 25 novembre.

Accès libre et gratuit.
DateDu 19/ 11 au 30/ 12/ 2018
VilleTorredembarra (Tarragona)
LieuBiblioteca Mestra Maria Antònia (Av. de Pompeu Fabra, 5A)
https://www.iemed.org/llista_activitats-fr/201cfeminismes-a-la-mediterrania.-avencos-i-reptes-d2019una-lluita-conjunta201d


"Féminismes en Méditerranée. Progrès et défis d'une lutte commune"


TypeDébat
Description
Le prochain 10 décembre 2018 le département de genre de l’IEMed organise un débat intitulé

 "Féminismes en Méditerranée. Progrès et défis d'une lutte commune", présenté par Nour Salameh (Homs, 1982), 
Doctorat en histoire par l'Universitat Rovira i Virgili et membre d'UNESCOMED – Chaire UNESCO
 en dialogue interculturel en Méditerranée. 
Actuellement elle travaille sur le Programme de Genre de l’IEMed et proportionne une aide technique
 à la Fondation des femmes euro-méditerranéennes (FFEM).

L’objectif de ce débat est de parler sur l'égalité de genre dans les deux rives de la Méditerranée, 
en ayant comme référence la lutte inspirante des femmes du sud de la Méditerranée, 
en particulier des Marocaines, afin de terminer avec la discrimination, le sexisme et la violence de genre.

Accès libre et gratuit.
Date10/ 12/ 2018
Heure de début18:00
VilleTorredembarra (Tarragona)
LieuBiblioteca Mestra Maria Antònia (Av. de Pompeu Fabra, 5A)

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