DE LA POLITIQUE À LA
LITTÉRATURE : PORTRAIT D’ALAA AL-ASWANY
ARTICLE PUBLIÉ LE 04/02/2019
Par Claire Pilidjian
https://www.lesclesdumoyenorient.com/De-la-politique-a-la-litterature-portrait-d-Alaa-al-Aswany.html
Rendu
célèbre il y a déjà plus de quinze ans par la publication de L’Immeuble
Yacoubian, Alaa al-Aswany est de retour sur la scène littéraire avec J’ai
couru vers le Nil. Ce roman, paru en France à l’automne 2018 mais interdit
de publication en Egypte, est pour lui l’occasion de retranscrire l’expérience
d’une dizaine de personnages de la révolution égyptienne de 2011. Si l’œuvre
offre des clés de compréhension des événements qui amenèrent, puis suivirent,
le 25 janvier 2011, son auteur refuse d’être réduit à un historien, ou encore à
un sociologue, et revendique son statut d’écrivain, d’homme de lettres avant
tout.
Une vie
d’engagement
Alaa al-Aswany naît en 1957 au Caire. Il y grandit au sein d’une
famille intellectuelle - son père, Abbas al-Aswany, est avocat et lui-même
écrivain. C’est lui qui lui transmet son goût pour la littérature (1).
Pourtant, après avoir suivi toute sa scolarité au sein du Lycée français du
Caire, ce n’est pas vers les lettres que se dirige le jeune Alaa al-Aswany,
mais vers la chirurgie dentaire, qu’il étudie à l’Université de Chicago. De
retour au Caire, il s’installe au centre de la capitale égyptienne pour exercer
son métier de dentiste. Dans son cabinet, une foule d’Egyptiens défile chaque
jour, et inspire sans doute au jeune praticien les personnages qui peupleront
ses futurs romans. Alaa al-Aswany restera d’ailleurs fidèle à ce métier ;
même après avoir connu un succès international pour ses œuvres, il continue à
recevoir ses patients dans son cabinet, au-dessous de son bureau d’écrivain,
dans sa maison du quartier du Six-Octobre (2).
Les années 1990 marquent
pour Alaa al-Aswany les débuts d’un double engagement : littéraire, mais
également politique. Dès les débuts de sa carrière littéraire, Alaa al-Aswany a
en effet expérimenté de plein fouet les travers de la démocratie proclamée qui
n’est rien d’autre, dans les faits, qu’une dictature, menée par le même homme
de 1981 à sa chute en 2011, Hosni Moubarak. A cette époque, le monde de
l’édition traverse une grave crise et il est extrêmement difficile de faire
publier un roman par une maison d’édition privée. Par conséquent, les écrivains
égyptiens sont amenés à se tourner vers l’Office du livre, l’organe d’édition
du gouvernement égyptien, qui accomplit un rôle de censure en contrôlant
étroitement la publication de textes étrangers en Egypte, mais également la
publication des auteurs égyptiens. Ainsi, lorsqu’en 1990, Alaa al-Aswany
souhaite faire publier son premier roman, Celui qui s’est approché et
qui a vu (paru dans le recueil J’aurais voulu être Egyptien,
Actes Sud, 2009), il doit essuyer un premier refus. « Je déteste les
Egyptiens et je déteste l’Egypte de tout mon cœur. Je leur souhaite toute la
déchéance et tout le malheur possible » (3), clame le héros du roman,
Issam Abd El Ati, qui y exprime sans vergogne son horreur de la corruption, de
l’hypocrisie et de l’arbitraire qui règnent dans la société égyptienne. Ce
n’est pas du goût de l’Office, qui confond les propos du personnage avec ceux
de l’auteur, et refuse la publication de l’ouvrage. Sa réponse sera la même, en
1994 et en 1998, quand l’écrivain tentera à nouveau de le faire publier.
Il faut attendre 2002 pour
voir l’écrivain prendre sa revanche sur cet échec trois fois répété. La
publication de L’Immeuble Yacoubian (Imarat Ya’qubyan)
et le franc succès que ce texte connaît en Egypte comme à l’étranger marquent
alors le début de la renommée d’Alaa al-Aswany. Le dentiste égyptien est
désormais identifié comme un des grands noms de la littérature égyptienne - il
est fréquemment comparé à Naguib Mahfouz, honoré du prix Nobel de littérature
en 1998 -, mais aussi comme une figure clé de l’opposition anti-Moubarak.
En effet, il participe en 2004 à la fondation du mouvement politique
« Kifaya » - qui signifie en arabe « ça suffit » - aux
côtés d’autres intellectuels égyptiens. Le mouvement appelle à la tenue
d’élections politiques libres et à la mise en place d’une démocratie effective.
Cet engagement politique se poursuit au travers de la contribution du jeune
écrivain à plusieurs journaux d’opposition, comme Al-Masri al-Youm (« L’égyptien
aujourd’hui ») et Chorouk.
Un grand nombre de ces
articles ont été rassemblés dans le recueil Chroniques de la révolution
égyptienne (4) (Limatha la Yathour El Masriyoun, que l’on
pourrait traduire par Pourquoi les Egyptiens ne se révoltent-ils pas).
L’écrivain et journaliste fait le point sur les vices de la société égyptienne
et conclut chacun de ses articles par la formule « la démocratie est la
solution », parodiant par là le mot d’ordre des Frères musulmans
(« l’Islam est la solution ») dont l’influence grandissante inquiète
al-Aswany alors qu’il compile ses articles.
La révolution égyptienne de 2011 survient en effet à cette époque.
Des milliers de jeunes Egyptiens se réunissent quotidiennement Place Tahrir et
appellent à la mise en place d’une véritable démocratie. Dès les premiers
jours, Alaa al-Aswany compte parmi les milliers de manifestants de Tahrir. Le
mouvement pacifique doit faire face à la répression extrêmement violente et
sanglante du pouvoir. Hosni Moubarak est toutefois contraint de démissionner le
11 février 2011. L’armée prend le pouvoir, et de nouvelles élections en 2011 et
2012 font parvenir au pouvoir les Frères musulmans, au travers du Parti de la
Liberté et de la Justice mené par Mohamed Morsi.
L’écrivain se montre inquiet envers les possibles dérives d’un
gouvernement islamiste, ce qui explique sans doute l’enthousiasme avec lequel
il accueille l’arrivée au pouvoir d’Abdel Fattah al-Sissi à la suite du coup
d’Etat militaire qui renverse les Frères musulmans en 2013. Cependant, le
nouveau président de la république égyptienne ne tarde pas à décevoir à son
tour Alaa al-Aswany, très critique envers les dérives autoritaires et
dictatoriales du président, réélu en 2018 à 97% de suffrages positifs.
Alaa al-Aswany enseigne aujourd’hui la littérature aux Etats-Unis.
Il a toutefois conservé son cabinet au Caire, où il exerce toujours son métier
de dentiste.
Œuvres
La notoriété d’Alaa
al-Aswany commence avec L’Immeuble Yacoubian. Autrefois peuplé par
l’élite cairote, l’immeuble Yacoubian se dégrade au fil du temps et, dans les
années 1990, quand débute le roman, il a tout perdu de sa splendeur d’antan.
Toutes les classes sociales s’y côtoient alors, et l’entrelacement de leurs
existences au fil de la narration donne peu à peu l’impression que cet immeuble
du centre du Caire est un véritable microcosme de la société égyptienne toute
entière. L’immeuble existe réellement : situé dans la rue Talaat Harb, au
centre du Caire, l’écrivain lui-même y tint à une époque son cabinet de
dentiste. Au succès de l’œuvre à sa publication se mêle un parfum de scandale,
tant par la dénonciation de la corruption sous l’ère Moubarak que par les
scènes d’amours homosexuelles entre deux personnages masculins du roman. Le
film tiré du roman connut également un grand succès.
Malgré le succès de L’Immeuble
Yacoubian, Alaa al-Aswany ne parvient qu’avec difficulté à faire accepter
son livre suivant J’aurais voulu être égyptien, à nouveau refusé
par plusieurs éditeurs, mais finalement publié par l’Université américaine du
Caire en 2004.
Sa carrière littéraire se
poursuit dans les années suivantes avec la publication de Chicago (2007)
dont l’action se situe aux Etats-Unis, où l’écrivain a vécu un certain temps
durant ses années d’études. Automobile Club d’Egypte suit en
2014. Les personnages y évoluent dans l’Egypte du roi Farouk à peu de temps du
coup d’Etat de 1952 qui évinça ce dernier et permit à Gamal Abdel Nasser de
parvenir au pouvoir.
J’ai couru
vers le Nil, paru en 2018, reste dans la même veine que L’Immeuble
Yacoubian : une dizaine de personnages, aux classes sociales et
générationnelles très éloignées voient leurs trajectoires s’entrecroiser de
manière plus ou moins inattendue dans les rues du Caire : il y a tout
d’abord Achraf, le vieil aristocrate et sa servante Akram ; puis Mazen et
Asma, deux étudiants qui figurent parmi les premiers jeunes de la place Tahrir
et participent activement à la révolution de 2011 ; de l’autre côté,
le général Alouani, chef de la sécurité d’Etat, s’inquiète de voir sa fille
Dania, étudiante en médecine, se rapprocher de son camarade révolutionnaire
Khaled ; le père de ce dernier est le chauffeur du dirigeant d’une usine,
ancien opposant au régime brisé par la torture, aujourd’hui désabusé ; il
a épousé Nourhane, présentatrice télé très en vogue et faussement pieuse. Cette
galerie de portraits, qui amena un certain nombre de critiques à comparer Alaa
al-Aswnay à Honoré de Balzac, sert avant tout ici au lecteur à apprécier les
attitudes des uns et des autres face à la révolution égyptienne, de
l’effervescence qui la précéda aux massacres sanglants qui la poursuivirent, en
passant par les grands espoirs que permit la naissance d’une société
alternative, mais éphémère, sur la place Tahrir.
L’intérêt de ce roman réside
également dans le fait que le fil narratif suive étroitement le développement
historique de la révolution égyptienne ; et cette coloration historique se
double d’une teinte fortement politique. Alaa al-Aswany n’a pu le faire publier
en Egypte. Les éditeurs l’ont en effet refusé, et l’écrivain s’est montré quant
à lui fortement opposé à l’idée d’en changer « une seule virgule »
(5) pour le faire accepter plus facilement. Finalement, c’est une maison
d’édition libanaise qui a publié le roman, Dar al-Adab, qui avait également
publié des romans de Naguib Mahfouz interdits par l’Egypte ; à ce jour,
les seuls pays arabes qui ont accepté la publication de J’ai couru vers
le Nil sont la Tunisie, le Maroc et le Liban.
L’une des impressions générales laissées par la lecture du roman
est sans doute la violence dont fait preuve le régime, même encore après le
départ de Moubarak. Le texte apparaît en plusieurs endroits comme un témoignage
de la brutalité exercée à l’encontre d’Egyptiens le plus souvent pacifistes, et
presque naïfs dans leur incapacité à croire le régime en mesure de la
commettre. Alaa al-Aswany intercale précisément au sein du roman plusieurs
témoignages de manifestants de la révolution égyptienne ; ainsi en est-il
de ce jeune homme dont le témoignage donne son titre au roman :
« J’ai couru vers le Nil. Les grenades lacrymogènes remplissaient
l’atmosphère et moi je pleurais, je ne sais pas si c’était à cause du gaz ou à
cause du jeune qui était mort, ou à cause de moi, ou si c’était pour tout ça à
la fois. En revenant j’ai vu de mes propres yeux un grand nombre de morceaux
humains laissés par le tank : des intestins, des cerveaux, des jambes, des
moitiés de corps. Tout cela je l’ai vu » (6).
Une autre série de témoignages viennent appuyer l’expérience vécue
par un des personnages fictifs du texte : les tests de virginité, dont la
pratique fut dénoncée en son temps par plusieurs ONG dont Amnesty
International. La version officielle des militaires coupables de ces tests sur
dix-sept femmes affirmait qu’il s’agissait d’éviter que les manifestantes
arrêtées ne les accusent de viol, ainsi que de démasquer les prostituées (7).
Le roman montre qu’il s’agit bien d’autre chose. Les tests de virginité,
effectués dans des conditions de violence et une absence totale d’intimité,
entrent en effet dans une mécanique de torture physique et psychologique. Cette
mise à mal de la dignité des femmes visait avant tout à détruire toute velléité
révolutionnaire.
La question des femmes est
aussi approchée sous l’angle du voile dans le roman, notamment au travers de
l’opposition de deux personnages. Caricaturée à l’extrême tout au long du
texte, Nourhane y joue le rôle de la pratiquante hypocrite, faussement pieuse.
Ainsi, la présentatrice télé affirme que son plus grand désespoir est de ne
pouvoir apparaître à l’écran voilée, car elle accorde le plus grand respect au
port du voile. De l’autre côté, Asma, qui s’engage avec ferveur dans la
révolution, a toujours refusé de porter le voile dans l’école où elle enseigne.
Or, le directeur de l’école emploie cet argument pour tenter de renvoyer Asma,
qui de son côté refuse de se plier aux règles d’un établissement où les élèves
qui paient le plus sont les mieux notées. Ainsi, dans le roman, le voile est
sans cesse détourné en un instrument de manipulation. C’est cette hypocrisie
généralisée que dénonce le roman, dont le titre arabe, Al-Joumhouriyya
ka’anna signifie en français « la république comme si ».
Toutefois, l’image de la société égyptienne de 2011 que renvoie le
texte dépasse ces aspects. La jeunesse de Tahrir est porteuse de grands
espoirs, dont certains parviennent à subsister à la grande violence qui leur
est opposée. Lors des premiers temps de la révolution, l’occupation de la place
emblématique du Caire donne lieu à l’invention d’une société nouvelle,
alternative : les frontières sociales s’abolissent, femmes et hommes
partagent les mêmes tentes, chacun offre et reçoit au lieu d’acheter, etc. Ce
sont les espoirs suscités par ce modèle, autant que l’effroi suscité par la
répression policière et militaire, qui poussent ainsi l’aristocrate Achraf à
s’engager dans la révolution.
La tonalité finale du roman est nettement plus sombre. L’histoire
s’arrête à la fin du mois d’octobre 2011, peu après les manifestations devant
l’immeuble Maspero où 25 Coptes sont tués par balle ou écrasés par des
blindés ; on compte des centaines de blessés. Face à la reprise en main du
pouvoir par les militaires du conseil suprême des forces armées, les espoirs de
la jeunesse se brisent. Une grande partie du peuple est finalement restée
indifférente à la révolution, quand bien même les manifestants de Tahrir
clamaient qu’ils luttaient précisément au nom de ce peuple.
Entre
littérature et histoire
L’œuvre d’Alaa al-Aswany
nous interpelle. Il serait difficile de nier que le grand intérêt de J’ai
couru vers le Nil est de découvrir, au travers de personnages
fictionnels certes, comment plusieurs catégories d’Egyptiens ont vécu la
révolution de 2011. La précision de la trame historique suivie par le texte y
contribue d’ailleurs largement. Pourtant, Alaa al-Aswany ne cesse de répéter
que loin d’être historien ou sociologue, il est avant tout romancier (8). Pour
lui, le cœur du roman réside dans ses personnages. L’auteur ne conserve dans
ses textes que ceux à qui il est parvenu à donner suffisamment de profondeur
pour qu’ils semblent réels : « C’est à travers ces personnages que
l’on peut vraiment sentir la souffrance humaine. Le roman est un art pour les
êtres humains, il écrit sur les êtres humains, pour les êtres humains. Il
s’agit toujours de gens qui n’ont pas de voix, qui souffrent dans le silence.
C’est le rôle du romancier d’essayer d’être le porte-parole, de transmettre la
voix des gens qui n’ont pas de voix, qui souffrent silencieusement (9) ».
Alaa al-Aswany nous invite
ainsi à considérer ses romans pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire de la
littérature. Il reste donc aux lecteurs - en particulier occidentaux - d’en
apprécier la littérarité, et de voir dans J’ai couru vers le Nil davantage
qu’une histoire de la révolution de 2011…
Notes :
(1) Rachel Cooke, "The Interview", The Observer, 31 mai 2009. En ligne : https://www.theguardian.com/culture/2009/may/31/alaa-al-aswany-interview
(2) Quartier situé à une trentaine de kilomètres du Caire.
(3) Robert Solé, « J’aurais voulu être égyptien, d’Alaa El Aswany : haro sur l’Egypte », Le monde, 5 février 2009. En ligne : https://www.lemonde.fr/livres/article/2009/02/05/j-aurais-voulu-etre-egyptien-d-alaa-el-aswany_1150921_3260.html
(4) Paru chez Actes Sud en 2011.
(5) Joséphine Hobeika, « Alaa el-Aswany à « L’OLJ » : La révolution a fait ressortir ce qu’il y a de meilleur chez les Égyptiens », L’Orient le jour, 3 décembre 2018. En ligne : https://www.lorientlejour.com/article/1146454/alaa-el-aswany-a-lolj-la-revolution-a-fait-ressortir-ce-quil-y-a-de-meilleur-chez-les-egyptiens.html
(6) Alaa al-Aswany,J’ai couru vers le Nil, Actes Sud, 2018, p. 340.
(7) Amnesty International, « Des manifestantes forcées à subir des « tests de virginité », 23 mars 2011, https://www.amnesty.ch/fr/pays/moyen-orient-afrique-du-nord/egypte/docs/2011/manifestantes-tests-de-virginite
(8) « Alaa El Aswany : Egypte, chronique d’une révolution ratée », à écouter sur France Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/alaa-el-aswany-egypte-chronique-dune-revolution-ratee
(9) France Culture, « Alaa El Aswany : l’Égypte, le voile et la censure », une interview vidéo d’Alaa al-Aswany, à regarder sur https://www.franceculture.fr/litterature/alaa-el-aswany-legypte-le-voile-et-la-censure
(1) Rachel Cooke, "The Interview", The Observer, 31 mai 2009. En ligne : https://www.theguardian.com/culture/2009/may/31/alaa-al-aswany-interview
(2) Quartier situé à une trentaine de kilomètres du Caire.
(3) Robert Solé, « J’aurais voulu être égyptien, d’Alaa El Aswany : haro sur l’Egypte », Le monde, 5 février 2009. En ligne : https://www.lemonde.fr/livres/article/2009/02/05/j-aurais-voulu-etre-egyptien-d-alaa-el-aswany_1150921_3260.html
(4) Paru chez Actes Sud en 2011.
(5) Joséphine Hobeika, « Alaa el-Aswany à « L’OLJ » : La révolution a fait ressortir ce qu’il y a de meilleur chez les Égyptiens », L’Orient le jour, 3 décembre 2018. En ligne : https://www.lorientlejour.com/article/1146454/alaa-el-aswany-a-lolj-la-revolution-a-fait-ressortir-ce-quil-y-a-de-meilleur-chez-les-egyptiens.html
(6) Alaa al-Aswany,J’ai couru vers le Nil, Actes Sud, 2018, p. 340.
(7) Amnesty International, « Des manifestantes forcées à subir des « tests de virginité », 23 mars 2011, https://www.amnesty.ch/fr/pays/moyen-orient-afrique-du-nord/egypte/docs/2011/manifestantes-tests-de-virginite
(8) « Alaa El Aswany : Egypte, chronique d’une révolution ratée », à écouter sur France Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/alaa-el-aswany-egypte-chronique-dune-revolution-ratee
(9) France Culture, « Alaa El Aswany : l’Égypte, le voile et la censure », une interview vidéo d’Alaa al-Aswany, à regarder sur https://www.franceculture.fr/litterature/alaa-el-aswany-legypte-le-voile-et-la-censure
Bibliographie :
Ignacio Álvarez-Ossorio, « Libros : También para Egipto, ‘la democracia es la solución’ », Política Exterior, 1er septembre 2011. En ligne : https://www.politicaexterior.com/nueva_web_2018/libros-tambien-para-egipto-la-democracia-es-la-solucion/
Ignacio Álvarez-Ossorio, « Libros : También para Egipto, ‘la democracia es la solución’ », Política Exterior, 1er septembre 2011. En ligne : https://www.politicaexterior.com/nueva_web_2018/libros-tambien-para-egipto-la-democracia-es-la-solucion/
Alaa al-Aswany, L’Immeuble
Yacoubian, Actes Sud, 2002.
Alaa al-Aswany, J’ai
couru vers le Nil, Actes Sud, 2018.
Rachel Cooke, "The
Interview", The Observer, 31 mai 2009. En ligne : https://www.theguardian.com/culture/2009/may/31/alaa-al-aswany-interview
Joséphine Hobeika,
« Alaa el-Aswany à « L’OLJ » : La révolution a fait
ressortir ce qu’il y a de meilleur chez les Égyptiens », L’Orient
le jour, 3 décembre 2018. En ligne : https://www.lorientlejour.com/article/1146454/alaa-el-aswany-a-lolj-la-revolution-a-fait-ressortir-ce-quil-y-a-de-meilleur-chez-les-egyptiens.html
Sherif H. Ismail,
« Arabic Literature into English », Interventions, vol.
17, 2015, pp. 916-931. En ligne : https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/1369801X.2014.994546
Adrien Jaulme,
« Comment tombent les dictatures », Revue des deux mondes,
mai 2018, pp. 124-145. En ligne : https://www.jstor.org/stable/44194488
Pierre Prier, « Égypte.
Chronique amère d’une révolution manquée », Orient XXI, 7
septembre 2018. En ligne : https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/egypte-chronique-amere-d-une-revolution-manquee,2614
Robert Solé, « J’aurais
voulu être égyptien, d’Alaa El Aswany : haro sur l’Egypte », Le
monde, 5 février 2009. En ligne : https://www.lemonde.fr/livres/article/2009/02/05/j-aurais-voulu-etre-egyptien-d-alaa-el-aswany_1150921_3260.html
« Alaa El Aswany :
Egypte, chronique d’une révolution ratée », à écouter sur France
Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/alaa-el-aswany-egypte-chronique-dune-revolution-ratee
France
Culture, « Alaa El Aswany : l’Égypte, le voile et la
censure », une interview vidéo d’Alaa al-Aswany à regarder sur : https://www.franceculture.fr/litterature/alaa-el-aswany-legypte-le-voile-et-la-censure
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