βάλτε το κείμενο που θα διαβάσετε παρακάτω σε δύο τμήματα, σε σχέση με την προετοιμασία της εξής διεθνούς επιστημονικής συνδιάσκεψης:
International Conference: “Russia and the Mediterranean: Diplomacy, Strategies and International Responses“, Maghreb Review and the Maghreb Studies Association, Oxford, 9-10 September 2019
Already selected speakers are from
the US, Middle East, France and the UK.
μήπως θα χρειαζόταν εδώ μεγαλύτερη παρουσία ελληνικών θεμάτων, όχι για εθνικούς και εθνικιστικούς λόγους, αλλά για την ανάπτυξη μιας πιο πλουραλιστικής φωνής, για τη διερεύνησης της πραγματικότητας σε μεγαλύτερο ποσοστό ακρίβειας, πληροφόρησης, ....
HISTORIQUE DES RELATIONS TURCO-RUSSES (1/2)
ARTICLE PUBLIÉ LE 23/07/2019
Par Rémi Carcélès
και
HISTORIQUE DES RELATIONS TURCO-RUSSES (2/2) ARTICLE PUBLIÉ LE 02/08/2019
και
HISTORIQUE DES RELATIONS TURCO-RUSSES (2/2) ARTICLE PUBLIÉ LE 02/08/2019
Par Rémi Carcélès
Actuellement, des analystes évoquent la possibilité un
rapprochement géopolitique entre les gouvernements turc et russe. Entre des
contrats énergétiques de première importance et une table de négociations
commune au sujet de la résolution du conflit syrien, les relations entre les
deux pays semblent en effet aujourd’hui au beau fixe. Or, si Ankara et Moscou
s’affichent désormais comme alliés sur la scène internationale, leurs relations
par le passé ont plutôt eu tendance à être conflictuelles. En nous appuyant sur
l’analyse de cet héritage, nous essayerons ici d’évoquer l’évolution de la
relation turco-russe et ses limites.
Chute des empires antagonistes et construction de
modèles politiques concurrents
L’Empire ottoman, duquel se réclame officieusement le
gouvernement turc de l’AKP, notamment depuis la prise de fonction de son ancien
Premier ministre Ahmet Davutoğlu (1), a disparu au lendemain de la Première
Guerre mondiale. Les deux derniers siècles de l’Empire furent notamment marqués
par un conflit opposant régulièrement les sultans de Constantinople aux Tsars
de l’Empire russe (2). Pour certains historiens, le déclin de la puissance
ottomane s’illustre notamment par ses premières défaites face aux volontés de
conquêtes russes (3). La Russie regarde en effet déjà à l’époque du côté des
« mers chaudes » (4), à travers une première annexion de la Crimée
dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, avec l’imposition du Traité de
Koutchouk-Kaïnardji en 1774. A partir de là, l’influence des Russes sur les
territoires voisins, qui font souvent partie de l’Empire ottoman, ne va cesser
de croître tant sur les plans militaires que religieux. Opposés lors de la
Première Guerre mondiale, l’Empire Russe et celui des Ottomans s’y affronteront
une dernière fois dans le Caucase, avant que la Révolution d’Octobre de 1917 et
le Traité de Sèvres en 1920 ne viennent mettre fin à leurs existences
respectives.
Néanmoins, la vieille inimitié qui animait les anciens
empires reprendra entre l’URSS de Lénine et la République de Turquie d’Atatürk.
Que ce soit par la volonté d’exportation à l’international de la révolution
perpétuelle communiste, ou la (re)conquête soviétique des territoires
caucasiens bordant les frontières délimitées par le Traité de Lausanne de
1923 ; le nouveau pouvoir russe pouvait en effet menacer la jeune Turquie
de Mustafa Kemal. Ce dernier a pourtant pû lui-même imposer sa vision de l’État
turc dans toute l’Anatolie, à travers une guerre de reconquête visant à chasser
des restes de l’Empire ottoman les puissances britanniques, françaises,
italiennes et grecques sorties gagnantes de la Grande Guerre. Devenu Président
de la République et possédant quasiment les pleins pouvoirs, Atatürk met en
place sa propre révolution politique réformatrice en luttant contre toutes les
possibles formes d’oppositions à l’intérieur des frontières, qu’elles soient
liées au rêve séparatiste kurde ou à l’idéologie communiste triomphant de
l’autre côté de la mer Noire.
Lorsque le « père des Turcs » meurt en 1938,
son successeur au poste de Président de la République, Ismet Ïnönü, ayant
appris des erreurs de la Première Guerre mondiale liées aux mauvais choix
d’alliances, décide que la Turquie restera neutre pendant le conflit. Épargné
par les combats, le pays se range une nouvelle fois du côté anti-soviétique
lors de la Guerre Froide en adhérant dès 1952 à l’OTAN. Puissance militaire
importante, la Turquie va rapidement s’imposer comme un pilier de l’alliance
dirigée par les États-Unis, du fait de sa position géographique stratégique au
plus près du Bloc de l’Est qui va donner l’idée à Washington d’installer des
missiles nucléaires dans le pays.
Cette menace de destruction massive si proche de
Moscou va pousser l’URSS à profiter de la victoire du camp castriste lors de la
Révolution cubaine en 1959 pour placer ses propres missiles nucléaires dans ce
nouveau pays communiste, situé à seulement quelques centaines de kilomètres des
côtes américaines. Cette situation d’escalade rapide de la rhétorique nucléaire
va mener le monde à la crise des missiles de Cuba de 1962, et sera désamorcée
par l’arrêt de l’installation des missiles à Cuba en échange du retrait de ceux
jusqu’ici postés en Turquie. Mais les conséquences de cette détente
n’apparaîtront pas aussi salvatrices en Turquie que dans le reste du monde.
Ankara, jusqu’ici fidèlement alliée aux États-Unis, voit en effet cette
décision comme un abandon du bouclier de protection américain (5), et se
considère désormais moins bien armée dans sa lutte contre la menace soviétique.
Éloignement du bloc américain et renaissance d’une
vision turque des relations internationales
La question de l’indépendance de Chypre, indépendante
au début des années 1970, relance l’éloignement entre les deux pays. L’île
jusqu’ici occupée par le Royaume-Uni va se voir tiraillée entre deux camps lors
de son accession à l’autonomie : la Grèce, gouvernée par un pouvoir
militaire elle aussi très fortement anti-communiste ; la Turquie,
récemment ouverte au multipartisme et au libéralisme économique. Athènes place
ainsi à la tête de la nouvelle république chypriote des hommes prônant le même
discours nationaliste anti-turc que celui des militaires dirigeant le pays. En
conséquence, Ankara envoie ses soldats occuper la moitié nord de l’île en 1974
afin de protéger la minorité turcophone de ce nouveau pays. La Turquie, ayant
connu deux coups d’État militaires en 1960 et 1971, sera alors vu comme
l’agresseur par la communauté internationale, dont les États-Unis qui semblent
soutenir inconditionnellement le régime grec dans cette affaire. Du point de
vue de la Turquie, cela constitue un nouvel abandon de l’allié américain,
malgré la position stratégique de la Turquie en pleine Guerre Froide. Il est
notamment symbolisé par la mise en place par Washington d’un embargo sur la
vente d’armes aux forces armées turques (6).
La Turquie ne cesse cependant pas d’être un fidèle
allié du Bloc de l’Ouest dans la région, notamment suite au coup d’État de
1980. Cette dernière manifestation officielle du pouvoir politique des
militaires turcs va imposer un retour à l’autoritarisme, lié à un
approfondissement de l’ouverture économique du pays au reste du monde. Un
libéralisme économique à l’époque principalement porté par Ronald Reagan à
Washington et Margaret Thatcher à Londres, et qui fait des émules dans tout
l’Occident. C’est alors à cette ouverture économique que voudra aussi
participer l’URSS, plus que jamais en difficulté en cette fin de la Guerre
Froide. Or, l’arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev ne pourra pas empêcher
la dissolution du régime soviétique en 1991 et l’avènement d’un monde nouveau.
Ce « Nouvel Ordre Mondial » (7) est dicté
par l’économie de marché alors en plein essor en Turquie, grâce aux réformes du
Président Turgut Özal qui va voir dans la dislocation du territoire de son
vieil ennemi une occasion de mener son propre jeu en matière géostratégique
(8). Le nationalisme turc, notamment basé sur l’idée que le peuple de Turquie
descend du grand guerrier mongol Gengis Khan et des plaines de l’Asie Centrale,
va alors commencer à se diffuser dans les ex-républiques soviétiques
turcophones et/ou musulmanes (9). Kirghizistan, Ouzbékistan, Kazakhstan,
Tadjikistan, Turkménistan et Azerbaïdjan sont autant de nouvelles nations au
cœur de la stratégie d’influence turque, et situées aux frontières d’une Russie
qui ne souhaite pas non plus couper toutes ses relations avec ses anciens
satellites (10).
En parallèle, la Turquie se tourne vers une autre
région où elle possède des liens historiques et qui jouit d’une nouvelle
liberté acquise après la chute du communisme : les Balkans (11).
Constantinople ayant régné pendant des siècles sur cette région, Ankara va
régulièrement essayer de faire valoir son modèle démocratique aux racines
musulmanes dans la région. Une stratégie qui se développe tout au long des
années 1990, marquées par les innombrables conflits nés de l’explosion de la
Yougoslavie. Ce démembrement territorial sera émaillé de combats à caractères
ethniques et religieux, notamment menés par les milices serbes contre les
minorités musulmanes de l’ancien État du Maréchal Tito. La Turquie voisine va
alors se sentir proche de ces populations persécutées pour motifs cultuels, et
se pose en pays défenseur (12).
L’antagonisme sous-jacent des positions
internationales turques et russes fragilise un rapprochement qui repose sur des
intérêts temporaires
À partir de cette première affirmation d’une vision
turque des relations internationales telle qu’amorcée par Turgut Özal, nous
verrons apparaître dans la décennie suivante une politique humanitaire à caractère
religieux (13). Une nouvelle forme de diplomatie qui va aussi s’accompagner
d’une politique culturelle de restauration et conservation du patrimoine
ottoman à travers la TIKA (Türk İşbirliği ve Koordinasyon Ajansı Başkanlığı,
Agence turque de coopération et de coordination), encore une fois
principalement active dans les Balkans (14). Le passé ottoman et les ambitions
nationalistes turques vont se porter progressivement sur l’autre région
autrefois dominée par les Ottomans : le monde arabe (15).
Un objectif né dans la réaffirmation de l’islam comme
idéologie politique en Turquie, et qui fut tout d’abord porté par les victoires
électorales du Refah Partisi. Ce parti politique, né sur les ruines des anciens
mouvements de l’islam politique turc dissous par les coups d’État successifs,
permettra l’émergence de Recep Tayyip Erdoğan à la mairie d’Istanbul en 1994.
Son mentor et chef de parti, Necmettin Erbakan, deviendra même Premier ministre
en 1996 et sera le premier à teinter la politique étrangère turque, héritée
d’Özal (décédé en 1993), d’une nouvelle ambition pan-islamiste aux objectifs
flous (16) et potentiellement menaçants pour les puissances traditionnelles de
la région, dont la Russie.
Cette concurrence entre la Turquie et le
pays que ses diplomates appellent « Ours du Nord » porte ainsi dès
les années 1990 sur le jeu d’influence en Asie Centrale, la question de
l’approvisionnement énergétique du continent européen et le passage ouvert ou
non aux navires russes des détroits du
Bosphore et des Dardanelles (17). Des questionnements toujours en cours aujourd’hui et qui prouvent à quel point les relations turco-russes idéologiquement pérennes en apparence sont au contraire géopolitiquement fragiles (18). En conflit diplomatique ouvert de fin 2015 à mi-2016, suite à la destruction d’un aéronef russe survolant la Turquie sans autorisation préalable dans le cadre des bombardements en Syrie, la « lune de miel » entre Moscou et Ankara ne tient qu’à un fil (19). Historiquement antagonistes, ces deux pays ne sont en effet liés que par des intérêts communs qui les empêche pour le moment de rouvrir les anciennes plaies.
Bosphore et des Dardanelles (17). Des questionnements toujours en cours aujourd’hui et qui prouvent à quel point les relations turco-russes idéologiquement pérennes en apparence sont au contraire géopolitiquement fragiles (18). En conflit diplomatique ouvert de fin 2015 à mi-2016, suite à la destruction d’un aéronef russe survolant la Turquie sans autorisation préalable dans le cadre des bombardements en Syrie, la « lune de miel » entre Moscou et Ankara ne tient qu’à un fil (19). Historiquement antagonistes, ces deux pays ne sont en effet liés que par des intérêts communs qui les empêche pour le moment de rouvrir les anciennes plaies.
Ces intérêts sont tout d’abord économiques comme le
prouve le récent gazoduc Turkish Stream (20) ou le projet de construction par
la Russie de la première centrale nucléaire turque au sud de l’Anatolie (21),
mais aussi la récente polémique sur l’achat par la Turquie d’un système de
missiles S-400 de défense anti-aérienne de fabrication russe (22). Cette
hypothétique alliance se base ainsi sur ces contrats signés dans leur
intégralité aux lendemains du réchauffement des relations entre Moscou et
Ankara, après la tentative ratée de coup d’État contre Recep Tayyip Erdoğan en
juillet 2016. Un événement à la suite duquel Vladimir Poutine fut le premier chef
d’État à apporter son soutien sans conditions au Président turc là où ses
traditionnels alliés occidentaux en appelaient tout d’abord au respect des
principes démocratiques (23).
Ces mêmes valeurs sont également au centre de la
polémique sur la possible adhésion de la Turquie à l’Organisation de
Coopération de Shanghai (OCS) (24) qui regroupe des puissances asiatiques,
autour de la Russie et de la Chine, pour faire contrepoids à l’OTAN. Ce
rapprochement fait débat au sein des pays occidentaux, qui n’acceptent pas
qu’un pays puisse faire partie des deux organisations affichées comme
concurrentes, et au sein des pays asiatiques. Ainsi, c’est le positionnement de
la Turquie qui est au cœur des enjeux du côté des deux extrêmes, dans la mesure
où la diplomatie humanitaire pan-islamiste de la Turquie, apparue lors des
guerres de Yougoslavie, est aujourd’hui transposée en Asie à travers les
exemples des rohingyas en Birmanie (25), mais aussi des ouïghours en Chine
(26).
Ces deux minorités sont aujourd’hui regardées par la
Turquie, dont l’ambition est de devenir le pays garant des droits des musulmans
à travers le monde. Une ambition qui met néanmoins Ankara dans une situation
délicate par rapport à certains États dont elle voudrait se rapprocher, comme
la Chine qui n’acceptera pas d’ouvrir l’OCS à un pays critique à son égard.
Cette situation rappelle aussi la situation des Bosniaques et des Kosovars
durant les conflits balkaniques des années 1990, mais aussi un autre motif de
dispute entre la Russie et la Turquie quelques années plus tard : la
guerre en Tchétchénie.
La question tchétchène comme affirmation de la
diplomatie pan-islamiste turque en Russie
Ce conflit situé sur le territoire de la Fédération de
Russie éclata en 1994, et faillit dégénérer en affrontement direct avec la
Turquie lors de l’arrivée au pouvoir des islamistes dans le pays deux ans plus
tard. En effet, c’est au sein de la même population qui porta Necmettin Erbakan
au poste de Premier ministre en 1996 qu’une volonté de solidarité musulmane se
développe. A la fin de 1994, alors que Recep Tayyip Erdoğan vient d’être élu
pour la première fois à la mairie d’Istanbul, des rassemblements spontanés se
forment régulièrement devant les mosquées afin de réclamer le soutien de l’État
turc vis-à-vis des populations persécutées en Russie du fait de leur religion
(27). Or, le gouvernement de l’époque, déjà occupé par ses propres problèmes
avec la minorité kurde, refuse de s’immiscer dans les affaires de Boris
Elstine. Celui-ci accueille au même moment des rebelles séparatistes du sud-est
de l’Anatolie, par l’ouverture d’une Maison du Kurdistan à Moscou (28).
Ce refus de l’engagement étatique est vu comme une
faiblesse sur la scène internationale, et contribuera à fragiliser le pouvoir
d’Ankara bientôt sous la coupe de l’opposition du Refah Partisi. Le nouvel
exécutif n’hésite pas quant à lui à faire de la solidarité pan-islamiste l’un
des piliers de sa diplomatie. Ainsi, l’année de la nomination d’Erbakan comme
Premier ministre, des centaines de volontaires turcs, faisant partie de la
communauté d’origine tchétchène sur le territoire (29) ou se sentant simplement
proches de ces populations, prennent les armes en Tchétchénie contre la Russie.
Ils sont soutenus directement par les services secrets du MIT (Milli İstihbarat
Teşkilatı, Organisation Nationale du Renseignement) ainsi que par une partie du
sommet de l’État. En représailles, les services secrets russes traquent sans
relâche et durant des années les militants tchétchènes réfugiés en Turquie à la
fin du conflit (30).
Successivement opposées politiquement en Yougoslavie
et en Tchétchénie à travers des conflits indirects depuis la fin de la Guerre
Froide, la Turquie et la Russie le sont aussi depuis l’éclatement du conflit
territorial en Ukraine. Ankara a en effet vigoureusement critiqué l’annexion de
la Crimée par les forces pro-Moscou en 2014 au nom du respect des droits de la
minorité tatare de la péninsule (31). La Russie rétorquant de son côté que la
Turquie est peu à même de la conseiller en matière d’annexion non reconnue par
la communauté internationale, dans la mesure où la question de la République
Turque de Chypre-Nord reste en suspens (32).
Tenue par les contrats signés, l’administration turque
a alors choisi de faire profil bas sur le sujet par crainte des sanctions
financières russes sur son économie déjà fragilisée. Ainsi, lors de la fameuse
rupture diplomatique de 2015-2016, Moscou avait décidé de suspendre ses
importations en provenance de Turquie et ses visas touristiques pour les
ressortissants russes souhaitant passer leurs vacances dans ce pays. Liés
depuis à peine trois ans, les deux anciens ennemis ne sont jamais tombés
d’accord sur leurs stratégies respectives, comme l’illustre l’exemple du
conflit syrien qui sera développé dans la partie suivante.
Notes :
(1) MARCOU, Jean. "Davutoglu, l’Ottoman", Observatoire de la Vie Politique Turque, 12 mars 2013.
(2) KRUSE, Clémentine. "Les relations russo-ottomanes au XIXème siècle", Les clés du Moyen-Orient, 7 mai 2012 & 11 mai 2012.
(3) TERNON, Yves. Empire Ottoman : la chute, le déclin, l’effacement. Paris, Editions du Félin, 2002, 575 p.
(4) "Crimée : la porte des mers chaudes convoitée par Moscou", L’Orient - Le Jour, 14 mars 2014.
(5) GÜREL, Perin E. “American Jokes : The Transnational Politics of Unlaughter in Turkey”, American Quarterly, vol. 71, N°1, mars 2019, pp. 59-81.
(6) MICHAEL, Michalis Stavrou. Resolving the Cyprus Conflict : Negociating History, Basingtskoke, Palgrave Macmillan, 2011.
(7) BUSH, Georges W. Toward a new world order, discours prononcé devant le Congrès des Etats-Unis par le Président américain le 11 septembre 1990.
(8) LACINER, Sedat. “Özalism (neo-ottomanism) : an alternative in Turkish foreign policy ?”, Journal of Administrative Sciences, 2003-2004.
(9) BALCI, Bayram. "Les relations entre la Turquie et l’Asie centrale turcophone 1991-2004", Outre-Terre, vol. 10, N°1, 2005, pp. 297-315.
(10) RAHMANOV, Akhmed. "L’Asie Centrale sous le prisme de la crise russo-turque", Novastan, 2 mars 2016.
(11) "L’influente Turquie dans les Balkans", La Tribune de Genève, 21 mai 2018.
(12) SAYARI, Sabri. "La Turquie et la crise yougoslave", Politique Etrangère, vol. 57, N°2, 1992, pp. 309-316.
(13) "La force de la Turquie dans la diplomatie humanitaire, une nouvelle fois confirmée", TRT, 21 juin 2018.
(14) LACHAMBRE, Romain. "L’évolution de la diplomatie publique turque sous l’AKP : l’exemple des activités de la TIKA dans les Balkans", OVIPOT, 6 mars 2019.
(15) ÖZGE, Art ?k. "La Turquie : retour au Moyen-Orient", Hérodote, vol. 148, N°1, 2013, pp. 33-46.
(16) ROBINS, Phil. "Turkish foreign policy under Erbakan", Survival, vol. 39, N°2, june 1997, pp. 82-100.
(17) AKDEMIR, Musa. "La Turquie hésite face au problème tchétchène", Libération, 31 décembre 1994.
(18) MARCOU, Jean. "Risque d’engrenage en Syrie et fragilité de la relation russo-turque", OVIPOT, 5 décembre 2016.
(19) ÜSTÜN, Cigdem. "Russia-Turkey : from honeymoon to rivalry, a return to the ghost of the past ?", Cicero Foundation Great Debate Paper, vol. 16, N°4, 2016.
(20) "Le futur gazoduc Turkish Stream construit à 80% selon Gazprom", Capital, 30 août 2018.
(21) "Erdogan et Poutine lancent la construction de la première centrale nucléaire de Turquie", France 24, 3 avril 2018.
(22) BOSTAN, Yahya. "The S-400 crisis averted ?", Daily Sabah, 1er juillet 2019.
(23) BOUCHE, Etienne. "Poutine-Erdogan : l’entente pragmatique", Libération, 9 août 2016.
(24) "Faute d’Europe, Erdogan évoque une adhésion à l’Organisation de Shanghai", Europe 1, 20 novembre 2016.
(25) PETITE, Simon. "La défense des rohingyas, nouvelle cause musulmane", Le Temps, 21 septembre 2017.
(26) "Ankara dénonce le traitement des Ouïghours par la Chine", RFI, 10 février 2019.
(27) AKDEMIR, Musa, loc. cit.
(28) "La vie de la diaspora kurde en Russie", Russia Beyond, 15 juin 2016.
(29) TOUMARKINE, Alexandre. "Le nationalisme de diaspora nord-caucasien en Turquie", Nationalismes en mutation en Méditerranée Orientale, Paris, CNRS Editions, 2002, pp. 227-247.
(30) PERRIER, Guillaume. "Vague d’assassinats contre des Tchétchènes en Turquie", Le Monde, 29 octobre 2011.
(31) BILLETTE, Alexandre. "Le jeu délicat de la Turquie autour de la Crimée", La Croix, 11 mars 2014.
(32) AKHMETOV, Timur. "The emerging diplomatic Crimea-Cyprus highway", Jerusalem Post, 1er avril 2019.
(1) MARCOU, Jean. "Davutoglu, l’Ottoman", Observatoire de la Vie Politique Turque, 12 mars 2013.
(2) KRUSE, Clémentine. "Les relations russo-ottomanes au XIXème siècle", Les clés du Moyen-Orient, 7 mai 2012 & 11 mai 2012.
(3) TERNON, Yves. Empire Ottoman : la chute, le déclin, l’effacement. Paris, Editions du Félin, 2002, 575 p.
(4) "Crimée : la porte des mers chaudes convoitée par Moscou", L’Orient - Le Jour, 14 mars 2014.
(5) GÜREL, Perin E. “American Jokes : The Transnational Politics of Unlaughter in Turkey”, American Quarterly, vol. 71, N°1, mars 2019, pp. 59-81.
(6) MICHAEL, Michalis Stavrou. Resolving the Cyprus Conflict : Negociating History, Basingtskoke, Palgrave Macmillan, 2011.
(7) BUSH, Georges W. Toward a new world order, discours prononcé devant le Congrès des Etats-Unis par le Président américain le 11 septembre 1990.
(8) LACINER, Sedat. “Özalism (neo-ottomanism) : an alternative in Turkish foreign policy ?”, Journal of Administrative Sciences, 2003-2004.
(9) BALCI, Bayram. "Les relations entre la Turquie et l’Asie centrale turcophone 1991-2004", Outre-Terre, vol. 10, N°1, 2005, pp. 297-315.
(10) RAHMANOV, Akhmed. "L’Asie Centrale sous le prisme de la crise russo-turque", Novastan, 2 mars 2016.
(11) "L’influente Turquie dans les Balkans", La Tribune de Genève, 21 mai 2018.
(12) SAYARI, Sabri. "La Turquie et la crise yougoslave", Politique Etrangère, vol. 57, N°2, 1992, pp. 309-316.
(13) "La force de la Turquie dans la diplomatie humanitaire, une nouvelle fois confirmée", TRT, 21 juin 2018.
(14) LACHAMBRE, Romain. "L’évolution de la diplomatie publique turque sous l’AKP : l’exemple des activités de la TIKA dans les Balkans", OVIPOT, 6 mars 2019.
(15) ÖZGE, Art ?k. "La Turquie : retour au Moyen-Orient", Hérodote, vol. 148, N°1, 2013, pp. 33-46.
(16) ROBINS, Phil. "Turkish foreign policy under Erbakan", Survival, vol. 39, N°2, june 1997, pp. 82-100.
(17) AKDEMIR, Musa. "La Turquie hésite face au problème tchétchène", Libération, 31 décembre 1994.
(18) MARCOU, Jean. "Risque d’engrenage en Syrie et fragilité de la relation russo-turque", OVIPOT, 5 décembre 2016.
(19) ÜSTÜN, Cigdem. "Russia-Turkey : from honeymoon to rivalry, a return to the ghost of the past ?", Cicero Foundation Great Debate Paper, vol. 16, N°4, 2016.
(20) "Le futur gazoduc Turkish Stream construit à 80% selon Gazprom", Capital, 30 août 2018.
(21) "Erdogan et Poutine lancent la construction de la première centrale nucléaire de Turquie", France 24, 3 avril 2018.
(22) BOSTAN, Yahya. "The S-400 crisis averted ?", Daily Sabah, 1er juillet 2019.
(23) BOUCHE, Etienne. "Poutine-Erdogan : l’entente pragmatique", Libération, 9 août 2016.
(24) "Faute d’Europe, Erdogan évoque une adhésion à l’Organisation de Shanghai", Europe 1, 20 novembre 2016.
(25) PETITE, Simon. "La défense des rohingyas, nouvelle cause musulmane", Le Temps, 21 septembre 2017.
(26) "Ankara dénonce le traitement des Ouïghours par la Chine", RFI, 10 février 2019.
(27) AKDEMIR, Musa, loc. cit.
(28) "La vie de la diaspora kurde en Russie", Russia Beyond, 15 juin 2016.
(29) TOUMARKINE, Alexandre. "Le nationalisme de diaspora nord-caucasien en Turquie", Nationalismes en mutation en Méditerranée Orientale, Paris, CNRS Editions, 2002, pp. 227-247.
(30) PERRIER, Guillaume. "Vague d’assassinats contre des Tchétchènes en Turquie", Le Monde, 29 octobre 2011.
(31) BILLETTE, Alexandre. "Le jeu délicat de la Turquie autour de la Crimée", La Croix, 11 mars 2014.
(32) AKHMETOV, Timur. "The emerging diplomatic Crimea-Cyprus highway", Jerusalem Post, 1er avril 2019.
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HISTORIQUE DES
RELATIONS TURCO-RUSSES (2/2)
ARTICLE PUBLIÉ LE 02/08/2019
Par Rémi Carcélès
Des années après la démission forcée de Necmettin
Erbakan, suite à un ultimatum des forces armées turques le menaçant d’un
nouveau coup d’État (1), cette stratégie de diplomatie pan-islamiste va
réapparaître progressivement sous le gouvernement AKP de Recep Tayyip Erdoğan
(2). Elle sera notamment illustrée par le refroidissement des liens entre la
Turquie et Israël en 2010, suite à la mort de plusieurs militants humanitaires
turcs essayant de forcer le blocus de l’État hébreu sur la Bande de Gaza, en
s’embarquant à bord du navire Mavi Marmara. Mais cette rhétorique
ideologico-religieuse va surtout prendre la forme du soutien manifesté par
Recep Tayyip Erdoğan aux différents mouvements relevant du Printemps arabe, du
Maroc jusqu’à la Syrie (3). La Turquie va devenir dès lors un modèle (4)
"démocrate-islamique" assumé, à travers la consolidation du pouvoir
d’Erdogan et grâce à l’affaiblissement de l’influence politique de l’armée
suite aux purges judiciaires permises par les procès Ergenekon et Balyoz à la
fin des années 2000 (5). Le début de la nouvelle décennie va alors être marqué
par la volonté d’Ankara d’exporter son idéal politique à travers tout le
Moyen-Orient. Des partis politiques se réclamant de l’exemple AKP vont ainsi
arriver au pouvoir à Rabat (6) comme à Tunis (7), et l’Égypte va accueillir le
chef d’État turc lors de la première visite protocolaire faisant suite à la
destitution d’Hosni Moubarak en 2011.
Le conflit syrien comme dernier exemple en date de
l’incompatibilité des stratégies d’Ankara et de Moscou
De même en Syrie, alors que la révolution évolue en
guerre civile suite au refus de Bachar el-Assad, soutenu par l’armée, de
quitter le pouvoir, la Turquie va être l’une des principales puissances à
soutenir économiquement et militairement les forces rebelles (8). Lorsque
l’État islamique au Levant et en Irak (Daech) est proclamé, Bachar el-Assad
n’est dès lors plus le seul « ennemi ». Or, la Turquie souhaite de
son côté profiter du conflit pour se débarrasser des Kurdes qui se servent du
front syrien comme base arrière pour leurs opérations séparatistes dans le
sud-est de l’Anatolie. Un objectif politique, couplé à des ambitions
territoriales et économiques, qui vise à récupérer les territoires de la
province de Mossoul, riches en hydrocarbure dans le nord-ouest de l’Irak où
sont aussi présents les Kurdes. Ankara développe alors une stratégie ambiguë et
dangereuse vis-à-vis de Daech, qui s’oppose également aux Kurdes sur ces mêmes
territoires (9). Lorsque les attentats revendiqués par l’EI commencèrent à se
multiplier en Europe, ce soutien officieux devint dès lors très ennuyeux pour
la Turquie56 qui finira par se voir elle-même touchée sur son territoire par le
même mode opératoire (10).
Le conseil de sécurité de l’ONU étant bloqué par le
système de veto empêchant toute intervention internationale contre le régime de
Bachar el-Assad avant la radicalisation de tous les belligérants, la Russie va
alors s’imposer unilatéralement sur ce théâtre d’opérations. Reprenant
jusqu’ici les recettes du contre-terrorisme ayant fait leurs preuves en
Tchétchénie (11), déjà contre des rebelles soutenus par la Turquie, Vladimir
Poutine va réussir là où les Etats-Unis de Barack Obama et la France de François
Hollande ont échoué en planifiant une intervention armée officielle en Syrie
(12) : des troupes sont envoyées auprès des forces loyalistes syriennes
pour éliminer la menace terroriste sur ses fondations le 30 septembre 2015,
suite à un appel à l’aide militaire du Président el-Assad (13). Les Kurdes,
jusqu’ici combattant seuls l’État islamique sur le front nord se voient donc
aidés par l’intervention militaire russe dont les bombardiers survolent
quotidiennement la Turquie pour frapper les rebelles (14). Les alliés d’Ankara
sur le terrain se retrouvent donc considérablement affaiblis, à l’inverse de
ses ennemis dont le territoire s’agrandit exponentiellement au sud de la
frontière avec l’Anatolie, à mesure que Daech et les rebelles du régime syrien
reculent sous les bombardements (15).
Le conflit s’est ainsi décanté au cours de ces quatre
dernières années, et l’étendue territoriale de Daech se réduit autant en Irak
qu’en Syrie. Le gouvernement de Bachar el-Assad, les Russes et les Kurdes
semblent alors être les grands gagnants de cet affrontement qui n’en finit pas,
au contraire des rebelles et du gouvernement turc les ayant soutenus tout du
long (16). L’ambition d’Ankara de se débarrasser du gouvernement voisin de
Bachar el-Assad et des bastions kurdes, aussi bien en Syrie qu’en Irak, est en
effet mise à mal (17) par le consensus international qui semble désormais
favoriser le maintien de ces deux acteurs dans leurs rôles respectifs (18).
Ainsi, même si l’armée turque aura conquis des territoires kurdes, comme la
ville d’Afrin début 2018, en misant sur le retrait des forces américaines (19)
pour réduire à néant ce qu’elle considère comme des forces séparatistes, la
présence russe dans la région l’empêche de parvenir à ses fins (20).
Les Kurdes, autrefois principalement soutenus par les
pays occidentaux pour leur activisme contre Daech dès le début du conflit, se
sont rapprochés de la Russie, et de son allié Bachar el-Assad, face à
l’accroissement de la menace turque depuis le recul des États-Unis. Les Turcs,
dont les derniers rebelles soutenus en Syrie se concentrent dans la poche
d’Idlib, se retrouvent obligés de négocier avec les Russes pour tenter de créer
une zone démilitarisée autour de cette ville en septembre 2018. L’un des
objectifs de cette trêve est notamment d’empêcher les Kurdes d’obtenir un accès
à la mer qui désenclaverait leur territoire jusqu’ici bloqué entre la Syrie,
l’Irak, l’Iran et la Turquie. Damas ayant en effet répondu favorablement à
l’appel à l’aide des Kurdes (21), la grande crainte du gouvernement d’Ankara
est que les Kurdes obtiennent de cette alliance une région autonome en Syrie,
sur le modèle du Kurdistan irakien suite à l’intervention américaine en 2003 à
Bagdad (22). Officiellement assise à la même table que les vainqueurs russes,
iraniens, kurdes et loyalistes au gouvernement de Bachar el-Assad, dans le
processus de paix dont les réunions ont lieu à Astana (23), la Turquie
d’Erdogan a pourtant dû se plier71 à la Russie tout au long du conflit (24).
L’échec de la tentative de zone démilitarisée à Idlib est ainsi le dernier
symbole de cette défaite de la Turquie face à la coalition menée par la Russie,
qui a commencé son ultime offensive sur la dernière poche rebelle de Syrie le 6
juin dernier (25).
Notes :
(1) AKDEMIR, Musa. "Turquie : Erbakan cède à la pression militaire. Il promet des mesures contre l’islamisation de la société.", Libération, 28 avril 1997.
(2) SHADI, Hamid. "From Erbakan to Erdogan : The Evolution of Turkish Foreign Policy", Insight Turkey, vol. 6, N°1, janvier-mars 2004, pp. 113-118.
(3) YILDIZ, Tarik. "La Turquie et le Printemps Arabe", Huffington Post, 21 mai 2012.
(4) PERRIER, Guillaume. "Un modèle turc pour les révolutions arabes ?", Le Monde, 15 février 2011.
(5) MARCOU, Jean. "La Turquie entre l’affaire Balyoz et l’affaire Ergenekon", OVIPOT, 21 février 2011.
(6) AÏT AKDIM, Youssef. "Islamistes marocains : un modèle nommé AKP", Jeune Afrique, 22 septembre 2014.
(7) BONZON, Arianne. "Turquie-Tunisie, la filiation de l’AKP", Slate, 3 février 2011.
(8) ARANGO, Tim. "Erdogan, Syrian Rebels’ Leading Ally, Hesitates", The New York Times, 17 octobre 2013.
(9) LESER, Eric. "Sans la Turquie, Daech n’existerait pas", Slate, 2 août 2015.
(10) "9 morts en Turquie, Daech revendique l’attentat", Europe 1, 5 novembre 2016.
(11) BAEV, Pavel. "L’évolution de la politique russe en matière de lutte antiterroriste : de la Tchétchénie à la Syrie", Russie.Nei.Visions, vol. 107, IFRI, avril 2018.
(12) BASTIEN, Daniel & BOURDILLON, Yves. "Syrie : ce que veulent Poutine, Obama et Hollande", Les Echos, 2 octobre 2015.
(13) "Syrie : Bachar el-Assad appelle à l’aide militaire de la Russie", AFP, 30 septembre 2015.
(14) AHMED, Akbar Shahid. "Russia Is Exploiting Syria’s Kurds And U.S. Frustrations To Complicate The Fight Against ISIS", Huffington Post, 30 janvier 2016.
(15) SINJAB, Lina. "Can Syria’s Kurds realise territorial ambitions ?", BBC, 26 juillet 2016.
(16) FOUR, Jean-Marc. "Erdogan et Assad, amis et ennemis", France Inter, 19 mars 2018.
(17) GARDNER, David. "Turkey’s ambitions in Syria ara likely to be frustrated", Financial Times, 22 janvier 2019.
(18) "Maintenir Bachar el-Assad serait désormais accepté", Le Temps, 27 septembre 2015.
(19) MINOUI, Delphine. "Syrie : le retrait américain ouvre la voie à la Turquie", Le Figaro, 20 décembre 2018.
(20) JEGO, Marie. "Le soutien de la Russie aux Kurdes entrave l’incursion turque en Syrie", Le Monde, 28 mars
2017.
(21) "Syrie : Damas répond à l’appel des Kurdes", La Croix, 28 décembre 2018.
(22) "Erdogan ne permettra jamais la création d’un État kurde en Syrie", France 24, 27 juin 2015.
(23) "Conflit syrien : Astana, un processus parrainé par Moscou, Téhéran et Ankara", L’Orient - Le Jour, 7 septembre 2018.
(24) D’ALEMA, Francesco. "The Evolution of Turkey’s Syria Policy", Istituto Affari Internazionali, 2017.
(25) JEGO, Marie ; BARTHE, Benjamin & STEPHAN, Laure. "Au nord-ouest de la Syrie, un bras de fer entre Russie et Turquie", Le Monde, 25 mai 2019.
(1) AKDEMIR, Musa. "Turquie : Erbakan cède à la pression militaire. Il promet des mesures contre l’islamisation de la société.", Libération, 28 avril 1997.
(2) SHADI, Hamid. "From Erbakan to Erdogan : The Evolution of Turkish Foreign Policy", Insight Turkey, vol. 6, N°1, janvier-mars 2004, pp. 113-118.
(3) YILDIZ, Tarik. "La Turquie et le Printemps Arabe", Huffington Post, 21 mai 2012.
(4) PERRIER, Guillaume. "Un modèle turc pour les révolutions arabes ?", Le Monde, 15 février 2011.
(5) MARCOU, Jean. "La Turquie entre l’affaire Balyoz et l’affaire Ergenekon", OVIPOT, 21 février 2011.
(6) AÏT AKDIM, Youssef. "Islamistes marocains : un modèle nommé AKP", Jeune Afrique, 22 septembre 2014.
(7) BONZON, Arianne. "Turquie-Tunisie, la filiation de l’AKP", Slate, 3 février 2011.
(8) ARANGO, Tim. "Erdogan, Syrian Rebels’ Leading Ally, Hesitates", The New York Times, 17 octobre 2013.
(9) LESER, Eric. "Sans la Turquie, Daech n’existerait pas", Slate, 2 août 2015.
(10) "9 morts en Turquie, Daech revendique l’attentat", Europe 1, 5 novembre 2016.
(11) BAEV, Pavel. "L’évolution de la politique russe en matière de lutte antiterroriste : de la Tchétchénie à la Syrie", Russie.Nei.Visions, vol. 107, IFRI, avril 2018.
(12) BASTIEN, Daniel & BOURDILLON, Yves. "Syrie : ce que veulent Poutine, Obama et Hollande", Les Echos, 2 octobre 2015.
(13) "Syrie : Bachar el-Assad appelle à l’aide militaire de la Russie", AFP, 30 septembre 2015.
(14) AHMED, Akbar Shahid. "Russia Is Exploiting Syria’s Kurds And U.S. Frustrations To Complicate The Fight Against ISIS", Huffington Post, 30 janvier 2016.
(15) SINJAB, Lina. "Can Syria’s Kurds realise territorial ambitions ?", BBC, 26 juillet 2016.
(16) FOUR, Jean-Marc. "Erdogan et Assad, amis et ennemis", France Inter, 19 mars 2018.
(17) GARDNER, David. "Turkey’s ambitions in Syria ara likely to be frustrated", Financial Times, 22 janvier 2019.
(18) "Maintenir Bachar el-Assad serait désormais accepté", Le Temps, 27 septembre 2015.
(19) MINOUI, Delphine. "Syrie : le retrait américain ouvre la voie à la Turquie", Le Figaro, 20 décembre 2018.
(20) JEGO, Marie. "Le soutien de la Russie aux Kurdes entrave l’incursion turque en Syrie", Le Monde, 28 mars
2017.
(21) "Syrie : Damas répond à l’appel des Kurdes", La Croix, 28 décembre 2018.
(22) "Erdogan ne permettra jamais la création d’un État kurde en Syrie", France 24, 27 juin 2015.
(23) "Conflit syrien : Astana, un processus parrainé par Moscou, Téhéran et Ankara", L’Orient - Le Jour, 7 septembre 2018.
(24) D’ALEMA, Francesco. "The Evolution of Turkey’s Syria Policy", Istituto Affari Internazionali, 2017.
(25) JEGO, Marie ; BARTHE, Benjamin & STEPHAN, Laure. "Au nord-ouest de la Syrie, un bras de fer entre Russie et Turquie", Le Monde, 25 mai 2019.
Bibliographie :
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