samedi 21 septembre 2019

Σύγχρονη αραβική φωτογραφία στο Παρίσι, Ινστιτούτο του Αραβικού Κόσμου


Troisième biennale des photographes du monde arabe contemporain
·         11 septembre 2019 - 24 Novembre 2019
·         Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi : 10h - 18h
·         Samedi, Dimanche, Jours fériés : 10h - 19h
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·         Plein tarif : 10 €
Tarif réduit : 
6€
18-25 ans : 
5€
-18ans : 
gratuit
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·         Billet expositions IMA+MEP
·         Activités en lien avec l'exposition
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·         Visite guidée
·         Atelier d'écriture
·         Niveaux -1 et -2
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Troisième biennale des photographes du monde arabe contemporain 

Du 11 septembre au 24 novembre 2019, la troisième Biennale des photographes du monde arabe contemporain poursuit l’exploration de la création photographique contemporaine du monde arabe. Elle reste fidèle aux lignes directrices qui ont fait son succès : assurer sa richesse et sa diversité en se déployant dans plusieurs lieux, au fil d’un parcours entre MEP et IMA ; porter un regard sur le monde arabe contemporain tout en privilégiant la démarche artistique ; réunir des artistes de toutes origines.  Pour cette 3e édition, l’IMA met la scène libanaise à l’honneur avec des œuvres pour la plupart réalisées au cours de la dernière décennie ; et la MEP donne carte blanche à l'artiste marocain Hassan Hajjaj.
       

François Sargologo, Beyrouth empire, 2017-2018. François Sargologo

La Biennale des photographes du monde arabe contemporain se déroulera simultanément dans neuf lieux parisiens : l’IMA, la MEP, la Cité internationale des arts, la Mairie du 4e,  la Galerie Clémentine de la Féronnièrela Galerie Agathe Gaillardla Galerie XIIla Galerie Basia Embiricos et Graine de photographe, dessinant un parcours pluriel à travers les différents regards des photographes contemporains sur le monde arabe.
Chacun des lieux d’exposition présentera à la fois les travaux de créateurs issus du monde arabe, résidant dans leur propre pays ou « parlant » depuis un autre rivage, et les œuvres d’artistes étrangers témoignant eux aussi de la réalité des pays arabes. Le mélange des cultures et le dialogue des sensibilités est au cœur de la Biennale.

Il est dif­fi­cile d’iden­ti­fier un artiste liba­nais à tra­vers une forme pho­to­gra­phique ! Ce qu’on recon­naît en revanche, c’est le type de pro­pos qui anime ces artistes. Y com­pris ceux qui ont quitté le Liban.
Gabriel Bauret, commissaire général de la Biennale
Le Liban à l'honneur à l'IMA
Les années de guerre civile au Liban (1975-1990) ont profondément marqué les photographes. Le besoin d’entretenir la mémoire d’un patrimoine architectural perdu, de montrer les stigmates du conflit, semblait au cœur de leurs préoccupations artistiques. Certains travaux actuels en conservent la mémoire ; mais une nouvelle génération s’en détache et aborde des thématiques inédites.
Un regard sur le Liban d’aujourd’hui
C’est cette nouvelle génération qui est à découvrir à l’IMA. Créateurs reconnus ou encore peu montrés en France, les artistes participent d’une effervescence artistique qui transparaît au fil du parcours. La plupart sont libanais, même si certains ont décidé de vivre ailleurs tout en continuant de produire des œuvres dans et sur leur pays. Quelques-uns sont des « étrangers » de passage et ont donné du Liban une vision marquée de l’empreinte de leur propre culture ; d’autres encore ont choisi de s’y installer. Cette diversité de motifs et d’approches, ce dialogue des sensibilités nourrit l’esprit de l’exposition. Les œuvres exposées ont pour l'essentiel été réalisées au cours des années 2010.
Du réalisme à la fiction
L’exposition s’articule en deux temps. Une première séquence, à caractère documentaire, est en prise avec la réalité géographique, urbaine et sociale, l’histoire, le devoir de mémoire, le mélange des communautés, l’exil. La seconde, échappant aux contraintes du réalisme, réunit des artistes qui nous entraînent dans d’autres paysages, rêvés ou inventés, exprimant la quête d’un ailleurs, le désir d’évasion. Les travaux ici réunis abordent le registre de la fiction, cultivent l’imaginaire, développant des formes telles que le photomontage ou le collage numérique.
Deux projections encadrent le parcours : Beyrouth centre ville, 1991, un court-métrage documentaire de Tanino Musso sur la capitale libanaise au sortir de la guerre ; et à la fin de l’exposition, une installation de Zad Moultaka associant une vidéo – paysages –  à une composition musicale. Enfin, un passage aménagé entre les deux niveaux d’exposition accueille Beyrouth mon amour de Vladimir Antaki, une installation dont la forme évoque celle d’un kaléidoscope.
LIBRAIRIE-BOUTIQUE
Troisième Biennale des Photographes du monde arabe contemporain : Liban, entre réalité et fiction
Les artistes exposés à l'IMA
·         Lamia Maria Abillama (1962), Clashing realities, 2006 (work in progress)
·         Vladimir Antaki (1980), Beyrouth mon amour, 2017-2018
·         Nadim Asfar (1976), Expérience de la Montagne, 2015 (work in progress)
·         Myriam Boulos (1992), Nightshift, 2015
·         Catherine Cattaruzza (1968), I Can't Recall the Edges​, 2016-2019
·         Gilbert Hage (1966), Eleven views of Mount Ararat, 2009
·         Omar Imam (1979), Live love refugee, 2016
·         Maria Kassab (1980), Le Naufrage, 2018
·         Dalia Khamissy (1973), The Missing of Lebanon, 2019
·         Demetris Koilalous (1962), Antiparadise. A lebanese notebook, 2011
·         Vicky Mokbel (1964), On-Off / In-Out, 2015
·         Zad Moultaka (1967), Création visuelle et musicale
·         Tanino Musso (1952), Beyrouth centre ville, 1991 (court métrage, 15’)
·         Berine Pharaon (1974), Another stranger, 2017
·         François Sargologo (1955), Beyrouth empire, 2017-2018
·         Ieva Saudargaité Douaihi (1988), Dernière ville, 2013 (work in progress)
·         Caroline Tabet (1974), Recueil, 2012-2013
·         Lara Tabet (1983), Underbelly, 2017
·         Tanya Traboulsi (1976), Ich Schreibe dir später, 2013
L’Institut du monde arabe remercie chaleureusement les mécènes et partenaires de la Biennale des Photographes du monde arabe contemporain.




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