lundi 18 février 2019

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Des guerres israélo-arabes au conflit israélo-palestinien

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Mai-juin 2018
Après plus de soixante ans de conflits, les guerres israélo-arabes se sont transformées en conflit entre Israël et Palestine. Retour sur un affrontement qui pèse fortement sur l’équilibre au Moyen-Orient, mais aussi sur le système international contemporain.
Dès la déclaration d’indépendance de l’État d’Israël par David Ben Gourion, le 14 mai 1948, ses voisins arabes, profitant du départ des dernières troupes d’occupation britanniques, se lancent à l’assaut d’Israël. L’Égypte, la Transjordanie, l’Irak, la Syrie et le Liban refusent en effet de reconnaître le plan de partage des Nations unies (29 novembre 1947) qui divise la Palestine mandataire en un État juif, un État arabe et une enclave internationale (les lieux saints à Jérusalem). Ils entendent faire prévaloir les droits de la population arabe installée sur place, rejeter la greffe d’une entité exogène à leur culture, mais aussi accroître leur propre sphère d’influence dans une région encore largement dominée par les Britanniques. Les responsables arabes reprochent au gouvernement britannique d’avoir promis la Palestine aux Juifs (déclaration Balfour du 2 novembre 1917), mais aussi à la dynastie hachémite qui a aidé Londres à chasser l’Empire ottoman de la région à la fin de la Première Guerre mondiale.

Succès de Tsahal

L’armée israélienne (Tsahal), créée dans la clandestinité sous le nom d’Haganah, cède initialement du terrain. Mais elle parvient à contenir la poussée arabe. Plusieurs facteurs expliquent la solidité de Tsahal. Elle bénéficie de fonds versés par les communautés juives américaines et de livraisons d’armes par les pays communistes – les dirigeants sionistes prônant alors une idéologie communautariste illustrée par les fameux kibboutz. Elle s’appuie également sur l’action de ses troupes de choc (le Palmah) et les raids de terreur perpétrés par des mouvements terroristes tels que l’Irgoun. Ces raids, combinés aux déclarations des dirigeants arabes appelant la population palestinienne à quitter Israël, le temps de laisser les armées arabes s’en emparer, constituent le point de départ de ce que les Palestiniens appellent la Nakba (la catastrophe). Israël ne laissera plus rentrer par la suite ces Palestiniens exilés qui vivent depuis dans des camps de réfugiés, principalement en Jordanie et au Liban.
Après vingt mois de combats intermittents et meurtriers qui font 5 700 morts du côté israélien et le double dans les rangs arabes, Israël s’empare d’une partie du territoire attribué aux Palestiniens par le plan de partage des Nations unies. Cette nouvelle ligne de cessez-le-feu, issue des armistices de 1949, devient la fameuse « Ligne verte » qui sert depuis de frontière entre Israël et ses voisins arabes. Pendant quelques années, le statu quo est respecté, d’autant plus facilement que les Occidentaux et les Soviétiques s’entendent pour ne pas exporter leur rivalité au Moyen-Orient. Seule la France aide massivement Israël pour tenter d’affaiblir le camp arabe qui soutient les indépendantistes algériens, et pour se faire pardonner son attitude à l’égard de la communauté juive lors du drame de la Shoah.

La guerre froide au Moyen-Orient

L’équilibre est rompu en 1956, lorsque Gamal Abdel Nasser décide de nationaliser le canal de Suez et de se tourner vers l’Union soviétique pour équiper son armée, les Occidentaux ayant refusé de financer la construction du barrage d’Assouan. Le président égyptien précipite par là même la région dans la guerre froide. Pendant trente-cinq ans, le Moyen-Orient devient une case majeure sur l’échiquier mondial, où Soviétiques et Occidentaux s’affrontent par alliés interposés.
Du 29 octobre au 7 novembre 1956, Israël s’entend avec la France et le Royaume-Uni pour lancer une offensive militaire concertée en direction du canal de Suez. Français et Britanniques espèrent récupérer le contrôle du canal et provoquer la chute de Nasser, tandis que les Israéliens cherchent à s’emparer de la péninsule du Sinaï, qui constitue pour eux un bouclier naturel face à l’armée égyptienne. L’offensive militaire tripartite atteint tous ses objectifs, mais Paris, Londres et Tel-Aviv sont contraints de se retirer quand l’URSS menace d’intervenir militairement. Les troupes israéliennes sont remplacées par des observateurs des Nations unies et la péninsule du Sinaï est démilitarisée. Les Israéliens n’ont pas tout perdu, puisqu’ils voient la menace égyptienne s’éloigner. Les États-Unis laissent faire, estimant que le moment n’est pas opportun pour un conflit majeur avec l’Union soviétique. Ils en profitent pour imposer leur influence dans la région, afin de contrer plus efficacement celle des Soviétiques qui, solidement installés en Égypte, prennent pied progressivement en Syrie, en Irak, au Yémen, en Algérie, puis en Libye.
De son côté, la France aide le gouvernement israélien à mettre au point sa propre bombe atomique dans l’usine de Dimona construite dans le désert du Néguev, non loin de la frontière égyptienne. C’est justement ce programme nucléaire clandestin, combiné à la recrudescence de la guérilla palestinienne et au détournement du cours du fleuve Jourdain (qui sert de frontière naturelle entre Israël d’un côté, la Jordanie et la Syrie de l’autre) qui est à l’origine d’un regain de tension, dès le milieu des années 1960, entre Israël et ses voisins arabes. Les invectives fusent de part et d’autre et les accrochages se multiplient jusqu’au printemps 1967, lorsque le président Nasser obtient de l’ONU le départ des casques bleus du Sinaï, et déploie son armée, à grand renfort de publicité, à la frontière israélienne. L’annonce du blocus du détroit de Tiran, qui contrôle l’unique accès maritime d’Israël à la mer Rouge, puis la constitution d’un front commun entre l’Égypte et la Jordanie, sont interprétées comme un casus belli par Israël.

La guerre des Six Jours

Le 5 juin 1967, l’armée israélienne attaque par surprise les armées égyptiennes et jordaniennes, puis irakiennes et syriennes. Ses chasseurs détruisent au sol les aviations arabes et appuient la progression des chars israéliens. Les stratèges israéliens, Moshé Dayan et Yitzhak Rabin en tête, appliquent les leçons de la guerre éclair telle que l’ont pratiquée les généraux allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
En six jours, les Israéliens écrasent les armées arabes et s’emparent de la bande de Gaza, de la péninsule du Sinaï, de la Cisjordanie et du plateau du Golan. Leur victoire éclatante redessine la carte géopolitique du Moyen-Orient et donne naissance au mythe de l’armée israélienne invincible. Cette victoire, interprétée comme un signe divin par la frange ultranationaliste et ultrareligieuse de la société israélienne, donne également naissance à un puissant mouvement de colonisation qui va peser de plus en plus fortement sur la scène politique intérieure israélienne.
Par réaction, la mouvance palestinienne se radicalise autour de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et se lance dans la lutte armée contre l’occupation israélienne, soutenue par les États arabes qui s’engagent à Khartoum, en novembre 1967, à continuer la lutte contre Israël. De leur côté, les militaires israéliens construisent une ligne de défense (Bar-Lev) le long du canal de Suez pour garantir leur présence militaire dans la péninsule du Sinaï. Pendant presque trois ans, Égyptiens et Israéliens s’affrontent régulièrement dans ce secteur en une guerre d’usure qui se termine, au mois d’août 1970, par un statu quo parrainé par Moscou et Washington (les États-Unis ayant remplacé la France comme protecteur d’Israël). Les deux grandes puissances se sont en effet entendues pour geler le conflit israélo-arabe, afin de ne pas mettre en danger leur politique de détente. C’est sans compter avec la détermination du nouveau président égyptien Anouar al-Sadate, bien déterminé à récupérer le Sinaï, négocier une paix durable avec Israël et obtenir une aide massive des Américains. Mais pour se présenter la tête haute à la table des négociations, il doit d’abord se targuer d’un succès militaire.

La guerre du Kippour

Le 6 octobre 1973, le jour de Kippour (jour le plus sacré du calendrier juif où tout est arrêté, y compris les activités militaires), et alors que les musulmans fêtent le ramadan, l’armée égyptienne attaque par surprise l’armée israélienne déployée le long du canal de Suez et la met en déroute. Trop sûre d’elle-même, celle-ci se heurte à une pluie de missiles qui déciment ses chars et ses avions. Parallèlement, l’armée syrienne de Hafez al-Assad bouscule les chars israéliens déployés sur le plateau du Golan. Il faut une semaine à l’armée israélienne pour se ressaisir et reprendre une partie du terrain perdu. La semaine suivante, elle pénètre en Syrie et progresse en direction de Damas. Ce n’est que la troisième semaine que les chars et les parachutistes du général israélien Ariel Sharon traversent le canal de Suez et encerclent une partie de l’armée égyptienne, sans parvenir toutefois à chasser les divisions égyptiennes solidement retranchées le long des deux rives du canal.

Paix séparées

Le 25 octobre 1973, Washington et Moscou imposent de nouveau un cessez-le-feu, en menaçant les belligérants d’intervenir directement. Les Israéliens peuvent s’enorgueillir d’une victoire militaire, mais qui leur a coûté très cher (3 000 morts). Les Arabes revendiquent un succès politique et font preuve de leur unité en décrétant un embargo à l’origine du premier choc pétrolier. Anouar al-Sadate a gagné son pari et peut mettre à exécution la deuxième phase de son plan. Il rompt avec Moscou, se rapproche de Washington et se rend à Jérusalem pour proposer un plan de paix avec Israël, qui est signé le 26 mars 1979 à Camp David, aux États-Unis.
Quinze ans plus tard, c’est le roi Hussein de Jordanie qui signe à son tour un traité de paix avec Israël (26 octobre 1994). L’Irak, sous embargo, ne représente plus une menace militaire depuis que son armée s’est fait écraser par une coalition mandatée par les Nations unies, à la suite de l’invasion du Koweït par Saddam Hussein (août 1990-février 1991). Quant à la Syrie, très isolée, ses dirigeants respectent les lignes rouges définies tacitement avec Israël depuis la fin des années 1970. Depuis le début des années 1990, Israël ne craint plus d’offensives militaires de la part de ses voisins, même si le vent de révoltes qui traverse le monde arabe, à partir de 2011, fait craindre aux Israéliens une résurgence de la menace conventionnelle.
En 2018, alors qu’une nouvelle guerre froide oppose au Moyen-Orient Israël et l’Arabie saoudite à l’Iran, certaines monarchies du Golfe paraissent tentées de normaliser leurs relations avec Jérusalem pour renforcer leur alliance tacite contre Téhéran. D’autant qu’une autre monarchie arabe, le Maroc, entretient déjà des relations cordiales, bien qu’informelles, avec Israël, jouant à plusieurs reprises les bons offices entre dirigeants arabes et israéliens.
Compte tenu de la volte-face du président Donald Trump qui a unilatéralement reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, à l’encontre des résolutions des Nations unies, l’Arabie saoudite s’est vue contrainte de conditionner la reconnaissance formelle d’Israël à l’acceptation par ce dernier d’un accord juste et durable avec les Palestiniens. À Tel-Aviv comme à Jérusalem, cette proposition fait débat entre ceux qui soulignent son intérêt compte tenu de l’influence régionale de l’Arabie saoudite, et ceux qui craignent qu’une telle alliance se révèle en définitive très volatile vu la fragilité de la monarchie saoudienne tiraillée par des forces contraires et affaiblie par la chute durable du prix des hydrocarbures.

L'ambassade américaine entre Tel-Aviv et Jérusalem

Le plan de partage initial de l’ONU prévoyait le statut d’internationalisation des lieux saints, dont fait partie la vieille ville de Jérusalem qui regroupe les ruines du Temple de David (Mur des Lamentations), le Saint Sépulcre chrétien et le Dôme du Rocher musulman. De fait, toutes les ambassades étrangères se trouvent à Tel-Aviv depuis 1948. Les guerres israélo-arabes successives ont créé de nouvelles réalités sur le terrain et enterré ce vœu pieux. La Résolution 242 du Conseil de sécurité adoptée après la guerre des Six Jours reconnaît le partage en deux de Jérusalem comme capitale de deux États, israélien (Jérusalem Ouest) et palestinien (Jérusalem Est). Depuis, ce principe a été réaffirmé par de nombreuses résolutions de l’ONU. Mais en 1995, pour des raisons de politique intérieure, le Congrès américain adopte une « Loi sur l’ambassade US à Jérusalem » prévoyant le retour de son ambassade dans la Ville Sainte. Tous les présidents successifs ont depuis refusé d’appliquer ce texte, jusqu’à ce que Donald Trump adopte la position contraire le 6 décembre 2017, sans doute pour tenir une de ses promesses de campagne et ménager la communauté juive américaine, tout en reconnaissant que ce transfert ne présumait pas du statut définitif de Jérusalem.
La guerre civile syrienne a également brouillé les cartes, provoquant l’intervention directe de l’Iran, de la Russie, de la Turquie et des États-Unis en Syrie. À bien des égards, le conflit israélo-arabe s’est transformé en un affrontement israélo-iranien et un grand jeu régional impliquant Arabes, Israéliens, Turcs, Iraniens, Kurdes et Occidentaux, sous l’œil intéressé des Chinois. Les Palestiniens font figure de grands perdants de cette recomposition géopolitique.

Un conflit israélo-palestinien sans fin ?

Depuis la première Intifada (« la guerre des pierres en arabe »/1988-1993), le conflit israélo-arabe s’est largement transformé en un conflit israélo-palestinien, comme en témoignent la seconde Intifada (2000-2005), puis les opérations à répétition de Tsahal visant le Hamas et le Djihad islamique retranchés à Gaza : « Plomb durci » (hiver 2008-2009), « Pilier de défense » en novembre 2012 et « Barrière protectrice » pendant l’été 2014. Depuis la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël, les autorités israéliennes s’attendent à devoir faire face un jour ou l’autre à une troisième Intifada et à un regain de terrorisme.
Depuis vingt-cinq ans, les négociations israélo-palestiniennes conduites dans le cadre d’une solution à deux États achoppent toujours sur les mêmes questions : le tracé de la frontière (qui implique des échanges de territoire), l’évacuation des colonies israéliennes de Cisjordanie, le statut de Jérusalem, le retour des réfugiés, la liaison territoriale Gaza-Cisjordanie, le partage de l’eau et les accords de sécurité entre l’Autorité palestinienne et le gouvernement israélien. L’impression générale qui prévaut aujourd’hui reste celle d’une procrastination sciemment acceptée de part et d’autre, tant le statu quo paraît confortable aux dirigeants israéliens et palestiniens. Les divisions inter-palestiniennes entre Fatah et OLP d’un côté, Hamas de l’autre, ne favorisent pas la reprise des négociations gelées depuis le retour au pouvoir de Benjamin Netanyahou. Dans chaque camp, on constate l’absence de dirigeants suffisamment visionnaires, courageux et charismatiques pour endosser les difficiles concessions qu’un accord de paix définitive engendrerait.
Dès lors, quelles autres solutions pourraient être envisageables ? La première vise la création d’une fédération jordano-palestinienne, le roi de Jordanie restant le gardien de la Mosquée Al-Aqsa. Il s’agit d’un vieux serpent de mer imaginé par la diplomatie américaine dans les années 1970, qui refait surface de temps à autre, mais qui impliquerait des transferts massifs de population et le risque de chute, à terme, de la monarchie hachémite (les Palestiniens se retrouvant ultra-majoritaires au sein de cette nouvelle entité) pourtant meilleure alliée d’Israël dans la région.
Reste la solution d’un État unique binational, mais elle dépend des équilibres démographiques entre Juifs d’un côté, Arabes israéliens (qui acceptent la citoyenneté israélienne et ont un passeport israélien) et Palestiniens d’un autre. Car tous les indicateurs montrent que ces derniers sont désormais majoritaires et que l’écart continuera à se creuser en leur faveur dans les années qui viennent. En cas d’État unique qui se prétend démocratique, comment la minorité juive justifiera-t-elle le maintien de sa domination sans partage sur la majorité arabe et palestinienne ? Certains responsables palestiniens, conscients de ce déséquilibre, appellent à ranger les armes blanches et les cocktails Molotov pour investir les maternités, acceptant tactiquement de perdre à brève échéance pour mieux gagner sur le long terme.
EN BREF
  • Israël déclare son indépendance le 14 mai 1948. Les pays arabes voisins entrent immédiatement en guerre avec le nouvel État juif.
  • Trois autres guerres s’ensuivent dans un contexte de guerre froide (conflit autour du canal de Suez en 1956, guerre des Six Jours en 1967, guerre du Kippour en 1973). Elles prennent fin avec la signature des traités de pays entre Israël et l’Égypte puis la Jordanie, et par un accord tacite noué avec la Syrie. À partir des années 1990, la perspective d’une guerre avec les pays arabes semble disparaître.
  • Le conflit israélo-arabe laisse désormais place à un affrontement israélo-palestinien (première Intifada en 1988-1993). Les négociations entre Israéliens et Palestiniens achoppent depuis vingt-cinq ans sur les mêmes questions, notamment le retour des réfugiés, l’évacuation des colonies israéliennes de Cisjordanie et le statut de Jérusalem.

Israël et les territoires palestiniens

En 1995, les accords d’Oslo II organisaient les territoires palestiniens selon 3 statuts : contrôle palestinien (zone A), contrôle civil palestinien et contrôle militaire israélo-palestinien (zone B), contrôle israélien (zone C). Cette organisation transitoire devait ouvrir la voie à la création d’un État palestinien souverain. Cette carte est issue de l’Atlas du Moyen-Orient, dirigé par Pierre Blanc et Jean-Paul Chagnollaud, publié aux éditions Autrement.
POUR ALLER PLUS LOIN...
  • Dix thèses sur la guerre Elie Barnavie, Flammarion, 2014.
  • Le Proche-Orient éclaté : 1956-2010 Georges Corm, Gallimard, 2010.
  • Le conflit israélo-arabe : 25 questions décisives Alain Dieckhoff, Armand Colin, 2011.
  • Une terre pour deux peuples Ilan Pappe, Fayard, 2004.
  • La Question de Palestine Henry Laurens, 2 tomes, Fayard, 1999 et 2002.
  • La Guerre des Six Jours, du mythe à la réalité et La guerre du Kippour d’octobre 1973 Pierre Razoux, Economica, 2006 & 2011.

Pierre Razoux

Directeur de recherche à l’Institut de recherches stratégiques de l’École militaire (IRSEM, Paris). Auteur notamment de Tsahal. Nouvelle histoire de l’armée israélienne, Perrin, 2008 et de La Guerre Iran-Irak, Perrin, 2017

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