lundi 6 janvier 2014

ενδιαφέροντα της ΕΕΕΣΜΑ

ευχές

σε όλους τους αναγνώστες του μπλογκ αυτού, ευχόμαστε η νέα χρονιά να είναι καλύτερη από την προηγούμενη, και στους κρίσιμους καιρούς που ζούμε να ασκούμε τουλάχιστον κριτική σκέψη έτσι ώστε η ζωή μας να είναι πιο αληθινή, η σκέψη πιο ανεξάρτητη, η καθημερινότητα πιο ενδιαφέρουσα, η κοινωνία μας όσο γίνεται πιο ανεπτυγμένη. μάταια λόγια θα μου πείτε. ίσως. είναι όμως σημαντικό να υπάρξει ελπίδα. καλή χρονιά σε όλους!
ελένη κονδύλη.

συνέδρια/ημερίδες 


10.1.2014
Pôles orientaux et réseaux d'échanges
*  *  *
Publié le mercredi 18 décembre 2013 par Julie Abbou
RÉSUMÉ
Dans les textes médiévaux comme dans l’historiographie moderne, le rattachement du Maghreb à l’Orient est souvent affirmé ou revendiqué, mais l’Orient recouvre des espaces qui peuvent varier considérablement, et notamment des pôles d’impulsions qui peuvent se trouver aussi bien à Bagdad qu’au Caire ou à La Mecque voire, notamment pour les historiens de l’art, quelque part dans le domaine persan. La deuxième année de ce programme sur l’orientalisation du Maghreb devra s’attacher à cerner la réalité de ces liens à travers l’étude des circulations entre le Maghreb et le Mashreq – circulations d’hommes et de marchandises, mais aussi d’idées, de modèles, de savoirs, de discours, etc. Trop souvent traitée en envisageant de manière globale les deux ensembles géographiques, la question mérite d’être reposée pour comprendre ces circulations dans leur complexité à la fois spatiale et humaine, et en voir les évolutions au cours du Moyen Âge.
ANNONCE
Programme ORIENTALISME
Présentation
Dans les textes médiévaux comme dans l’historiographie moderne, le rattachement du Maghreb à l’Orient est souvent affirmé ou revendiqué, mais l’Orient recouvre des espaces qui peuvent varier considérablement, et notamment des pôles d’impulsions qui peuvent se trouver aussi bien à Bagdad qu’au Caire ou à La Mecque voire, notamment pour les historiens de l’art, quelque part dans le domaine persan. La deuxième année de ce programme sur l’orientalisation du Maghreb devra s’attacher à cerner la réalité de ces liens à travers l’étude des circulations entre le Maghreb et le Mashreq – circulations d’hommes et de marchandises, mais aussi d’idées, de modèles, de savoirs, de discours, etc. Trop souvent traitée en envisageant de manière globale les deux ensembles géographiques, la question mérite d’être reposée pour comprendre ces circulations dans leur complexité à la fois spatiale et humaine, et en voir les évolutions au cours du Moyen Age. La journée d’étude du 10 janvier s’intéressera plus particulièrement à établir la cartographie des pôles orientaux et des réseaux d’échanges, alors que le 19 mai nous nous arrêterons davantage sur les acteurs et les produits de ces échanges.
Programme
9h30-10h
Ouverture
·         Dominique VALÉRIAN, Université Lyon II - UMR 5648 (CIHAM, Lyon) et Patrice CRESSIER, CNRS - UMR 5648 (CIHAM, Lyon) : Introduction
10h-14h
·         Lotfi BEN MILED, Université de Tunis : Le voyage des Orientaux en Ifrîqiya (XIIe-XVe siècle) : la circulation des hommes et des idées
·         David BRAMOULLÉ, UMR 8167 (Orient et Méditerranée, Paris) : Les Fatimides entre Océan indien, Égypte et Maghreb
·         Roland-Pierre GAYRAUD, CNRS - LA3M (Aix-en-Provence) : L'Égypte, un relais majeur des influences orientales vers le Maghreb, la Sicile et l'Andalus. Les évidences de l'archéologie
·         Jacques THIRIOT, CNRS - LA3M (Aix-en-Provence) : Production de céramiques à Sabra al-Mansûriya : le problème du transfert possible d'un artisanat précoce au Maghreb depuis Bagdad
16h-18h30
·         Rafael AZUAR RUIZ, Museo arqueológico de Alicante : Bronces y metales islámicos orientales en el Magrib y al-Andalus
·         Jean-Pierre VAN STAËVEL, UMR 8167 (Orient et Méditerranée, Paris) : L'art religieux almoravide au prisme du Sunni revival : apports et limites d'une récente tendance historiographique
·         Pedro GURRIARÁN DAZA, Yamur – Arquitectura y arqueología S. L. (Málaga) etSamuel MÁRQUEZ BUENO, IES Al-Qazeres (Cáceres) : Influencias orientales en la arquitectura meriní y nazarí
Discussion générale
Coord. : Dominique VALÉRIAN (UMR 5648 - CIHAM, Lyon), Patrice CRESSIER (UMR 5648 - CIHAM, Lyon), Mohamed HASSEN (Université et Ecole Normale Supérieure de Tunis – UR PEMIVAT)
Org. : École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid), UMR 5648 (CIHAM, Lyon), UMR 8167 (Orient & Méditerranée, Paris), Université de Tunis
CATÉGORIES
·         Histoire (Catégorie principale)
·         Périodes > Préhistoire et antiquité
·         Périodes > Moyen Âge
LIEUX
·         Ciudad Universitaria, Casa de Velázquez - C/ de Paul Guinard, 3
Madrid, Espagne (28040)
DATES
·         vendredi 10 janvier 2014
MOTS-CLÉS
·         Maghreb, Mashreq, pôles orientaux, circulations
CONTACTS
·         Ana María Molero Lozano
courriel : ana-maria [dot] molero [at] casadevelazquez [dot] org
URLS DE RÉFÉRENCE
·         Casa de Velázquez
SOURCE DE L'INFORMATION
·         Ana María Molero Lozano
courriel : ana-maria [dot] molero [at] casadevelazquez [dot] org
POUR CITER CETTE ANNONCE
« Les circulations entre Maghreb et Mashreq (1) », Journée d'étude, Calenda, Publié le mercredi 18 décembre 2013, http://calenda.org/270011

30 .1. 2014
Politiques de la culture et cultures du politique dans l’Ouest saharien
Jeudi 30 janvier 2014 | Ethnologie, anthropologie | Appel à contribution
La région ouest-saharienne est aujourd’hui souvent décrite comme un espace « endémiquement » anarchique et hostile. La fragilité des modèles étatiques, la pérennité de systèmes sociaux très hiérarchisés, ou la récente pénétration d’écoles théologiques qui remettent en question les traditions islamiques propres à cette région, peuvent favoriser ce genre de lecture, par ailleurs encore largement héritière de la tradition orientaliste. Ce projet portera tout autant sur les mobilisations de la culture par le politique, dans le cadre de projets de contestation, d’émancipation ou de gouvernement, que sur les cultures du pouvoir.
31.1.2014
Exigences du sacré et nécessités du profane
*  *  *
Publié le lundi 30 décembre 2013 par Julie Abbou
RÉSUMÉ
De Mindanao à la Bosnie et du Sénégal au Xinjiang, les peuples de l’islam s’expriment dans des centaines de langues, comme il convient à une aire de civilisation qui couvre le cinquième de l’humanité. Cette multiplicité naît pourtant de l’un : aucune des deux autres grandes aires culturelles fondées sur une religion universelle, christianisme ou bouddhisme, ne repose sur une langue sacrée d’une hégémonie aussi impérieuse que l’arabe. Le Coran ne se traduit pas, l’essentiel de ses commentaires médiévaux autorisés a été élaboré en arabe, et surtout le droit musulman, enraciné dans les dispositions du texte sacré, du hadîth et de la Sîra du Prophète et de ses Compagnons est resté attaché tout au long de l’histoire à la langue arabe de ses sources de référence.
ANNONCE
Attention : participation uniquement sur inscription
Présentation
De Mindanao à la Bosnie et du Sénégal au Xinjiang, les peuples de l’Islam s’expriment dans des centaines de langues, comme il convient à une aire de civilisation qui couvre le cinquième de l’humanité. Cette multiplicité naît pourtant de l’un : aucune des deux autres grandes aires culturelles fondées sur une religion universelle, christianisme ou bouddhisme, ne repose sur une langue sacrée d’une hégémonie aussi impérieuse que l’arabe. Le Coran ne se traduit pas, l’essentiel de ses commentaires médiévaux autorisés a été élaboré en arabe, et surtout le droit musulman, enraciné dans les dispositions du texte sacré, du hadîth et de la Sîra du Prophète et de ses Compagnons est resté attaché tout au long de l’histoire à la langue arabe de ses sources de référence.

En revanche, l’administration de l’empire islamique, puis de ses Etats successeurs, s’est vite détachée de la langue du religieux, d’abord en construisant une prose d’empire – dont on a noté depuis longtemps qu’elle fut l’œuvre des secrétaires chrétiens et des grammairiens persans du califat -, puis en s’ouvrant successivement à deux autres langues d’Etat et de culture, le persan – dont l’aire d’influence, étendue de l’Anatolie à l’Inde l’emporte largement sur celle de l’arabe entre XIIIe et XVIIIe siècles -, puis le turc ottoman. Au contraire, l’arabe, largement privé de la force de cohésion d’un pouvoir d’Etat, se fractionne en dialectes, apparus dès le Xe siècle.

Du moins pendant longtemps, toute langue « islamique », inspirée ou travaillée par les valeurs de la religion musulmane, mais aussi de la civilisation islamique, s’écrit-elle en alphabet arabe, ou arabo-persan – qu’il s’agisse du malais, du swahili ou de l’espagnol/aljamiado. Et même des langues chrétiennes comme le syriaque, le grec et l’arménien, se sont écrites à certains moments en alphabet arabe. Ce n’est aujourd’hui plus vrai. A peine la moitié des populations musulmanes dans le monde écrivent et lisent en alphabet arabe, entre Maroc et Pakistan, à l’exception de la plupart des populations turques et turciques. Ailleurs l’alphabet latin a largement triomphé. Effet de la ’modernité’ européenne, qui a aussi conduit à une large « désarabisation », voire « dépersanisation », depuis l’osmanli jusqu’au turc contemporain, mais aussi depuis l’hindoustani jusqu’au hindi d’aujourd’hui. L’urdu a échoué à s’imposer, et à imposer la graphie arabo-persane au Bangladesh. Le malais devenu indonésien s’écrit en alphabet latin. Au Kenya, en Tanzanie, le swahili est désormais langue nationale de pays très majoritairement chrétiens, et il a perdu son attachement premier à l’Islam. Dans presque tous les pays musulmans en outre, la colonisation ou la modernité ont établi au cœur de l’Etat et des élites des langues européennes qui ont  souvent pris le rôle autrefois dévolu aux grandes langues de culture islamiques (ainsi l’anglais qui a remplacé aux Indes le persan en partie dans les mêmes usages). L’arabe lui-même, revitalisé et revalorisé par la
« Nahda » du XIXe siècle, s’est modernisé dans son lexique, son style, et sa pédagogie, en adoptant les outils linguistiques modernes et l’imprimerie.

Ces tendances lourdes se heurtent aujourd’hui à l’hostilité des courants islamistes. Chez les musulmans de Chine, d’Afrique subsaharienne, l’arabe, jugé langue de l’islam « pur » reconquiert quelques positions que le militantisme salafiste ou jihadiste dénie au français (au Maghreb) ou à l’anglais (au nord du Nigéria).

C’est en particulier (mais pas exclusivement) à ces problèmes de hiérarchies de langue, d’usages et de territoires linguistiques anciens et modernes, à la place de l’arabe, du persan,  de l’urdu ou du haoussa, mais aussi des langues européennes dans le monde islamique que sera consacrée notre session doctorale.
Organisation de l’atelier
L’atelier consiste en cinq jours de travail du 17 au 21 mars 2014 au cours desquels des exposés magistraux seront prolongés par des séances de discussion, des ateliers de travail autour des recherches doctorales des étudiants qui participent à la session. Les débats et les interventions se dérouleront en anglais. La participation à cette école doctorale exige donc de pouvoir s’exprimer dans cette langue. Conçu comme une activité de formation destinée à des étudiants doctorants, l’atelier est ouvert à un public divers de chercheurs, d’étudiants et de professeurs. L'atelier admet 10 personnes.
Conditions de participation
Date limite de dépôt des formulaires : 31 janvier 2014 (Minuit).
Les candidats retenus seront prévenus à partir du 4 février.
Les organisateurs offrent aux participants qui ne résident pas à Madrid le logement en chambre double et en demi-pension à la Casa de Velázquez. Ils offrent également les déjeuners à tous les participants. Les déplacements seront à la charge des participants.

La Casa de Velázquez offre 4 bourses de 300 euros à des étudiants inscrits dans des établissements supérieurs du Maghreb et d’Amérique latine qui en feront la demande.
Coord. : Gabriel MARTINEZ-GROS (Université Paris Ouest Nanterre La Défense), Léon BUSKENS (Leiden Universiteit), Stéphane MICHONNEAU (EHEHI-Casa de Velázquez)
Org. : École des hautes études en sciences sociales, École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid), Universiteit Leiden
CATÉGORIES
·         Histoire (Catégorie principale)
·         Périodes > Moyen Âge
·         Périodes > Époque moderne
·         Périodes > Époque contemporaine
·         Esprit et Langage > Langage
LIEUX
·         Casa de Velázquez, Ciudad Universitaria - C/ de Paul Guinard, 3
Madrid, Espagne (28040)
DATES
·         vendredi 31 janvier 2014
MOTS-CLÉS
·         islam, langues
CONTACTS
·         Ana María Molero Lozano
courriel : ana-maria [dot] molero [at] casadevelazquez [dot] org
URLS DE RÉFÉRENCE
·         Casa de Velázquez
SOURCE DE L'INFORMATION
·         Ana María Molero Lozano
courriel : ana-maria [dot] molero [at] casadevelazquez [dot] org
POUR CITER CETTE ANNONCE
« L’islam en ses langues », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 30 décembre 2013, http://calenda.org/272144

8 .2. 2014
Histoire des éducations dans et hors l’école
Samedi 8 février 2014 | Éducation | Appel à contribution | Corte (2B)
Si, depuis la fin du Moyen Âge, la scolarité a constitué une étape de plus en plus ordonnée de la vie des enfants et des jeunes, à côté de l’école et souvent au-delà, ont coexisté d’autres formes éducatives. On songe bien sûr aux familles, mais aussi à divers acteurs ou instances : religieux ou professionnels, privés ou publics, communautaires ou nationaux, prétendant eux aussi à une efficacité éducative (Églises, armée, médecine, monde économique et monde du travail, etc.). Et on mentionnera également des associations aux objectifs et aux arrière-plans pédagogiques, philosophiques et politiques très diversifiés (patronages, œuvres périscolaires, organisations de jeunesse, etc.). L’investigation historique se propose d’explorer les situations complexes de coopération et de concurrence entre l’école et ces différents espaces éducatifs, ainsi que les rapports entre l’institution scolaire et la (ou les) culture(s). L'intention de ce colloque est de s'inscrire dans la longue durée et de ne pas se limiter à l'aire géographique francophone.


25 .2. 2014
Le théâtre oriental contemporain traduit en langues étrangères
Mardi 25 février 2014 | Époque contemporaine | Appel à contribution | Strasbourg (67084)
Pourquoi le théâtre oriental arabe, turc, hébreu et persan est-il peu traduit en langues étrangères ? Les chercheurs sont appelés à se pencher sur cette question dans le cadre d'une rencontre internationale qui aura lieu à l'Université de Strasbourg (5-7 novembre 2014).
17-21. 3.2014
Madrid (Espagne)
Session d’études doctorales de l’IISMM, “L’Islam en ses langues : exigences du
sacré et nécessités du profane”, Madrid (Espagne), 17-21 Mars 2014

Cette session doctorale, organisée en collaboration étroite avec les universités
néerlandaises et avec la Casa de Velazquez, réunira une quarantaine de doctorants
européens et du monde musulman. Dix seront sélectionnés par l’IISMM.
Disciplines : Anthropologie – Droit – Histoire – Islamologie – Littérature –
Linguistique – Philosophie – Sciences Politiques – Sociologie – Géographie.

Date limite de réception des candidatures : 12 janvier 2014. Information

17-21.
3.2014
Warsaw, Poland

Political Transformation Workshop: “Middle East and North Africa”, European
Academy of Diplomacy, Warsaw, Poland, 17-21 March 2014

The workshop will assess the current state of affairs, successes and failures of
political and social transformation in countries undergoing turbulent political
transformation in the Middle East region and Northern Africa.

Deadline for proposals 9 February 2014. Information http://iismm.hypotheses.org/4394

15-17.
5.2014
Rhodos, GR!
International Conference: "EURO-MED, Broader Middle East and North Africa
(BMENA): Society, Politics, Economics, Security and International Relations after
the Arab Spring", Rhodes (Greece), 15-17 May 2014

Organizers: Department of Mediterranean Studies, University of the Aegean and
Institute of International Economic Relations, Athens. Co-organizers: ARAID/Aragón
Foundation for Research & Development, Zaragoza, Spain; Faculty of Economics and
Administration Studies, Ege University, Izmir; Department of International
Relations, Izmir University of Economics; Center for the Study of States, Markets
and People (STAMP) at the University of East London (UEL) & Journal of Balkan and
Near Eastern Studies.

Deadline for abstracts 31 January 2014. Information: http://www.idec.gr/iier

24-25.
5.2014
Washington
Fifth Annual Conference: “Politics of the Contemporary Middle East” (POMEPS),
George Washington University, Washington,  24-25 May 2014

The conference will include workshop discussions of accepted papers by senior
scholars in the field, with an eye toward preparing them for publication, and
plenary discussions of topics relevant to the Middle East political science
community. Applications are open to scholars at any career stage from ABD onward.
POMEPS will cover all travel and lodging expenses for the conference.

Deadline for proposals January 6, 2014. Information
29-31.5.2014 London
Panel: "Iran-Iraq War Photography and Visual Anthropological Approaches",
Conference of the Royal Anthropological Institute on "Anthropology and
Photography", British Museum, London, 29-31 May 2014

The panel is organized by Dr. P. Khosronejad, Department of Social Anthropology,
University of St Andrews, Scotland.  The study of the photography of the Iran-Iraq
war (1980-88) is an unknown topic in the West. In this panel for the first time we
try to present and study the basic and important elements of this school of
photography of post-revolutionary Iran.

Deadline 8 January 2014. Information http://www.h-net.org/announce/show.cgi?ID=209049

19-21.6.2014, Paris
The origins of the artist in medieval and modern Europe (1300-1600)
Artistes à la ville et artistes à la cour (statuts, compétences et conditions de l’exercice des métiers artistiques)
Artists in the city, artists in the royal court - the status, skills and conditions of art
*  *  *
Publié le lundi 01 juillet 2013 par Élodie Faath
RÉSUMÉ
Ce colloque vise à interroger la place de l’artiste / artisan à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne dans divers contextes sociaux, en particulier à la ville et / ou à la cour, au sein des corporations et / ou dans l’hôtel du prince. Un certain nombre d’artistes ont répondu à des commandes dans ces deux sphères habituellement jugées distinctes, tels Jean Fouquet, Rogier van der Weyden, Albrecht Dürer, Hans Plock, Jacques Jordaens et Bernard van Orley, pour n’en nommer que quelques-uns. Certains artistes travaillant pour le prince ne détenaient qu’un titre honorifique et leur rattachement à la cour n’était qu’épisodique. Aux yeux des organisateurs de ce colloque, le moment semble opportun de questionner l’hypothèse centrale du livre de Martin Warnke (Hofkünstler. Zur Vorgeschichte des modernen Künstlers, Cologne, 1985 / 1996), qui situe l’origine de l’autonomisation de la conscience artistique non dans le cadre corporatif de la ville, générateur de contraintes, mais plutôt au sein de la cour, grâce à la position privilégiée occupée par l’artiste auprès du prince dès les XIIIe et XIVe siècles. Au regard des recherches menées depuis une trentaine d’années, est-il justifié, aujourd’hui, d’opposer de manière aussi tranchée le monde urbain et la cour, les deux terrains de prédilection du formidable développement artistique qui caractérise l’Europe occidentale durant cette longue période (1300-1600) ?
ANNONCE
Appel à communication pour le colloque international « Aux origines de l’artiste dans l’Europe médiévale et moderne (1300-1600). Artistes à la ville et artistes à la cour » organisé par Philippe Lorentz, Paris-Sorbonne, Centre André Chastel et EPHE, et Dagmar Eichberger, université de Trèves, FB III Kunstgeschichte & ERC TAK/ SHARK.
Argumentaire
Ce colloque vise à interroger la place de l’artiste / artisan à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne dans divers contextes sociaux, en particulier à la ville et / ou à la cour, au sein des corporations et / ou dans l’hôtel du prince. Un certain nombre d’artistes ont répondu à des commandes dans ces deux sphères habituellement jugées distinctes, tels Jean Fouquet, Rogier van der Weyden, Albrecht Dürer, Hans Plock, Jacques Jordaens et Bernard van Orley, pour n’en nommer que quelques-uns. Certains artistes travaillant pour le prince ne détenaient qu’un titre honorifique et leur rattachement à la cour n’était qu’épisodique.
Aux yeux des organisateurs de ce colloque, le moment semble opportun de questionner l’hypothèse centrale du livre de Martin Warnke (Hofkünstler. Zur Vorgeschichte des modernen Künstlers, Cologne, 1985/1996), qui situe l’origine de l’autonomisation de la conscience artistique non dans le cadre corporatif de la ville, générateur de contraintes, mais plutôt au sein de la cour, grâce à la position privilégiée occupée par l’artiste auprès du prince dès les xiiie et xive siècles. Au regard des recherches menées depuis une trentaine d’années, est-il justifié, aujourd’hui, d’opposer de manière aussi tranchée le monde urbain et la cour, les deux terrains de prédilection du formidable développement artistique qui caractérise l’Europe occidentale durant cette longue période (1300-1600) ?
Les points suivants semblent pertinents pour la discussion et pourront faire l’objet de communications. D’autres suggestions sont les bienvenues :
·         Quelles sont les différentes acceptions que recouvre la notion d’artiste de cour ?
·         Quels médias étaient pratiqués par les artistes de cour et comment ceux-ci étaient-ils désignés (orfèvre, peintre, enlumineur, tapissier, brodeur, sculpteur, architecte « du roi », « garde-joyaux », « valet de chambre », etc.) ? 
·         Comment les artistes/artisans négociaient-ils leur poste au sein de la maison du prince ? Quelles conditions pouvaient paraître les plus avantageuses (salaires annuels, journaliers, indépendance vis-à-vis des règlements de corporations, libre choix du lieu de résidence) ?
·         Pourquoi certaines villes comme Bruxelles, Louvain ou Nuremberg ont-elles engagé, à certaines époques, un peintre ou un architecte officiel et quels rôles étaient dévolus à ces artistes ?
·         Le statut des artistes a-t-il une incidence sur les œuvres produites ? Est-il possible de distinguer les œuvres d’art produites pour la cour de celles réalisées dans le cadre des corporations ? La notion d’ « art de cour » est-elle pertinente au regard du statut des artistes ou s’agit-il d’un concept fondé uniquement sur des critères liés à la commande ?
·         Les artistes de cour jouissaient-ils d’une liberté plus grande que les membres des corporations ? Avaient-ils davantage la possibilité d’expérimenter et d’introduire de nouveaux thèmes et de nouveaux styles ?
·         Quel est le lien entre le statut social de l’artiste et la création ? Comment évaluer les hypothèses émises à ce sujet par différents historiens de l’art à l’aune des recherches d’archives ?
·         Que savons-nous des artistes itinérants se déplaçant de ville en ville et de cour en cour ? Comment s’exerçait le jeu des recommandations ?
La période couverte par le colloque est la fin du Moyen Âge et le début de l’époque moderne, de 1300 environ à 1600. Les aires géographiques concernées sont la France, l’Empire germanique et les anciens Pays-Bas, mais d’autres régions de l’Europe occidentale peuvent également être prises en compte.
Conditions de soumission
Les propositions de communications peuvent être adressés aux deux organisateurs (eichber1@uni-trier.de et philippe.lorentz@paris-sorbonne.fr), sous la forme d’un résumé de deux pages pour une communication de 30 minutes (une ou deux pages maximum), accompagné d’un bref CV indiquant le rattachement institutionnel et comprenant une liste de cinq publications maximum
jusqu’au 31 juillet 2013.
Les frais de déplacement et d’hôtel seront couverts par l’organisation du colloque. Les meilleures contributions seront publiées dans un volume d’actes.
 Le colloque aura lieu à Paris, galerie Colbert, Centre André Chastel, du 19 au 21 juin 2014.
Les langues du colloque sont le français, l'anglais et l'allemand.
Ce colloque fait partie du Labex EHNE (Écrire une histoire nouvelle de l’Europe) et du programme de recherche TAK-SHARC, dirigé par le professeur Andreas Tacke,http://www.uni-trier.de/index.php?id=28117.
Comité scientifique
·         Madame Dagmar Eichberger, professeur à l’université de Trèves (Allemagne),
·         Monsieur Philippe Lorentz, professeur à l’université de Paris-Sorbonne (Paris IV),
·         Monsieur Dany Sandron, professeur à l’université de Paris-Sorbonne (Paris IV),
·         Monsieur Andreas Tacke, professeur à l’université de Trèves.
CATÉGORIES
·         Histoire (Catégorie principale)
·         Périodes > Époque moderne > XVIe siècle
·         Périodes > Moyen Âge > Bas Moyen Âge
·         Sociétés > Histoire > Histoire urbaine
·         Espaces > Europe
LIEUX
·         Centre André Chastel, Galerie Colbert - 2 rue Vivienne
Paris, France (75002)
DATES
·         mercredi 31 juillet 2013
FICHIERS ATTACHÉS
·         colloque_appel.pdf
 « Aux origines de l’artiste dans l’Europe médiévale et moderne (1300-1600) », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 01 juillet 2013, http://calenda.org/254439

1-5.9.2014 Frankfurt
International Congress: "Horizons of Islamic Theology",  Center for Islamic
Studies, Frankfurt, 1 − 5 September 2014

The Zentrum für Islamische Studien (Center for Islamic Studies) at the
Goethe-University Frankfurt am Main, Germany, is pleased to announce this congress.
With six thematic sections and more than thirty panels, this international congress
will focus on the key aspects of Islamic Theological Studies, i.e. textual
scholarship, cultural and historical studies, intellectual history of Islam,
religious education and practical theology as well as linguistics and literary
studies with a focus on Arabic. Furthermore, it includes an interdisciplinary
section spanning a number of different thematic areas. In addition to invited
lecturers from Germany and abroad to present talks at the congress a call for papers
will be issued. An opportunity to present current projects will also be offered.

The congress addresses experts and people interested in the fields of Islamic
theology and neighboring disciplines such as Islamic Studies, Christian theology,
philosophy, and law. The covered range of topics as well as its interdisciplinary
and dialogical approach make this congress a future-oriented project aimed at
stimulating discussion and research in the field of Islamic Theology.

Further information on the congress as well as a call for papers will follow in due
course. Contact Isabel Lang <isabel.lang@em.uni-frankfurt.de>.


10-12.9.2014
Paris
Colloque: “Young Adults and Circulation of Cultural Products: Mediterranean
Perspectives”, Université de Paris 3, 10-12 September 2014

The aim of this conference is to examine the relationship between young adults and
cultural products in a digital, globalised age. The focus will be on the logics and
the modes of production, distribution, circulation and consumption of cultural
products intended for young adults in the diversified geographical space of the
Mediterranean.

In partnership with University of Paris 3 – Sorbonne Nouvelle IRCAV LABEX ICC;
University Descartes Paris 5 – CERLIS LABEX ICCA; French Institute for the Near East
– Beyrouth; Institute for Research on Contemporary Maghreb – Tunis; University of
Malaga – Faculty of Communication; Panteion University of Social & Political
Sciences, Department of Communication, Media and Culture; Galatasaray University –
Istanbul.

Deadline for abstracts 6 January 2014. Information

16.10.2014 Rennes
Wonderment, margins and marginality in literature and in profane illuminations
En France et dans les régions septentrionales (XIIe-XVe siècle)
In France and southern regions (12th-15th century)
*  *  *
Publié le vendredi 13 décembre 2013 par Julie Abbou
RÉSUMÉ
Le merveilleux médiéval est l’objet de différents essais de catégorisation de la part des chercheurs, littéraires ou historiens. Dans le cadre de ces journées d’études, le concept de merveilleux est entendu dans sa dimension profane comme un objet, un être, une situation, un phénomène visuel littéralement extraordinaire et irrationnel, divergeant des valeurs de référence du lecteur et provoquant une réaction spécifique : l’étonnement. Le rapport du merveilleux aux marges, concrètes ou abstraites, dans les textes et les manuscrits enluminés médiévaux mérite une étude spécifique. Comment le merveilleux s’inscrit-il et s’exprime-t-il dans la marge, comprise à la fois dans un sens littéral (ce qui est dans la marge) et dans un sens figuré (ce qui est en marge) ? La littérature profane et son illustration, qui se développent particulièrement entre les XIIe et XVe siècles, dans le royaume de France et les régions septentrionales du monde occidental, constituera notre objet d’étude privilégié.
ANNONCE
Argumentaire
Le merveilleux médiéval est l’objet de différents essais de catégorisation de la part des chercheurs, littéraires ou historiens. Jacques Le Goff notamment distingue le merveilleux non chrétien (mirabilis) du miraculeux divin (miraculosus) et du surnaturel satanique (magicus)[1]. Dans le cadre de ces journées d’études, le concept de merveilleux est entendu dans sa dimension profane comme un objet, un être, une situation, un phénomène visuel littéralement extraordinaire et irrationnel, divergeant des valeurs de référence du lecteur. Il provoque un bouleversement de l’ordre naturel des choses et cause une réaction spécifique : l’étonnement.
La question du lien entre merveilleux et spiritualité[2] a déjà été débattue, les motifs merveilleux et la question des genres[3] ont de même été abordés, et la problématique de la poétique du merveilleux a donné lieu à une réflexion riche  ̶  bénéficiant des études approfondies de Christine Ferlampin-Acher[4] et de Francis Dubost[5]  ̶ . Mais le rapport du merveilleux aux marges, concrètes ou abstraites, dans les textes et les manuscrits enluminés médiévaux mérite une étude plus spécifique. Comment le merveilleux s’inscrit-il et s’exprime-t-il dans la marge, comprise à la fois dans un sens littéral (ce qui est dans la marge) et dans un sens figuré (ce qui est en marge) ? La littérature profane et son illustration, qui se développent particulièrement entre les XIIe et XVe siècles, dans le royaume de France et les régions septentrionales du monde occidental, constituera notre objet d’étude privilégié.
La représentation du merveilleux a été peu étudiée car les travaux portant sur ce sujet émanent principalement de chercheurs en littérature. Pourtant, celui-ci étant par essence indicible et fondamentalement lié à la vue, une approche iconographique s’avère nécessaire : dans quelle mesure et par quels moyens figuratifs et conceptuels le merveilleux est-il représentable ? Il s’agira d’une part d’étudier la figuration des lieux, des personnages et des objets merveilleux dans les miniatures et initiales enluminées, et la façon dont leur caractère marginal est signifié dans l’image. D’autre part, nous nous intéresserons au développement de thèmes et motifs merveilleux dans les marges des manuscrits profanes, les recherches s’étant concentrées jusqu’à présent sur les manuscrits sacrés. Il semble également important d’étudier conjointement les évolutions de la représentation du merveilleux dans la littérature et dans l’iconographie ainsi que l’influence de l’histoire des mentalités sur le travail des enlumineurs et les auteurs.
Ces journées d’études entrent dans une démarche interdisciplinaire, réunissant autour d’un axe de recherche commun littéraires, historiens et historiens de l’art. Elles relèvent d’un partenariat entre deux laboratoires de recherche, le CETM (Rennes 2) et l’IRHiS (Lille 3). Elles se répartissent en deux volets chronologiques qui correspondent aux grandes tendances et mutations du merveilleux littéraire et iconographique au Moyen-Âge. Une première journée, à Lille, portera sur l’épanouissement aux XIIe et XIIIe siècles du merveilleux dans la littérature et l’iconographie profane. La seconde journée, à Rennes, s’intéressera au renouvellement, dès la fin du XIIIe siècle, d’une topique épuisée par une production pléthorique. Ces journées auront lieu le jeudi 16 octobre 2014 à Lille et le jeudi 27 novembre 2014 à Rennes.
Notes
[1] Le Goff Jacques, L’imaginaire médiéval : essais, Paris, Gallimard, 1991, (« Bibliothèque des histoires »).
[2] « Merveilleux et spiritualité », organisé par White-Le Goff Myriam avec le centre de recherche « Textes et Cultures »,  Université d'Artois, Arras, 7 - 8 avril 2011.
[3] « Motifs merveilleux et poétique des genres au Moyen Âge », organisé par Gingras Francis, Université de Montréal, Canada, 31 mai - 2 juin 2007 (à paraître).
[4] Ferlampin-Acher Christine,  Merveilles et topique merveilleuse dans les romans médiévaux, Paris, Honoré Champion, coll. « Nouvelle Bibliothèque du Moyen Age », 2003.
[5] Dubost Francis, Aspects fantastiques de la littérature narrative médiévale aux XIIeet XIIIe siècles, Genève, Honoré Champion, 2 t. ,1991. Merveilleux et fantastique au Moyen Age (dir.), Revue des Langues Romanes, C :2, 1996, et CI :2, 1997.
Modalités de soumission
Vous êtes invités à envoyer vos propositions
avant le 20 décembre 2013
Vos propositions ne devront pas excéder 300 mots.
Ces journées auront lieu le jeudi 16 octobre 2014 à Lille et  le jeudi 27 novembre 2014 à Rennes.
Vous trouverez ici une présentation complète du projet et quelques indications bibliographiques.
Responsabilité scientifique
·         Adeline Latimier
·         Joanna Pavlevski
·         Alicia Servier
CATÉGORIES
·         Moyen Âge (Catégorie principale)
·         Périodes > Moyen Âge > Bas Moyen Âge
·         Esprit et Langage > Langage > Littératures
LIEUX
·         Université Lille 3 Charles de Gaulle, laboratoire IRHiS
Lille, France (59)
·         Université de Rennes 2 Haute-Bretagne, laboratoire CELLAM/CETM
Rennes, France (35)
DATES
·         vendredi 20 décembre 2013
FICHIERS ATTACHÉS
·         Projet JEM.pdf
MOTS-CLÉS
·         manuscrit, enluminure, marges, marginalité, littérature
CONTACTS
·         Adeline Latimier
courriel : adeline [dot] latimier [at] gmail [dot] com
·         Joanna Pavlevski
courriel : jpavlevski [at] gmail [dot] com
·         Alicia Servier
courriel : alicia_servier [at] hotmail [dot] fr
URLS DE RÉFÉRENCE
·         Blog de l'IRHiS
·         CELLAM
SOURCE DE L'INFORMATION
·         Alicia Servier
courriel : alicia_servier [at] hotmail [dot] fr
POUR CITER CETTE ANNONCE
« Merveilleux, marges et marginalité dans la littérature et l'enluminure profanes »,Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 13 décembre 2013,http://calenda.org/270223


ΘΕ΄ΣΕΙΣ ΕΡΓΑΣΙΑΣ/ΥΠΟΤΡΟΦΊΕΣ
Ten Postdoctoral Fellowships for the Research Program "Europe in the Middle East
— The Middle East in Europe (EUME)", Berlin

EUME supports historical-critical philology, rigorous engagement with the
literatures of the Middle East and their histories, the social history of cities and
the study of Middle Eastern political and philosophical thought (Christian, Jewish,
Muslim, and secular) as central fields of research not only for area or cultural
studies, but also for European intellectual history and other academic disciplines.
The program explores modernity as a historical space and conceptual frame.

The fellowships are intended primarily for scholars of art history, history,
literature, philology, political philosophy, political science, religion and
sociology who want to carry out their research projects in connection with the
Berlin program. Applicants should be at the postdoctoral level and should have
obtained their doctorate within the last seven years. Fellows gain the opportunity
to pursue research projects of their own choice within the framework of one the
overall program 'Europe in the Middle East - the Middle East in Europe'.

As a rule, the fellowships start on 1 October 2014 and will end on 31 July 2015.
Postdoctoral fellows will receive a monthly stipend of 2500 € plus supplement
depending on their personal situation.. Fellows are obliged to work in Berlin and to
help shape the seminars and working discussions related to their research field. The
working language of EUME is English.

Deadline for application 15 January 2014. Information

______________________


Lecturer in Arabic, Institute for Area Studies, Leiden University

Appointment will be fixed-term from August 2014 through July 2016, with the
possibility of extensions of up to four years, and of tenure thereafter.

Requirements: MA degree in teaching Arabic as a foreign language (TAFL) or
equivalent, e.g. Applied Linguistics and Language Pedagogy with specialization in
Arabic. Native proficiency in one or more dialects of spoken Arabic and fluency in
Modern Standard Arabic. Proficiency in Classical Arabic is an advantage.

Review of applications will commence by 3 February 2014. Information

___________________


Lecturer in Turkish, Institute for Area Studies, Leiden University

Appointment will be fixed-term from August 2014 through July 2016, with the
possibility of extensions of up to four years, and of tenure thereafter.
Requirements include an MA degree in teaching Turkish as a foreign language (TTFL)
or equivalent, e.g. Applied Linguistics and Language Pedagogy with specialization in
Turkish; and native proficiency in Turkish. Proficiency in Ottoman Turkish and the
ability to teach content courses in Middle-Eastern Studies (culture, history,
linguistics, modern society, etc) may be an advantage.

Review of applications will commence by 27 January 2014. Information

ΔΙΆΦΟΡΑ
Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (REMMM)
*  *  *
Publié le vendredi 27 décembre 2013 par Julie Abbou
RÉSUMÉ
Les révolutions aussi inattendues que spectaculaires qui se sont produites à partir de la fin de l’année 2010 au sud et à l’est de la Méditerranée ont bouleversé des sociétés entières, bien au-delà du champ politique. Il en a résulté une demande sociale de compréhension qui a mis à contribution l'ensemble des sciences sociales et humaines. Ce dossier de la REMMM propose d’examiner à partir d’expériences concrètes et comparées comment les diverses disciplines (histoire, linguistique, démographie, islamologie, économie, sociologie, anthropologie, géographie…) ont pu répondre à l’épreuve de cette interpellation. Les réflexions que nous voudrions susciter ici concernent tout autant l’activation de nouveaux débats à l’intérieur des disciplines ou entre elles, que l’émergence de nouveaux objets, l’évolution des grilles de lecture, l’accès à de nouveaux terrains d’enquête ou au contraire leur fermeture, le renouvellement de questionnements par la constitution de nouvelles sources, données ou types d’archives…
ANNONCE
Argumentaire
Enregistrant les « révolutions » que connaissent les sociétés arabes et musulmanes depuis 2011, ce dossier propose une discussion réflexive sur les articulations entre l’événement et nos pratiques de sciences sociales.
Les bouleversements qui se sont produits à partir de la fin de l’année 2010 au Sud et à l’Est de la Méditerranée ont en effet été marqués par plusieurs caractéristiques : la force de l’événement et sa construction médiatique, son caractère inattendu, la rapidité des premières évolutions, mais aussi la résilience de certains processus. Il en a résulté une demande sociale de compréhension (ou en tout cas d’explication) qui a rapidement mis à contribution les sciences sociales et humaines. Malgré la défiance que celles-ci entretiennent généralement pour les « constructions médiatiques » de l’événement faites dans l’instant, il leur était manifestement difficile de ne pas fournir d’interprétations, aussi provisoires soient-elles. Dans un premier temps, ce sont surtout les politologues, et de façon générale les spécialistes de l’époque contemporaine qui ont été sollicités pour lire, presque en temps réel, les ruptures et continuités perceptibles dans cette histoire en train de se faire. Mais ils n’ont pas été les seuls. Nous nous proposons d’examiner à partir d’expériences concrètes et comparées comment l’ensemble des sciences humaines et sociales (histoire, linguistique, démographie, islamologie, économie, sociologie, anthropologie, géographie…) ont pu répondre à l’épreuve de cette interpellation.
Les réflexions que nous voudrions susciter ici de la part des chercheurs de différentes disciplines concernent tout autant l’activation de nouveaux débats à l’intérieur des disciplines ou entre elles, que l’émergence de nouveaux objets, l’évolution des grilles de lecture, l’accès à de nouveaux terrains d’enquête ou au contraire leur fermeture, le renouvellement de questionnements par la constitution de nouvelles sources, données ou types d’archives…
À bouleversement global…
En effet, les sociétés arabes et musulmanes offrent aujourd’hui un point d’analyse remarquable de la problématique de l’inscription des sciences humaines et sociales dans des sociétés en mutation. Les pouvoirs herméneutiques de l’événement ne se cantonnent pas au champ politique mais affectent les sociétés dans leur ensemble et interpellent les sciences sociales sur leurs propres pratiques. En l’occurrence, des chantiers de recherches s’ouvrent ou se redéfinissent dans des contextes où ils avaient jusque alors en grande partie été ignorés, prohibés, ou rendus difficilement accessibles à l’enquête. On peut légitimement s’interroger sur le fait que les phénomènes qu’ils découvrent aient été proprement engendrés par la dynamique de crise ou bien soient simplement la révélation de processus sous-jacents mis à jour par l’effondrement de l’ordre ancien. L’important ici est la façon dont ils sont pris en compte et « découverts » dans le contexte post-révolutionnaire.
Dans certains cas, ces chantiers peuvent donner un sens nouveau à des phénomènes déjà anciens. Pour ne prendre qu’un seul exemple, cet effet de contexte joue évidemment fortement concernant les réflexions menées de longue date sur les fondements religieux des sociétés, avec l’arrivée au pouvoir de mouvements islamistes et leur volonté de réintroduire du « musulman » en politique.
Dans d’autres cas, la manifestation évidente de pratiques nouvelles pourrait faire entrer dans le champ de la recherche des objets qui peinaient jusque là à y trouver une place : ainsi par exemple de l’explosion de pratiques linguistiques, en premier lieu celles des langues et des slogans par lesquels la contestation s’est manifestée et a circulé. Plus largement, ce sont les productions culturelles dans leur ensemble (cinéma, littérature, internet…) qui sont partie prenante de dynamiques sociales dans les révolutions.
Aux phénomènes évoqués ci-dessus, il faut encore ajouter la force avérée du lien à des espaces aux géographies multiples par les réseaux et l’internet qui replacent ces bouleversements dans le contexte global des contestations sociopolitiques contemporaines.
L’ampleur de ces transformations et l’usage du terme de révolution ont pu affaiblir un temps dans le débat public l’idée d’une « spécificité arabe », avant qu’elle ne soit remobilisée avec force. Ceci ouvre-t-il les possibilités de nouveaux comparatismes, à plus grande échelle, ailleurs, et entre différentes époques ?
 …pluridisciplinarité obligée ?
C’est sans doute le caractère multidimensionnel de ces évolutions qui explique qu’un large éventail de disciplines se soit vues interpellées et sollicitées par les événements dans les pratiques singulières de leurs chercheurs, dans l’organisation de leurs conduites d’enquête, d’interprétation et de compréhension. Ceci se vérifie également dans l’enseignement de ces disciplines. Mais les frontières même du partage disciplinaire tendent également à se brouiller dans les temps chauds de l’événement, et l’on a vu être mise à l’épreuve une pluridisciplinarité que peu de programmes de recherche pourraient espérer mobiliser en temps de « science normale ».
C’est ainsi que des islamologues spécialistes du droit musulman médiéval, peu habitués à l’exposition médiatique, peuvent être questionnés sur la question de l’application (ou de la non application) de la shari‘a. Des spécialistes de littérature arabe contemporaine rappellent l’importance de la dimension sociale des productions culturelles, au delà des analyses strictement textuelles des œuvres qu’ils étudient. Certains linguistes signalent la circulation transfrontalière des slogans, les combinaisons inattendues des registres et des langues (arabe, dialectal, berbère, français, anglais) et observent la pluralité linguistique de la contestation politique.
Anthropologues et géographes font des hypothèses pas toujours convergentes sur les éventuelles implications territoriales des mises en tension des appartenances tribales ou confessionnelles, en Libye et surtout en Syrie.
Les historiens – dont on a assez souvent dit qu’ils écrivent inévitablement depuis leur présent – ne manquent pas de s’interroger devant ce qui ressemble pour certains à une histoire en train de se remettre en marche : comment réintroduire le temps long alors que se manifeste une telle fascination pour l’instant ? Comment traiter de nouvelles sources rendues accessibles mais aussi des archives numériques en train de se fabriquer ? Comment apprécier la (ré)écriture des histoires nationales, etc. ?
On peut ajouter à ce constat qu’un tel foisonnement est évidemment amplifié et rendu davantage visible par de nouveaux supports numériques – médiatiques mais aussi scientifiques – comme les carnets ou blogs de recherche, personnels ou collectifs. De nouvelles façons d’écrire, plus immédiates et personnelles, mais dont la maturation peut tout aussi bien déboucher sur des produits d’édition plus classiques.
Révolutions arabes : les sciences sociales saisies par l’événement
Dans le cadre d’une revue pluridisciplinaire comme la REMMM, soucieuse de contribuer à une démarche réflexive sur le champ qu’elle couvre, nous souhaitons donc saisir l’occasion pour réfléchir à ce que les révolutions arabes font aux sciences sociales. Face à une série de faits qui provoquent une rupture momentanée d’intelligibilité, sous quelles formes se manifestent les demandes sociales d’explication ? Comment les sciences sociales, avec leurs ressources propres, travaillent-elles à reconstruire du sens ? En quels termes se (re)pose la question d’une pluridisciplinarité qui, plutôt qu’une mobilisation en ordre dispersé et parfois concurrent, puisse poser les bases pratiques d’une intercompréhension entre des approches et des savoirs spécifiques ?
Plusieurs axes de réflexion peuvent être envisagés :
·         le chercheur et la demande sociale : contrairement aux attentats du 11 septembre 2001 qui avaient pu donner lieu à un procès de la recherche sur les sociétés du Moyen Orient, les printemps arabes ont entrainé un recours massif à l’expertise académique. La suspension soudaine des grilles de lectures habituelles entraîne soif de compréhension tous azimuts. On peut dès lors s’interroger sur les différents canaux par lesquels se manifeste cette demande sociale et sur les acteurs qui la portent. Quelle est la latitude des chercheurs pour répondre ou non à cette demande, quelle est leur marge de manœuvre, leur degré d’autonomie et leur apport spécifique pour recréer de l’intelligibilité ?
·         les lignes mouvantes des sciences sociales : dans le champ même de la recherche, il s’agit de repérer, à partir des évolutions en cours, de nouvelles pistes de recherche émergentes, d’éventuels déplacements des lignes disciplinaires, des interactions et porosités nouvelles entre des champs de recherche qui tentent de saisir des réalités en pleine mutation. Pour ne prendre qu’un seul exemple, les élections tunisiennes et égyptiennes de 2011, quel qu’ait pu être leur postérité, ont eu pour effet immédiat une importance soudainement accordée aux comportements et aux choix des électeurs, ouvrant par là un champ majeur de recherche, celui de la sociologie électorale, jusque là considérée comme d’une faible valeur heuristique pour le monde arabe. En sens inverse, il est aussi possible de réfléchir aux types de questionnements qui pourraient se trouver momentanément masqués par une focalisation excessive sur l’instant ou évacués par un agenda en partie imposé par la demande sociale. L’objectif est ici d’élargir ce type de réflexion à l’ensemble des disciplines pour essayer de saisir comment celles-ci pourraient être transformées, tant d’un point de vue théorique (nouveaux objets, nouvelles grilles de lectures et interprétations…) que méthodologique (accès aux terrains et aux sources, ou à l’inverse, fermeture) en observant, analysant et commentant les bouleversements intervenus depuis fin 2010 ?
Cet appel est également ouvert à des chercheurs travaillant sur d’autres espaces mais auxquels les révolutions arabes viennent apporter, d’une façon ou d’une autre, matière à réflexion sur leurs propres terrains. De telles contributions pourraient en effet aider à penser les révolutions arabes comme l’une des manifestations « locales » d’un processus de perturbations du « régime disciplinaire du savoir ».
Modalités de proposition de contribution
Les propositions (résumés de 4 000 signes maximum) seront envoyées par courriel àmcatusse@hotmail.com et siino@mmsh.univ-aix.fr
avant le 28 février 2014
pour être soumises au Comité de rédaction de la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée.
Envoi des articles sélectionnés (40 000 signes) avant le 1 septembre 2014.
Comité de rédaction
Cyrille Aillet, Sylvia Chiffoleau, M’hamed Oualdi, Nicolas Michel, Abderrahmane Moussaoui, Catherine Miller, Mathieu Tillier, Aude Signoles
Comité scientifique
Fariba Adelkhah (Ceri/Paris), Denise Aigle (Ephe Islam médiéval/Paris), Sohbi Bouderbala (Ifao/Le Caire), Thierry Boissière (Gremmo/Lyon), Olivier Bouquet (Université Nice-Sophia Antipolis/Nice), Myriam Catusse (Iremam/Aix-en-Provence), Nathalie Clayer (Cetobac/Paris), Jocelyne Dakhlia (Ehess-Iismm/Paris), Stéphane Dudoignon (Cetobac/Paris), Iman Farag (sociologue du politique et chercheuse indépendante/Le Caire), Andrée Feillard (Case/Paris), Masashi Haneda (Center of Oriental studies, Todei University/Tokyo), James Mac Dougall (Université d’Oxford/Oxford), Éric Gobe (Centre Jacques Berque/Rabat), Élisabeth Longuenesse (Ifpo/Beyrouth), Élise Massicard (Ifea/Istanbul), Sabrina Mervin (Ceifr/Paris), Arietta Papaconstantinou (Université de Reading/Reading), Hassan Rachik (Faculté des Sciences Juridiques, économiques et Sociales de l’Université Hassan II/Casablanca), Christian Julien Robin (Laboratoire d’études sémitiques anciennes/Paris), Vincent Romani (Université du Québec/Montréal), Ahmed Skounti (Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine/Rabat), Dominique Valerian (Université Lumière-Lyon 2 – Ciham/Lyon), Jean-Pierre Van Staëvel (Université de Paris 4/Paris), Éric Verdeil (Environnement, ville, société/Lyon), Mercedes Volait (InVisu,Cnrs/Inha/Paris)
« Révolutions arabes : un événement pour les sciences sociales ? », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 27 décembre 2013,http://calenda.org/271529
------
Contributions for "Journal GAIR (Gesellschaft für Arabisches und Islamisches
Recht) Mitteilungen"

GAIR is a non-profit scientific association established in 1997. Its aim is the
furthering of mutual understanding of law, legal systems and legal practice between
European scholars and those of the Arabic and wider Islamic region. Its annual
scientificjournal, the GAIR-Mitteilungen, contributes to this aim by publishing
contributions on the legal developments in this field, covering theoretical legal
debate as well as the practical application of both secular and Islamic laws.

We highly welcome the submission of articles, reports and reviews as well as case
reports and comments on cases and legislation to the editorial double peer review
process. The editors accept submissions in German and English.

Deadline for contributions 31 January 2014. Information

____________


 Articles on: "Development and Distress: South Asians in the Persian Gulf”, for
Journal of South Asian Diaspora

The special issue will explore the importance of immigration to the Persian Gulf in
the 21st century. It will focus on the themes such as gender and human trafficking;
issues of return and remigration; implication of immigration to the homeland and the
host society; and policy perspective. All invited and contributed manuscripts to
this special issue will be peer reviewed.

 Deadline for manuscripts 31 March 2014. Information http://iismm.hypotheses.org/6677

___________


Appel à contributions : "Politiques de la culture et cultures du politique dans
l'Ouest saharien" 

La région ouest-saharienne est aujourd’hui souvent décrite comme un espace «
endémiquement » anarchique et hostile. La fragilité des modèles étatiques, la
pérennité de systèmes sociaux très hiérarchisés, ou la récente pénétration d’écoles
théologiques qui remettent en question les traditions islamiques propres à cette
région, peuvent favoriser ce genre de lecture, par ailleurs encore largement
héritière de la tradition orientaliste.

Cette lecture, amplement relayée et entretenue par les médias internationaux, oblige
d’abord à faire le point sur la façon dont les changements politiques actuels dans
la région (Mauritanie, Sahara occidental, Mali, Maroc et Algérie) s’opèrent dans des
univers culturels définis, à examiner ensuite s’ils s’inscrivent en continuité ou en
rupture avec des dynamiques politiques plus anciennes, à étudier enfin la façon dont
les pratiques collectives et individuelles du pouvoir se réinventent et se
redessinent avec l’émergence de nouveaux acteurs dans un contexte régional
effectivement troublé, où la culture semble revêtir de nouveaux enjeux politiques.

Ce projet d’ouvrage collectif portera tout autant sur les mobilisations de la
culture par le politique, dans le cadre de projets de contestation, d’émancipation
ou de gouvernement, que sur les cultures du pouvoir dans la région.

Calendrier :
1.        Envoi aux éditeurs scientifiques des propositions sous la forme de résumés (moins
de 2000 caractères) : 30 janvier 2014
2.        Envoi des textes (entre 30 000 et 40 000 caractères espaces compris) : 30 juin
2014
3.        Dépôt du manuscrit chez l’éditeur : novembre 2014

Contacts : Sébastien Boulay, Université Paris Descartes :
sebastien.boulay@parisdescartes.fr et Francisco Freire, CRIA/Faculdade de Ciências
Sociais e Humanas da Universidade Nova de Lisboa : francisco.s.freire@gmail.com






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire